Romancero de Champagne: 2. ptie. Chants populaires

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Prosper Tarbé
Brissart-Binet, 1863
 

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Fréquemment cités

Page 22 - II n'est cité que je préfère à Reims : C'est l'ornement et l'honneur de la France; Car, sans compter l'ampoule (•-) et les bons vins, Charmants objets y sont en abondance. Par ce point-là, je n'entends, quant à moi, Tours ni portaux, mais gentilles galoises (•"•), Ayant trouvé telle de nos Rémoises Friande assez pour la bouche d'un roi.
Page 57 - Dans ce bocage, Entends les oiseaux jargonner De leur ramage. Mais écoute comme sur tous Le rossignol est le plus doux, Sans qu'il se lasse. Oublions tout deuil, tout ennui. Pour nous réjouir comme lui : Le temps se passe. Ce vieillard, contraire aux amants, Des ailes porte, Et, en fuyant, nos meilleurs ans Bien loin emporte.
Page 126 - Ah! dites, ma mère, ma mie, Ce que j'entends clouer ici ? Ma fille, c'est le charpentier, Qui raccommode le plancher ! Ah! dites, ma mère, ma mie, Ce que j'entends chanter ici ? Ma fille, c'est la procession Qui fait le tour de la maison ! Mais dites, ma mère, ma mie, Pourquoi donc pleurez-vous ainsi ? Hélas ! je ne puis le cacher ; C'est Jean Renaud qui est décédé.
Page xxviii - Au clair de la lune, Mon ami Pierrot, Prête-moi ta plume Pour écrire un mot. Ma chandelle est morte, Je n'ai plus de feu. Ouvre-moi ta porte, Pour l'amour de Dieu.
Page xxvii - Elle est blonde, Sans seconde; Elle a la taille à la main ; Sa prunelle Étincelle Comme l'astre du matin.
Page 88 - Sur le pont d'Avignon, j'ai ouï chanter la [belle, Qui, dans son chant, disait une chanson nou[velle : Ouvrez la porte, ouvrez, nouvelle mariée ! Nos amours sont sur l'eau dans un bateau de [verre; Le bateau s'est cassé, nos amours sont par ^ [terre.
Page 248 - Et moissonnez les douces choses Du thym, du safran rougissant, Et du saule à la feuille molle; Mais sur les moissons je ne vole, Dont j'aime à estre jouissant. Mouches, de Jupiter nourrices, Des odeurs qui vous sont propices Vous faites la cire et le miel...
Page 57 - Or que le ciel est le plus gai En ce gracieux mois de mai, Aimons, mignonne; Contentons notre ardent désir: En ce monde n'a du plaisir Qui ne s'en donne.
Page 125 - Ah! dites, ma mère, ma mie, — Ce que j'entends chanter ici ? — Ma fille, c'est la procession — Qui fait le tour de la maison ! » « Mais dites, ma mère, ma mie, — Pourquoi donc pleurez-vous ainsi?
Page vi - S'en allait disant aux fillettes : Dansez mes enfants, Tandis que vous êtes jeunettes ; La fleur de gaité Ne croit point l'été ; Née au printemps comme la rose, Cueillez-la dès qu'elle est éclose, Dansez à quinze ans, Plus tard il n'est plus temps. A vingt ans, mon cœur Crut l'amour un Dieu plein de charmes ; Ce petit trompeur M'a fait répandre bien des larmes...

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