Poésies, suivies d'un choix de ses lettres

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Chez Janet et Catelle, 1822 - 455 pages
 

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Page 209 - C'est Dieu qu'il faut aimer. En vain pour satisfaire à nos lâches envies, Nous passons près des rois tout le temps de nos vies A souffrir des mépris et ployer les genoux : Ce qu'ils peuvent n'est rien ; ils sont comme nous sommes Véritablement hommes, Et meurent comme nous.
Page 113 - Penses-tu que, plus vieille, en la maison céleste Elle eût eu plus d'accueil ? Ou qu'elle eût moins senti la poussière...
Page 210 - D'arbitres de la paix, de foudres de la guerre; Comme ils n'ont plus de sceptre, ils n'ont plus de flatteur Et tombent avec eux d'une chute commune Tous ceux que leur fortune Faisait leurs serviteurs.
Page 98 - Ses soupirs se font vents qui les chênes combattent, Et ses pleurs qui tantôt descendaient mollement Ressemblent un torrent qui des hautes montagnes Ravageant et noyant les voisines campagnes, Veut que tout l'univers ne soit qu'un élément.
Page 112 - L'augmenteront toujours? Le malheur de ta fille au tombeau descendue Par un commun trépas, Est-ce quelque dédale où ta raison perdue Ne se retrouve pas? Je sais de quels appas son enfance étoit pleine; Et n'ai pas entrepris, Injurieux ami, de soulager ta peine Avecque son mépris.
Page 209 - N'espérons plus, mon âme, aux promesses du monde; Sa lumière est un verre, et sa faveur une onde Que...
Page 116 - La mort a des rigueurs à nulle autre pareilles ; On a beau la prier, La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles, Et nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est sujet à ses lois ; Et la garde qui veille aux barrières du Louvre N'en défend point nos Rois.
Page 52 - La troupe de leurs nourrissons; Tous leurs vœux seront de te plaire; Et si ta faveur tutélaire Fait signe de les avouer, Jamais ne partit de leurs veilles Rien qui se compare aux merveilles Qu'elles feront pour te louer.
Page 128 - O Dieu , dont les bontés de nos larmes touchées Ont aux vaines fureurs les armes arrachées , Et rangé l'insolence aux pieds de la raison , Puisqu'à rien d'imparfait ta louange n'aspire , Achève ton ouvrage au bien de cet empire , Et nous rends l'embonpoint comme la guérison 2.
Page 261 - Que mon fils ait perdu sa dépouille mortelle, Ce fils qui fut si brave, et que j'aimai si fort, Je ne l'impute point à l'injure du sort, Puisque finir à l'homme est chose naturelle. Mais que de deux marauds...

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