Mémoires et lettres de Madame de Maintenon: Lettres de Madame de MaintenonJ.E.Dufour et P. Roux, 1778 |
Table des matières
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Expressions et termes fréquents
affez affure aimer ainfi au-deffus auffi avez avoit ayez befoin bonnes œuvres c'eft c'eſt caufe ceffe charité Chartres chofes cœur complaifance Concile de Trente confeils confiance confidérable confolation connoiffez crainte defir defirs Dieu diffipation efpérance efprit eft bon eſt état êtes étoit faffe fage fageffe faifant fainte falut fanctification fans fanté fecours fecret felon femble fenfible fentiments fera feroit fervir feul fidele fiecle foibleffe foient foin foit folation font fouf fouffrance fouffrir foulager fous foutenir fouvent fouverain François de Sales fuis fujets G LETTRE gloire grace j'ai j'efpere jamais joie jufqu'à juftes juftice l'amour l'efprit l'Eglife l'Evangile laiffe LETTRE lorfque lumiere Madame Maintenon maniere Meffe ment mife Minif monde n'eft néceffaire pable paffe paix paroles patience péché pefante penfer perfection perfévérance perfonne piété plaifir préfent priere puiffe raifon redditions refte rien s'eft Seigneur tion trifte trifteffe vertu vous-même yous zele
Fréquemment cités
Page 76 - ... quoiqu'elles soient incommodes et dissipantes, il n'ya qu'à les souffrir en paix. C'est une grande consolation, de pouvoir penser que Dieu se cache sous l'importun, comme il se cache sous les amis les plus édifiants. Sous la figure de l'importun, il faut regarder Dieu qui fait tout, et qui n'est pas moins attentif à nous mortifier par l'importunité, qu'à nous instruire et à nous toucher par les bons exemples.
Page 27 - JE suis fâché de n'avoir pas su que vous vous appelez Françoise, avant de dire la messe. Je souhaite que vous ayez toute la petitesse, le détachement, le renoncement à vous-même, le pur amour dont votre bon patron vous a donné l'exemple. M.
Page 76 - ... à exciter dans nos cœurs une faim plus grande de Dieu , pendant qu'il semble s'éloigner de nous à cause de cette agitation. Ce n'est pas qu'il faille s'agiter et s'exposer jamais , par son propre choix , aux compagnies qui dissipent.
Page 58 - Sur la fenfibilltt permife aux Chrétiens, VOus n'êtes point appellée , Madame , à l'indifférence : ceux que Dieu a fait naître pour les autres , ne doivent point s'étudier à s'avancer dans cette vertu : il faut qu'ils...
Page 150 - Consolez-vous de ces imperfections, lui écrivait l'évêque de Chartres, par les grandes perfections que Dieu lui a données : il a une grande foi, beaucoup de fermeté pour le bien, beaucoup de conscience selon ses lumières, et un cœur fort droit avec une grande douceur et bien de la sagesse Je ne puis croire qu'un homme de tant de prières, à qui Dieu a donné une amie si fidèle et si chrétienne comme par un miracle, ne devienne à la fin un homme nouveau. Ne vous découragez...
Page 76 - L'importun que Dieu nous envoie sert à rompre notre volonté, à renverser nos projets, à nous faire désirer avec plus d'ardeur le silence et le recueillement, à nous détacher de nos arrangements, de notre repos, de nos commodités et de notre goût, à humilier notre esprit pour l'accommoder à celui...
Page 306 - ... et le prix de ses travaux et de ses pratiques passées. Ici-bas, nous devons mourir au péché, nous devons marcher dans une vie nouvelle, les membres de notre corps ne doivent plus être des armes d'iniquité, et nous devons nous donner à Dieu comme...
Page 273 - Je ne puis croire qu'un homme de tant de prières, à qui Dieu a donné une amie si fidèle et si chrétienne comme par un miracle, ne devienne à la fin un homme nouveau. Ne vous découragez donc pas ; travaillez en paix, avec circonspection, mais sans relâche, à cette œuvre excellente que Dieu vous a confiée...
Page 106 - ... sans nécessité : il ne faut point considérer le mauvais sans le bon ; il faut toujours se souvenir de ce que Dieu peut faire d'un moment à l'autre dans la plus vile des créatures , rappeller les...
Page 219 - C'est là qu'elle s'établit en effet, et pour garder ce qu'elle avait su acquérir, et pour gagner la gloire future : « Ce qui me console, Madame », lui écrit Godet des Marais, « c'est que votre volonté ne change pas : vous êtes troublée, tentée, agitée, mais vous n'y consentez pas, vous roulez toujours sur le même pivot, ou, pour parler selon le langage de l'Écriture, Dieu vous fait la grâce d'être toujours enracinée en lui. C'est là le fruit des bonnes œuvres : elles donnent à...