Mémoires de l'Académie des sciences, des lettres et des arts d'Amiens, Volumes 35 à 36

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Académie des sciences, des lettres et des arts d'Amiens., 1889

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Fréquemment cités

Page 372 - Mon âme a son secret, ma vie a son mystère, Un amour éternel en un moment conçu : Le mal est sans espoir, aussi j'ai dû le taire, Et celle qui l'a fait n'en a jamais rien su. Hélas! j'aurai passé près d'elle inaperçu, Toujours à ses côtés, et pourtant solitaire; Et j'aurai jusqu'au bout fait mon temps sur la terre, N'osant rien demander et n'avant rien reçu.
Page 61 - Nel mezzo del cammin di nostra vita, Mi ritrovai per una selva oscura Che la diritta via era smarrita.
Page 63 - E come quei che con lena affannata Uscito fuor del pelago alla riva, Si volge all'acqua perigliosa e guata; Così l'animo mio che ancor fuggiva, Si volse indietro a rimirar lo passo, Che non lasciò giammai persona viva.
Page 372 - N'osant rien demander et n'ayant rien reçu. Pour elle, quoique Dieu l'ait faite douce et tendre, Elle ira son chemin, distraite, et sans entendre Ce murmure d'amour élevé sur ses pas; A l'austère devoir pieusement fidèle, Elle dira, lisant ces vers tout remplis d'elle : « Quelle est donc cette femme ?
Page 220 - Quand on voit le style naturel, on est tout étonné et ravi; car on s'attendait de voir un auteur, et on trouve un homme.
Page 221 - Ah! si vous aviez vu comme j'en fis rencontre, Vous auriez pris pour lui l'amitié que je montre. Chaque jour à l'église il venait , d'un air doux , Tout vis-à-vis de moi se mettre à deux genoux.
Page 62 - Guardai in alto, e vidi le sue spalle Vestite già de' raggi del pianeta, Che mena dritto altrui per ogni calle. Allor fu la paura un poco queta, Che nel lago del cor m...
Page 342 - Dieu clément te guide ; Tu n'anéantis pas , tu délivres : ta main , Céleste messager, porte un flambeau divin : Quand mon œil fatigué se ferme à la lumière...
Page 156 - D'être au collège un bel esprit mondain, Et dans le monde un homme de collège ; Gresset dévot ; longtemps petit badin, Sanctifié par ses palinodies, II prétendait avec componction Qu'il avait fait jadis des comédies, Dont à la Vierge il demandait pardon. — Gresset se trompe, il n'est pas si coupable : Un vers heureux et d'un tour agréable Ne suffit pas ; il faut une action, De l'intérêt, du comique, une fable, Des mœurs du temps un portrait véritable, Pour consommer cette œuvre du...

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