s'il contient deg matières étrangères, il se soldifio au feu ; dans le cas contraire il sa liquéfie. Précipité des matières étrangères insolubles. MIEL Cette analyse ne peut être faite que par un chimiste habile. Le miel traité par trangères. quarante-huit passe la liqueur au travers d'un linge espèce de fraude. On traite de la me- de baryum. cyanure jauno en dis. PAIN (**) Si lo pain contient de l'alun,il se formera un précipité dans les deux cas; si au contraire il est pur,il n'y aura aucun précipité. S'il en résulte au bout de quelques instants une coloration rose-jaunâtre, la présence du sulfate de cuivro n'est pas douteuse. (*) La présence des farines de segle, de haricots, de maïs, se dénote encore par le goût et l'odeur spéciale que prend le pain où ces farines entrent en proportion 00table ; à ce double indice s'ajoule un phénom ne singulier, c'c que les pains faits avec des farines mélangées durcissent presque toujours plus vite que les pains de bonne farine de fromont : le'marron d'inde, la pomme de terre, les haricots, lo riz, sont les substances qui accélèrent le plus le durcissement. (**) Un mode de sophistication fort commun et que tout le monde peut reconnaitre, c'est l'excès de la proportion d'eau nécessaire à la panification, et qu'une cuisson incomplète ou précipitée retient dans la mie pour faire poids. !! óst évident qu'une limite doit être posée aux boulangers pour la quantité d'eau moyennement admissible dans la confection du pain. Un boulanger qui donne un poids d'eau en place d'un poids de pain, frappe toujours la bourse du consommateur ; il frappe la bourse et la santé, lorsque le consommateur est paurre et qu'il ne mange pas de pain à son appét Le pain est sujet à une altération spontanée qu'on appelle moisissure. Cette allération qui paraît constituée par des végétaux microscop ques d'un gris soyeux, d'un beau vert ou d'un jaune orange. est le plus ordinairement dûe au séjour du pain daus un lieu humide. Il est dangereux de faire usage du pain inoisi, ot il poul en résulter des empoisonnements. (*) Lo sulfate de soude meló en proportion notable au sel marin, le rend amer, efflorescent à l'air. (**) Ce mode d'expérimenter peut encore servir à dénoncer les susstances insolubles, telles que le grès et le sablon, qui seraiett mélées au sel dans le but de l'allonger. (*) Pour augmenter le poids du thé, on introduit quelquefois dans les feuilles fraiches, avant qu'elles soient roulées, une espèce de sable ferrugineux qui contient des cristaux de fer qu'on peut facilement reconnaitre à l'aide d'un aimant. (**) Le vinaigre vendu dans le commerce contient souvent des substances étrangères nuisibles à la santé. Les fabricants et les marchands de vinaigre sous prétexte d'augmenter la force ou la qualité de ce liquide, sont dans l'usage d'y introduire des acides minéraux ou des mèches soufrées qui, lors de leur conbustion, produisent l'acide sulfurique L'usage intérieur du vinaigre contenant de l'acide sulfurique est nuisible à la santé, et l'emploi de cet acide dans le vinaigre esi puni par la loi du 27 mars 1851. Il y a aujourd'hui plusieurs recolles pour produire des vinaigres fatices c'est-à-dire, sans vin Ces innovations sont permises à la science lorsqu'il est bien constaté qu'elles ne sont pas de nature à compromettre la santé des consommateurs; mais alors ces vinaigres doivent etre vendus comme vinaigres factices et non pour du vinaigre naturel de vin. Addition d'eau, de cidre,de poiré, d'alcool, de sucre, de mélas. se, d'acides tartriques, acétiques ettanniques, de craie,de plâtre, d'aJun,de sulfate de fer, de carbonate de po. lasse,de carbonate de soude,de matières coloranles étrangères, d'amandes amères,de feuilles de laurier ce rise ou de la litharge. l'iode que l'on yajoulera aprèsun complet refroidissement du liquide. La coloralion bleue doitêtre intense. Quelques gouites de nitrate d'argent versées sur un peu de vinaigre placé dans un verre, suffisent pour constater la présence du seldans levinaigre. Le degré de cet alcool élant mesuré au moyende l'alcoomètre centésimal, on divise ce degré par trois, et l'on a pourquotient la quantiié d'alcool absolu renfermé dans le vin. La matière colorante devientverdåtre par le contact des alcalis; la teinte varie suivant l'âge du vin,mais il ne se forme pas de précipité; l'ammoniaque donne lamême leinle; l'alun fournit unprécipité gris sale. Pour déterminer la proportion de l'alcool,on mesure troisvo. lumes du vin à essayer et on en retire un de produit alcoolique, opération que l'on fait au moyen d'un petit alambic en cuivre. Pour reconnaître la proportion du tartre, on évapore du vin en consistance d'extrait, et l'on traite par l'alcool à 82. centés. Après avoir calciné le produit dans un creuset, on en fait l'essai alcalimétrique avec l'acide sulfuri. quo:1 gramme de bitartrate de potasso sature exactement ge 75 d'acide sulfurique préparé avec 100 gr. acide à 66°, et 1 800 d'eau distillée On introduit 5 à 6 gramınes de vin sus. pect dans un flacon ordinalre de 30grammes de capacité. On ajoute 8 à 10 gouttes d'ammoniaque et l'on remplit le flacon aux trois quarts d'éther ordinaire des pharmacies. On agite vivement et l'on abandonne le mélange au repos pendant 3 à 4 minutes. On décante une partie de cet éther dans un autre flacon et on ajoute de l'acide acétique jusqu'à réaction acide ; si le vin contient de la fuchsine, on voit se former fond couche aqueuse plusoumoins colorée en rose. La fuchsine est transformée dans cette manipulation en rosaniline incolore, que l'étber enlève; l'acide acétique transforme de nouveau la rosaniline en un sel coloré qui tombe au fond de l'eau. au une |