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je soutiens que les hommes sont tout dans un gouvernement. Je repousse le système du milieu politique suivi par les ministres. Discours sur l'existence d'une faction, sur son influence en Europe, et sur ses vœux clairement énoncés.

CHAPITRE VI.

Pag. 87

Citation d'une pensée remarquable de M. Royer-Collard sur la souveraineté du peuple. Paroles qui me sont adressées par M. Benjamin Constant. Ma réponse. Comment le Moniteur était rédigé en 1792. Le parti libéral attaque toujours les royalistes, rappelle avec dérision l'amnistie accordée aux militaires qui avaient suivi le roi à Gand, étend son acharnement jusqu'à l'ancienne gloire de la France. Je lui réponds, et je cite la Campagne mémorable de Turenne en 1674. Nouvelle maxime des circonspects : union et oubli.

CHAPITRE VII.

116

Nouvelles preuves de l'existence d'une faction fortifiée par le gouvernement. Les ministres demandent la censure. Je suis nommé membre et rapporteur de la commission.

CHAPITRE VIII.

144

Graves inconvénients des Constitutions écrites. Elles sont un sujet de disputes interminables. Une Constitution écrite ne peut avoir de durée. On aurait pu néanmoins gouverner avec la Charte. Mais comment? Ma demande d'un comité sur le commerce et l'industrie. Proposition inconvenante sur les préfets. Je la combats. Le ministère diminue lui-même la considération des préfets, et leur ôte ainsi le plus grand moyen de servir le trône. Mon discours sur la marche du ministère. 166

CHAPITRE IX.

Session de 1822. Adresse de la Chambre des députés, improuvée par Louis XVIII. Discours de M. Delalot. Les ministres demandent la censure pour cinq ans. Je suis président et rapporteur de la commission. Elle avait des membres du côté droit, du centre et du côté gauche. Mon rapport est adopté par elle à l'unanimité. Il demandait fortemnent une loi spéciale sur les

journaux. Les ministres, instruits de cette unanimité, se retirent la surveille du jour où le rapport devait être fait à la Chambre. Nouveaux ministres.

CHAPITREX.

Pag. 208

Marche du nouveau ministère. Il s'attache au parti royaliste; il abandonne le funeste système de la bascule. Questions sur l'armée et ses dépenses. Congrès de Vérone. Retraite de M. Montmorenci, remplacé par M. de Chateaubriand. Guerre d'Espagne. Ses suites. Commission d'enquêtes sur les approvisionnements de l'armée. Je suis un des membres de cette commission. Conduite envers le roi d'Espagne, après son rétablissement. 220

CHAPITRE X1.

Nouvelles élections du Calvados en 1824. Je suis député de ce département. Le ministère a une grande majorité. Les libéraux sont réduits à quinze ou seize. Ce fut un malheur. Il amena la division des royalistes. Discours inconvenants sur les dons offerts pour l'acquisition de Chambord. Je le repousse, en citant l'immense patrimoine qu'Henri IV a joint à la couronne. Commerce, colonies. Conduite remarquable de la faction. Elle élève les facultés industrielles pour s'en faire un appui. Elle prépare ainsi la révolution de 1830.

248

CHAPITRE XII.

Avènement de Charles X au trône. Je suis chargé du rapport sur la liste civile. La division augmente entre les royalistes. Traité de Saint-Domingue. Plan proposé pour reprendre Saint-Domingue, avant le traité qui l'a cédé. La Chambre élective demande des débouchés pour le commerce. C'est la révolution qui a détruit le commerce de la France et augmenté celui de l'Angleterre.

CHAPITRE XIII.

272

Négociations avec l'Angleterre pour la reconnaissance des provinces révoltées de l'Amérique espagnole.

CHAPITRE XIV.

303

Loi relative à la restitution des biens des émigrés. Je suis nommé

FIN DE LA TABLE DU QUATRIÈME ET DERNIER VOLUME.

LIVRE VII.

DEPUIS LE MOIS DE MAI 1816, JUSQU'A LA RÉVOLUTION DE 1830.

CHAPITRE PREMIER.

Considérations sur la marche du gouvernement
en 1816, et jusqu'en 1820.

JE poursuis le dessein de rechercher les causes de nos révolutions.

Je commencerai la suite de cet ouvrage par déclarer que dans mon opinion personnelle, souvent écrite, et répétée à la tribune, quand il existe une faction dans un Etat monarchique, quand elle s'accroît, se fortifie, et triomphe en

fin, ce n'est point aux factieux qu'il faut en attribuer la cause, mais aux ministres. Demander, sous un gouvernement imprévoyant et faible, qu'il n'y ait point de factieux, c'est demander que touts les hommes aient toutes les vertus imaginables, et même qu'ils ne prennent aucun intérêt à ce qui se passe sous leurs yeux, c'est demander une chose impossible. Je me rappelle que soutenant un jour cette opinion devant M. Malouet, de l'Assemblée constituante, il m'interrompit pour me dire: Vous ne croyez donc pas à la vertu? Je lui répondis: Je prends cette expression dans le sens des Romains. La vertu est la force. Je crois à la force mâle, constante des factieux pour renverser le gouvernement; et lorsqu'ils auront réussi, leur conduite sera honorée du nom de vertu. Je crois aussi à la force des royalistes, si le gouvernement marche à leur tête; à leur impuissance, si le gouvernement les abandonne; et s'ils succombent, leur vertu sera flétrie du nom d'imbécillité politique.

Je reviendrai souvent sur les fautes de mon parti. Je suivrai la maxime de Fénélon relative aux répétitions: «Il ne faut retrancher aucune des

((

répétitions par lesquelles il est essentiel de ra<< mener souvent le lecteur au point qui décide «<lui seul de tout. » C'est au parti royaliste qu'un

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