DES PRINCIPALES MATIÈRES Contenues dans les Considérations sur les mœurs. ACTIONS, leurs principes, page 117; suffisent-elles Air noble, ce qu'il étoit dans l'enfance de la nation, 156; ce qu'il est aujourd'hui, 151. Alcibiade, son caractère n'est pas rare en France, 76: Ambitions d'aujourd'hui, leurs principes, 154: Ame. Voyez Facultés. Amour (l') et le mépris n'ont jamais eu le même objet à Amour-propre, un de ses effets, gr; ses causes, 216; sa Arts ou métiers de première nécessité, peu estimés, 256. Auguste, crainte qu'il inspiroit à ses panegyristes, 99. Beaux-Esprits. Voyez Esprit. Bienfaiteur, ce qu'il est, 262; le bienfait tombe rarement Bien public, ceux qui l'aiment ont peu d'amis et beaucoup de liaisons, 247. Bonheur, son plus grand avantage, 237. Bon ton, en quoi il consiste, i65. Bullion, surintendant, magnifique scandale qu'il a don Caractère (le), ce qu'il est, 230. Voyez Esprit, Finesse. Opposition du caractère et de l'esprit, 234; le caractère trop vif nuit quelquefois à l'esprit juste, 235; caractères violens, 336; l'âge, la maladie, l'ivresse changent le caractère, 337 et 338. Cas où l'on décide du prix des choses matérielles, 255. · Célébrité, ce qui la procure, 126; réduite à sa valeur réel le, elle perdroit bien des sectateurs, 129. Voyez Considération, Réputation. Choses, proportion dans laquelle nous les prisons, 264. Cœur (le) a des idées qui lui sont propres, 111. Colère, ce qu'elle est, 252. Commerçans, hommes estimables et nécessaires à l'état, 194; l'estime qu'ils font de leur état est d'accord avec la raison, 195; on ne doit les confondre avec les marchands, ibid. pas Conscience. Voyez Sentiment intérieur. Considération, elle diffère de la célébrité, ce qu'elle est, 142; comment on l'obtient, comment on l'usurpé, 143. Courage d'esprit, de cœur, leurs effets, 147 et 148. Courtisans, ce qu'ils sont, 170. Crédit, ce qu'il est, 152; ses principes, 179. Criminels d'état, pourquoi les nobles victimes qu'un crime conduit sur l'échafaud, n'impriment point de tache à leur famille, 107. Critique, qualités qu'elle exige, 220. D. Dissimulation, espèce de dissimulation permise, 93. Écrivains blamables, 84. E. Education, on trouve parmi nous beaucoup d'instruction; peu d'éducation; quelle est l'éducation qui devroit être générale et uniforme, 78 et 79; effets d'une éducation raisonnée, 88. Envie, ses effets, 132. e Espèce, terme nouveau, il y en a de toute classe, 143. Esprit, son avantage, 198; deux sortes de beaux-esprits; 199; le bel-esprit est celui qui inspire le plus d'amourpropre, 217; l'esprit est moins estimé que la vertu; pourquoi, 204; le goût du bel-esprit n'est-il pas trop répandu? d'où vient la vanité qu'on tire du bel-esprit, 211; d'où vient l'opinion avantageuse qu'on a dų bel-esprit, ce qui rend le bel-esprit si commun, 218; les beaux-esprits ne sont pas pour cela capables de toutes les autres perfections, 223; l'esprit est une faculté de l'âme qu'on peut comparer à la vue, 230; il y a des esprits du premier ordre, que l'on confond quelquefois avec la sottise, 231; aspects sous lesquels la dépendance mutuelle de l'esprit et du caractère peut être envisagée, 233. Esprit de lumière; ses effets, 226. Estime, ce qu'elle est, 242. Étourderie, preuve très-équivoque de la franchise, 140. F. Facultés de l'âme, à quoi elles se réduisent toutes, 78 et 240. Fausseté (la) a un air de respect dans les occasions où la vérité seroit une offense; pourquoi, 92. Finance, cas où elle ne seroit pas méprisée, 184; elle ne peut l'être par les gens de condition, 188. Financiers (les) du dernier siècle, 182; quelle est leur administration, 185; ce qu'ils sont, 195. Finesse de caractère, finesse d'esprit; en quoi elles diffè rent, 232; la finesse est un mensonge en action, ibid. Force, son effet chez les peuples barbares et chez nous, 216. Fortunes, il y en a peu qui ne tombent dans quelques maisons distinguées, 186. Fouquet, surintendant, fête qu'il a donnée, comment on la considéra, 123; gens de lettres qui, après sa disgrâce, lui restèrent attachés ; 206. Foux, fonction à laquelle suppléoient ceux que les princes avoient autrefois à leur cour, 97; combien et pourquoi la suppression de cette charge, qui pourroit être exercée par un honnête homme, est dommageable, 98. François, différence et opposition des mœurs entre la capitale et les provinces, 71; grand défaut des François, 74; leur mérite distinctif, 75; le François est l'enfant de l'Europe, 76; il est celui de tous les peuples dont le căractère a éprouvé le moins d'altération, 160; caractère propre des François, ibid. G. Gouvernemens anciens, ce qui contribue à les faire admi rer, 109. Gouvernement, esprits nécessaires ou nuisibles dans les grandes affaires du gouvernement, 225. Grâce, ce qu'elle est, 262. Grands seigneurs, quel étoit le grand seigneur autrefois, 145; quel il est aujourd'hui, 148. Guillaume III, son mot sur Newton, 224. H. Haine (la), ce qu'elle est, 240. Heinsius, grand pensionnaire de Hollande, ruine sa patrie, 153. Hommes (les), inconséquens dans leurs actions; pourquoi, 64; il est faux et dangereux de dire que l'homme ne peut produire rien d'estimable, 67; objet de l'examen des devoirs et des erreurs des hommes, 74; on juge les hommes sur leur état, leur éducation, leur situation, feurs lumières, 104; tel homme trouve le secret de n'être pas déshonoré par l'action la plus blâmable, 120; quel est l'homme le plus dangereux dans nos mœurs, 162; les hommes ne sont jamais plus jaloux de leurs avantages que lorsqu'ils les regardent comme leur étant personnels, 217; il n'est pas surprenant qu'un homme d'esprit soit trompé par un sot, 233; pourquoi l'on reproche tant de fautes aux gens d'esprit, 237; hommes faits pour la renommée, 126; les hommes en place, en crédit, ont peu d'amis, et ne s'en embarrassent guère, 154; leurs principaux moteurs, 157; hommes aimables, 161; sociables, ibid.; de lettres, 163; de cour, 170 et 201; du monde, 120; de fortune, 190. |