Œuvres de Monsieur de Fontenelle,: des Académies, françoise, des sciences, des belles-lettres, de Londres, de Nancy, de Berlin, & de Rome, Volume 4

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Chez les Libraires associés., 1766

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Page 60 - Pourriez-vous bien encor ne vous pas croire heureux ; Mais n'ayons point d'amour , il est trop dangereux. Je veux bien vous promettre une amitié plus tendre Que ne serait l'amour que vous pourriez prétendre ; Nous passerons les jours dans nos doux entretiens, Vos troupeaux...
Page 226 - Mon cœur s'eft engagé fur l'apparence vaine Des feux que tu feignis pour moi ; Et je veux l'en punir en m'impofant la peine D'en aimer un autre que toi.
Page 178 - On veut qu'ils soient intelligibles, on veut qu'ils soient justes, on veut qu'ils concluent. On aura la malignité de démêler la moindre équivoque, ou d'idées, ou de mots; on aura la dureté de condamner la...
Page 171 - Les siècles ne mettent aucune différence naturelle entre les hommes. Le climat de la Grèce ou de l'Italie, et celui de la France, sont trop voisins pour mettre quelque différence sensible entre les Grecs ou les Latins et nous. Quand ils y en...
Page 184 - Quand nous aurons trouvé que les Anciens ont atteint, sur quelque chose, le point de la perfection, contentons-nous de dire qu'ils ne peuvent être surpassés: mais ne disons pas qu'ils ne peuvent être égalés; manière de parler très-familière à leurs admirateurs.
Page 167 - Fontenelle s'exprime ainfi fur ce fujet : « Toute la queftion de la prééminence entre les » anciens & les modernes étant une fois bien entendue, » fe réduit à favoir , fi les arbres qui étaient autrefois » dans noscampagnesétaientplusgrandsqueceuxd'au
Page 183 - ... ne conserver aucun respect pour leurs grands noms, n'avoir aucune indulgence pour leurs fautes, les traiter enfin comme des Modernes. Il faut être capable de dire ou d'entendre dire sans adoucissement, qu'il ya une impertinence dans Homère ou dans Pindare; il faut avoir la hardiesse de croire que des yeux mortels peuvent apercevoir des...
Page 60 - ... chers que les miens. Si de vos fruits pour moi vous cueillez les prémices , Vous aurez de ces fleurs dont je fais mes délices. Notre amitié peut-être aura l'air amoureux; Mais n'ayons point d'amour : il est trop dangereux. Dieux ! disait le berger, quelle est ma récompense ? Vous ne me marquerez aucune préférence. Avec cette amitié dont vous flattez mes maux, Vous vous plairez encore au chant de mes rivaux.
Page 169 - Voilà des différences aussi pour les esprits. Les différentes idées sont comme des plantes ou des fleurs qui ne viennent pas également bien en toutes sortes de climats. Peut-être notre terroir de France...
Page 354 - Je ne sais cependant comment l'amour a fait , II faut qu'il ait long-temps médité son projet ;: Mais enfin il est sûr qu'il m'a trouvé Clarice, Semblable à mon idée , ayant les mêmes traits: Je crois , pour moi , qu'il me l'a faite exprès. Oh ! que l'amour a de malice ! LES JEUX OLYMPIQUES.

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