CHAP. XIV. De l'orthographe. 37 Regle générale sur l'orthographe des voyelles nasales. 377 Observations sur l'orthographe des noms. 377 Noms de nombre. 380 Observations sur l'orthographe des Verbes.381 Imparfait de l'indicatif. Conditionnel présent. Présent du subjonctif. 382 382 382 383 384 384 384 384 Imparfait du subjonctif. Observations sur l'orthographe de quelques mots et sur l'usage de quelques lettres. 385 La ou là. 385 De l'j et de l'v consonnes, distinguées de l'i et de l'u voyelles. 395 De l'y grec. 395 Du z. 398 Lettres doubles. 400 Mots terminés en al, ale, et alle. 407 Mots terminés en ate et atte. 407 407 408 408 410 Mots terminés en ol, ole, et olle. 4IC 4IC 411 426 CHAP. XVI. De la ponctuation, et de quelques figures dont on se sert en écrivant. 427 CHAP. XVII. De la prononciation. 440 Observations générales. 441 Observations particulieres. 450 ABRÉGÉ des Regles de la Versification Françoise. 454 Art. I. De la Structure des Vers. 455 Des différentes sortes de Vers. 455 De l'e muet à la fin des mots. 457 Rencontre des Voyelles. 458 Des Voyelles qui forment ou ne forment pas de Diphthongues. 461 Enjambement des Vers. 464 Transposition des mots. 464 Mots à éviter dans les vers. 466 De la Césure. Des Licences de la Versification. 467 47 I Art. II. De la Rime. 473 De la Rime masculine et féminine. 474 De ce qui suffit ou ne suffit pas pour larime. 475 En quelles occasions il faut faire accorder la rime avec l'orthographe. Rime d'un mot avec lui-même. Rime d'un simple avec son composé. Rime de l'é fermé avec l'è ouvert. 480 482 482 482 Rime des voyelles longues avec les voyelles breves. 483 Rime des Hémistiches. 484 Retranchement de l's dans certains verbes. 485 Art. III. Du mélange et de la combinaison des vers les uns à l'égard des autres. Regles pour les stances du nombre pair. 487 490 491 491 492 493 493 Des Stances. 1. Stances de quatre vers. II. Stances de six vers. III. Stances de huit vers. IV. Stances de dix vers. Reglespour les Stances de nombre impair. 494 1. Stances de cinq vers. 494 II. Stances de sept vers. 494 III. Stances de neuf vers. 494 De quelques ouvrages composés de Stances.495 Du Sonnet. 495 Du Rondeau. 497 De l'Epigramme. 498 Du Madrigal. 499 Des Vers libres. 499 Fin de la Table. PRINCIPES CHAPITRE PREMIER, CONTENANT quelques réflexions préliminaires sur la Grammaire en général, sur les mots, les syllabes, les voyelles, les diphthongues, les consonnes, et les parties du discours. ARTICLE PREMIER. De la Grammaire en général, des mots et des syllabes. DEMANDE. QU'ENTENDEZ-VOUS par le mot Grammaire? RÉPONSE. J'entends l'art de parler et d'écrire correctement. D. Qu'est-ce que parler? R. C'est exprimer ses pensées par le moyen de la voix. D. Qu'est-ce que les pensées? R. C'est tout ce qui se passe dans notre esprit ce qui comprend tant les actions et opérations de l'esprit, que les différents sentiments et mouvements de l'ame. ་ D. Quelle distinction générale peut-on faire de ce qui se passe dans notre esprit ? R. Nous commençons par concevoir simplement les choses, soit d'une maniere purement intellectuelle, soit avec des images corporelles. Ensuite nous combinons ces conceptions par leurs différents rapports, ou pour les unir, ou pour les séparer, ou pour les comparer, ou pour les modifier de quelque maniere que ce soit. Ainsi on distingue d'abord dans ce qui se passe dans notre esprit, les objets de nos pensées, qui sont les idées ; et les formes ou les manieres de nos pensées, qui en sont les différentes combinaisons, ou qui sont les différentes vues sous lesquelles elles peuvent être considérées : ce qui se fait presque toujours par des jugements. Les idées et les jugements sont donc les principales opérations de notre esprit, et celles dont la connoissance est nécessaire pour l'inteligence des principes de la Grammaire. D. Qu'est-ce donc que les idées ? , R. C'est ce qui se passe dans notre esprit lorsqu'il se représente simplement les objets ou Les choses intellectuelles ou corporelles, sans en former aucun jugement comme lorsque nous nous représentons Dieu, la durée, la vertu, la terre, le soleil, un arbre, un rond, un quarré, etc. D. Qu'est-ce que les jugements? R. Ce sont les actions de notre esprit, lorsqu'il assemble plusieurs idées, pour assurer que l'une convient à l'autre, ou que l'une ne convient pas à l'autre. D. Rendez-moi cette réponse plus claire par quelques exemples. |