Mémoires concernant l'histoire: les sciences, les arts, les mœurs, les usages, &c. des Chinois, Volume 4

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Charles Batteux, Louis George Oudart Feudrix de Bréquigny, M. de Bréquigny (Louis-Georges-Oudard Feudrix)
Nyon, 1779
 

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Fréquemment cités

Page 36 - ... multiple qui renferme toutes les vertus, universelle € embrassant tout depuis l'empereur jusqu'au dernier de ses sujets, ne commençant ni ne finissant à personne. > « 0 immensité de la piété filiale, s'écrie Tseng-tseu, que tu es admirable! Ce qu'est la régularité des mouvements des astres pour le firmament, la fertilité des campagnes pour la terre, la piété filiale l'est constamment pour les peuples.
Page 350 - génie du commerce est un génie à part , comme « celui des lettres, du gouvernement, de la guerre « et des arts ; peut-être même pourrait-on dire qu'il » embrasse, à certains égards, toutes les espèces de
Page 346 - Il n'est pas moins évident que> le gouvernement veillant à ce que la totalité de l'argent qui circule dans l'empire soit proportionnée à la valeur et à la quantité des échanges innombrables du commerce, l'argent qu'on enlève à' cette circulation par des réserves diminue la facilité, l'uniformité et la continuité des échanges en proportion de sa quantité.
Page 475 - Mongonlts qui habitent ce pays, porte qu'on a dit de tout temps, que, dans la haute antiquité, les eaux du déluge avaient inondé cette plage et qu'après s'être retirées, les endroits, où elles étaient, avaient paru couverts de sable.
Page 351 - Quoique le commerce soit infiniment nécessaire à l'Etat, l'administration, qui fait tant de dépenses pour faciliter les études et former par là des sujets propres aux affaires, ne fait rien pour ceux qui ont le génie du commerce, pour les aider à le déployer : le haut intérêt de l'argent supplée à cette espèce d'oubli; quelque pauvre que soit un jeune homme, s'il a de la...
Page 393 - La fatale néceffité d'avoir la petite Vérole ou dans l'enfance ou dans un âge plus avancé , fit imaginer à un Médecin d'aller au-devant de fes coups, pour ainfi dire , par l'inoculation, afin de vaincre fa malignité, en s'y préparant. Le premier fuccès de cette tentative finguliere etonna la Médecine & enthoufiafma le public. On crut ici fur la fin du dixieme fiecle que l'inoculation qu'on venoit d'imaginer pour le petit-fils du Prince Tching-fùing , alloit fermer pour jamais tous les...
Page 10 - Le meurtrier de votre pere ne doit pas refter fous le ciel avec vous ; il ne faut pas mettre les armes bas , tandis que celui de votre frere vit encore, & vous ne pouvez pas habiter un même Royaume avec celui de votre ami.
Page 174 - Tchong-tsee, je t'en prie, ne viens pas dans notre hameau ; ne romps plus les branches de nos saules. Je n'oserais t'aimer ; la crainte de mon père et de ma mère me retient.
Page 325 - Or le luxe, qui est l'abondance du superflu chez certains citoyens, suppose le manque du nécessaire chez beaucoup d'autres. Plus les riches mettent de chevaux à leurs chars, plus il ya de gens qui vont à pied ; plus leurs maisons sont vastes et magnifiques, plus celles des pauvres sont petites et misérables ; plus leurs tables se couvrent de mets, plus il ya de gens qui se trouvent réduits uniquement à leur riz.
Page 325 - L'argent qui entre par le commerce n'enrichit un royaume qu'autant qu'il en sort par le commerce. Il n'ya de commerce longtemps avantageux que celui des échanges nécessaires ou utiles.

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