Französischer Euphemismus

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Mayer & Müller, 1904 - 172 pages

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Page 164 - L'amour, pour l'ordinaire, est peu fait à ces lois, Et l'on voit les amants vanter toujours leur choix. Jamais leur passion n'y voit rien de blâmable, Et dans l'objet aimé tout leur devient aimable ; Ils comptent les défauts pour des perfections, Et savent y donner de favorables noms.
Page 155 - Je disais, en voyant des vers de sa façon, Qu'il faut qu'un galant homme ait toujours grand empire Sur les démangeaisons qui nous prennent d'écrire ; Qu'il doit tenir la bride aux grands empressements Qu'on a de faire éclat de tels amusements ; Et que, par la chaleur de montrer ses ouvrages, On s'expose à jouer de mauvais personnages.
Page 165 - L'orgueilleuse a le cœur digne d'une couronne; La fourbe a de l'esprit, la sotte est toute bonne; La trop grande parleuse est d'agréable humeur, Et la muette garde une honnête pudeur. C'est ainsi qu'un amant dont l'ardeur est extrême, Aime jusqu'aux défauts des personnes qu'il aime.
Page 164 - La pâle est aux jasmins en blancheur comparable ; La noire à faire peur, une brune adorable; La maigre a de la taille et de la liberté; La grasse est, dans son port, pleine de majesté; La malpropre sur soi, de peu d'attraits chargée...
Page 106 - ALAIN C'est justement tout comme, La femme est en effet le potage de l'homme; Et quand un homme voit d'autres hommes parfois, Qui veulent dans sa soupe aller tremper leurs doigts, II en montre aussitôt une colère extrême.
Page 164 - La pâle est aux jasmins en blancheur comparable; La noire à faire peur une brune adorable; La maigre a de la taille et de la liberté; La grasse est dans son port pleine de majesté...
Page 1 - Wie ganzen Nationen Eine Sprache eigen ist, so sind ihnen auch gewisse Lieblingsgänge der Phantasie, Wendungen und Objekte der Gedanken, kurz ein Genius eigen, der sich, unbeschadet jeder einzelnen Verschiedenheit, in den beliebtesten Werken ihres Geistes und Herzens ausdruckt.
Page 6 - JOURDAIN. Par ma foi ! il ya plus de quarante ans que je dis de la prose sans que j'en susse rien ', et je vous suis le plus oblige du monde de m'avoir appris cela.
Page 121 - C'est faire saluer les gens sans cérémonie, disje aussi gaiement que je pus. Cette mauvaise plaisanterie, vu la circonstance, parut excellente. — Je vous félicite, reprit le capitaine, vous n'aurez rien de plus, et vous commanderez une compagnie ce soir; car je sens bien que le four chauffe pour moi. Toutes les fois que j'ai été blessé, l'officier auprès de moi a reçu quelque balle morte, et, ajouta-t-il d'un ton plus bas et presque honteux, leurs noms commençaient toujours par un P.
Page 34 - Et le plus ancien lieutenant ?—Voici monsieur qui est arrivé d'hier," dit le sergent d'un ton tout à fait calme. Le colonel sourit amèrement.—

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