Les passe-temps lorrains: ou, Récréations villageoises, recueil de poésies, contes, nouvelles, fables, chansons, idylles, etc., en patoisLorette, 1854 - 60 pages |
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Les passe-temps lorrains ou Récréations villa-geoises, recueil de poésies ... Jaclot (de Saulny.) Affichage du livre entier - 1854 |
Les Passe-Temps Lorrains: Ou, Récréations Villageoises, Recueil De Poésies ... De Saulny Jaclot Aucun aperçu disponible - 2023 |
Expressions et termes fréquents
Antére aussetoù austant bacèlles dé bèillé bèlle béne béte blians bône bouére Catiche Cé n'o celè chègrin chèpé cheu chousse Çolè Copliot coû couëte crégne dailleur dé lè dé sè déssu dezo diale dirins dous èfare éne èprès èstour éte ètu èveu èvo èvu fare fèyeu fèyins fluide folleu fomes grous guèchons houyé J'an J'èvans Jé creu jé lés jé n'an jèmas jone Kèr L'é fat l'ègnée l'ènnaye l'èrgeant l'èveu L'èvins l'oteu lės lés bacèlles lés geans lèye lontamp louz manres Mâs mâte mégé mèriaye mo foué mohon moué n'èreu nian ofant ollé oteu oué p-tiot pèï pére pèroille Pèsqué pèssé powe qu'is qu'o qu'oteu qué l'é quèque rauges rèconté revénin s'an séges sés so-n sourti sovant tamp tojo toplié torto tortu tourner treuvé trimazos V-lè v-leu v-lins v'an v'èveus valots vélle veur vieu vote zous zoute
Fréquemment cités
Page 4 - Ah, ça ira, ça ira, ça ira! Les aristocrates à la lanterne: Ah, ça ira, ça ira, ça ira! Les aristocrates on les pendra.
Page 53 - Vers 8 heures, les jeunes gens de l'un et de l'autre sexe vont ensemble ou séparément à la croisée ou à la porte sans l'ouvrir et disent à mi-voix : Voleusve daillè ? Ceux de l'intérieur répondent par des plaisanteries plus ou moins triviales, auxquelles doivent répliquer les dailleurs.
Page 51 - Té veré veur dèssu le drassu, T'i treuvèré le colu, Prand ouade è le brigalaye , Qu'é torto lés meumes décreuvayes, Kèr si te va le rèvaudé, Ele to bèilleré dé se pie. LE CRÉGNE ou VEILLÉES DU VILLAGE. Aux approches de l'hiver, c'est-à-dire vers la Toussaint ou la Saint-Martin , les femmes de la classe ouvrière se réunissent tous les soirs pour passer la veillée.
Page 51 - Béilboquc ou toqua. Chaque assistante est tenue de contribuer aux frais de son entretien comme à celui du local. Là, tout en travaillant, chaque femme raconte à la société les nouvelles qu'elle a apprises : l'une a vu dimanche, à la messe, la parure de la fille de sa voisine, qui était trop chargée de rubans et ne lui allait guère bien ; vis-à-vis d'elle était la Gogotc Dâbocoraye, qui avait son mochu de travers.
Page 55 - ... débauché avec une fille sage ; mais ces unions discordantes , dues à la méchanceté , ou au moins à la raillerie, étaient appelées gouailles (i) , et n'avaient d'autre effet que de faire rire ou d'inspirer le mépris.
Page 54 - Je vous vends la lanterne à quatre quarts, les quatre vents y ventent, le rossignol y chante un si beau chant qui réjoui le cœur de mon amant.
Page 53 - Ceux de l'intérieur répondent par des plaisanteries plus ou moins triviales, auxquelles doivent répliquer les dailleurs. Ceux-ci répliquent ordinairement par ces mots : - Bonjour M. le bicbocteur tictocteur, je vous apporte mes souliers à bicbocter tictocter, si vous ne les bicboctez tictoctez pas bien, je les porterai à un autre bicbocteur tictocteur qui les bicboctera tictoctera mieux que vous.