Images de page
PDF
ePub

HISTORIQUES

DE MONSIEUR

PELLISSON

TOME PREMIER.

FONTaNier

A PARIS,
Chez JEAN-Luc NyoN, au premier
Pavillon du College Mazarin,
à Sainte Monique.

M. DCC. XXIX.

[ocr errors]

Avec Approbation, & Privilege du Roy.

MMP

P392
vil

INDIANA UNIVERSITY LIBRARY

AVERTISSEMEN T.

POUR donner d'abord une jufte idée

de ce qui eft contenu dans ce Recueil de Lettres Hiftoriques,il n'y auroit qu'à l'intituler: JOURNAL des Voyages & Campagnes de Louis XIV, depuis 1670 jusqu'en 1688..

Il s'y trouve une infinité de faits & de circonftances qu'inutilement on chersheroit ailleurs: & les perfonnes qui vondront étudier, ou écrire l'Hiftoire du Règne précédent, ne fauroient puifer dans une fource, ni plus pure, ni plus abondante que celle-ci.

A l'égard de l'Auteur, quoiqu'il foit affez connu, nous allons donner ici l'abrégé de fa vie, tel qu'il se trouve dans l'Hiftoire de l'Académie Françoise

EXTRAIT

DE L'HISTOIRE

DE

L'ACADÉMIE FRANÇOISE,

Par M. Abbé D'OLIVET,

AUL PELLISSON étoit né à Bé

Pziers en

ziers en 1624. Au nom de Pelliffon, nom ancien* dans la Robe, il ajoûta celui de fa mére, Fontanier, pour fe diftinguer de fon aîné. Sa mére, femme de beaucoup d'efprit,

*Voyez dans les nouveaux Moréris les anGêtres de M. Pelliffon, à commencer par Raymond, qui fut Ambaffadeur de France en Portugal, Maître des Requêtes, Premier Préfident du Sénat de Chambéry, & Com mandant en Savoye pour François I.

thais fort entêtée du Calvinifme, le

nourrit dans l'erreur. Il fit fes Humanitez à Caftres fa Philofophie à Montauban, & fon Droit à Toulouse, où à peine eut-il donné quelques mois à l'étude, qu'il entreprit de paráphrafer les Institutes de Juftinien. A là vérité, il n'en publia que le premier livre; mais ce premier livre fuffiroit pour nous faire douter que ce pût être l'ouvrage d'un jeune homme, fi la date de l'impreffion n'en faifoit foi.

pas

Peu de temps après il vint à Paris, où le célébre Contart, pour qui les Proteftans de Caftres lui avoient donné des lettres de recommandation, se fit un honneur de le montrer à ces premiers Académiciens, dont fa maifon étoit le rendez-vous. Tout portoit dès-lors M. Pelliffon à oublier

« PrécédentContinuer »