CAUSERIES DU LUNDI PORTRAITS DE FEMMES ET PORTRAITS LITTÉRAIRES PAR C.-A. SAINTE-BEUVE DE L'ACADÉMIE FRANÇAISE TABLE GÉNÉRALE ET ANALYTIQUE PAR CH. PIERROT Kominkigh PARIS GARNIER FRÈRES, LIBRAIRES-ÉDITEURS 6, RUE DES SAINTS-PÈRES, 6 <<< Le tome onzième de la première édition contenait une Table analytique générale pour les onze premiers volumes, car j'avais lieu de croire le recueil des Causeries terminé à ce moment, dit Sainte-Beuve (tome XI des Causeries du lundi, page 338, 3e édition). Il n'était que ralenti et interrompu; bientôt, l'occasion recommençant, j'ai repris ma course et poursuivi de plus belle. La table en question se trouve donc inutile, et devra être refaite pour être reportée plus loin, à la fin du tome XV. >> Non seulement nous avons rempli le vœu de l'illustre critique en refaisant la table des quinze volumes des Causeries du Lundi; mais nous en avons encore étendu la portée en comprenant dans cette table celles des Portraits de femmes et des Portraits littéraires. Pour la confection de cet index nous nous sommes appliqué à analyser aussi succinctement que possible les passages ayant trait à chacun des personnages cités. Mais nous avons négligé d'indiquer les noms cités en passant ou n'offrant qu'un intérêt secondaire. La tâche du chercheur en sera d'autant plus facile. On trouvera avant la Table analytique une Table des articles par ordre chronologique. Elle permettra d'établir un certain ordre de lecture dans cette vaste collection, qui embrasse toutes les époques de la littérature française. Nous avons fait précéder ces deux tables de deux articles de Sainte-Beuve qui n'avaient pas encore été recueillis l'un, consacré à Madame Tastu, a été publié déjà dans la Galerie des Femmes Célèbres; l'autre, intitulé Jugements et Témoignages sur Gil Blas et sur Le Sage, complète la notice de Sainte-Beuve placée en tête du Gil Blas, édition des Chefs-d'œuvre de la littérature française. Viennent ensuite des Notes et Remarques inédites de Sainte-Beuve, que nous avons été assez heureux pour retrouver, sur les obligeantes indications de M. Jules Troubat. Ces Notes et Remarques étaient destinées à compléter le tome XI de la troisième édition des Causeries du Lundi, en remplacement de Notes et Pensées que Sainte-Beuve voulait réserver. <«< On fit donc, nous dit M. Troubat dans une lettre qu'il nous écrivait à ce sujet le 20 avril 1880, on fit donc deux cartons : l'un (qui renfermait les Notes et Remarques que nous donnons aujourd'hui), destiné à paraître tout de suite, du vivant de Sainte-Beuve; l'autre (celui qu'on trouve à la fin du tome XI, troisième édition), beaucoup plus étendu, fut réservé à cause de certaines personnalités. Mais soit qu'on se fût trompé à la brochure, soit pour tout autre motif, ce fut le carton qu'on avait réservé qui parut du vivant de Sainte-Beuve, et l'autre alors fut mis de côté. C'est ce carton qu'il faudrait utiliser, car il contient des pensées qui ne sont pas ailleurs. Il serait dommage de le laisser perdre. » Nous l'avons retrouvé, et nous faisons nos remerciements à M. Troubat. III On trouvera en dernier lieu une lettre de PrevostParadol adressée à Sainte-Beuve le 4 novembre 1861, et publiée dans le Temps le 25 juillet 1880. Nous avons cru d'autant plus intéressant de la reproduire, qu'elle semble venir à l'appui de ce que dit SainteBeuve dans une des notes inédites que nous donnons aujourd'hui : « Sur les Nouveaux Lundis (1864). » Elle est la preuve de l'esprit de conciliation dont SainteBeuve usa et voulut user à l'égard de ses adversaires. On nous saura gré, nous l'espérons, de l'avoir mise à la suite des Notes et Remarques. CH. P. |