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695. Childebert II, roi de Neustrie.

711. Dagobert II, idem.

716. Chilpéric II, idem. 720. Thierry II, seul.

742. Childéric III.

Seconde race.-Carlovingiens.

752. Pépin (le Bref).-Le clergé, ordre politique. 768. Charlemagne.-Nouvelles conquêtes des Francs décorées du titre d'Empire romain.

814. Louis (le Débonnaire).-Puissance du clergé.
840. Charles Ier (le Chauve).-Décadence de l'empire.-
Naissance du régime féodal.

Décadence et démembrement du pouvoir royal.-
Fin de la race carlovingienne.-Établissement

des Normands.

877. Louis II (le Bègue). 879. Louis III et Carloman. 884. Charles II (le Gros).

888. Eudes, comte de Paris, roi. 898. Charles III (le Simple).

922. Robert Ier, frère d'Eudes.

923. Raoul, duc de Bourgogne, roi.

936. Louis IV (d'Outre-Mer).

954. Lothaire.

986. Louis V (le Fainéant).

Troisième race.— -Capétiens.

Gouvernement féodal et commencement de la race des Ca

pétiens.

987. Hugues Capet.

996. Robert II.

1031. Henri Ier.

1060. Philippe Ier.-Première croisade.

1108. Louis VI (le Gros).-Le pouvoir royal se fortifie par l'établissement des communes.

1137. Louis VII (le Jeune).

1180. Philippe II (Auguste).-Le pouvoir s'étend par la

conquête.

1223. Louis VIII (Cœur-de-Lion).

1226. Louis IX (saint Louis).-Le pouvoir s'accroît en remplaçant la féodalité par la justice.

1270. Philippe III (le Hardi).

1285. Philippe IV (le Bel).-La couronne recomposée et les assemblées nationales rétablies sous Philippe le Bel.

1314. Louis X (le Hutin).

1316. Philippe V (le Long).

1321. Charles IV (le Bel).—Affranchissement des paysans serfs, sous les trois fils de Philippe le Bel.

Branche des Valois.

1328. Philippe VI (de Valois).-Revers.

1350. Jean.-Captivité du roi.-Les états exercent la souveraineté.

1364. Charles V.-Le pouvoir royal reprend la souve

raineté.

1380. Charles VI.-Démence du roi.-Guerre civile.

Les Anglais à Paris.-Parlement permanent. 1422. Charles VII.-La Pucelle d'Orléans.-La France reconquise.

1461. Louis XI.-Oppression du peuple et abaissement des grands.

1483. Charles VIII.-Conquêtes et revers en Italie.

Branche des Valois-Orléans.

1498. Louis XII.-Guerres extérieures.-Administration paternelle.

1515. François Ier.-Rivalité avec Charles-Quint.-Luther et Calvin.-Renaissance.

1547. Henri II.-Suite des guerres de François Ier. 1559. François II.-Factions religieuses.

1560. Charles IX.-Guerre civile.-La Saint-Barthélemy. 1574. Henri III.—La Ligue.

Branche des Bourbons.

1589. Henri IV.—Fin de la Ligue.-Entrée de Henri IV à Paris.

1610. Louis XIII.-Richelieu.-Despotisme.

1643. Louis XIV. Minorité.

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Mazarin.-Fronde.—

Règne de Louis XIV.—Ordre et grandeur dans le pouvoir absolu.-Revers de Louis XIV.

1715. Louis XV.-Régence.

Révolution française.

1774. Préludes de la révolution sous le règne de Louis XVI.

1789. Assemblée nationale constituante.

1791. Assemblée législative.

1792. Convention.- Robespierre.-Terreur.

1793. Mort de Louis XVI.

1795. Mort de Louis XVII.-Constitution de l'an III. de la République française.-Directoire.-Le général Bonaparte.

1800. Consulat.-Empire.-Conquêtes et prospérités de

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1830. Les grandes journées de juillet.-Révolution de

1830.

Branche d'Orléans.

1830. Louis-Philippe Ier.

REMARQUES PHILOLOGIQUES SUR L'ORIGINE DE LA LANGUE FRANÇAISE.

DES débris du celtique, la première langue des Gaulesa, qui, en dépit des Romains, vivait encore dans les campagnes; du latin, qui s'était naturalisé avec eux dans les villes; du tudesque, que la victoire porta de tous côtés à la suite des barbares, se forma la langue romane. Cette langue elle-même se divisa en deux branches, le roman provençal et le roman wallon ou welche.

On les appela aussi, l'un langue d'oc, l'autre langue d'oil, d'après le mot qui servait dans les deux pays à exprimer la particule affirmative ouib. La langue d'oc n'eut d'existence littéraire que du neuvième au treizième siècle; elle la dut aux troubadourse. Après cette époque, elle dégénéra, et finit par aller se perdre dans le patois provençal. La langue d'oil, cultivée surtout par les trouvères ou troubadours du Norda, et répandue dans toute l'ancienne Gaule par la double influence de la cour qui se fixa à Paris et de l'université de cette capitale, qui devint une des sources de science les plus fécondes pour l'Europe entière, forma dans ses perfectionnements successifs la langue française telle qu'elle existe aujourd'hui.

a Les historiens tirent les Gaulois de la Germanie, peuplée elle-même par les Celtes, grande et ancienne nation dont il est impossible de préciser avec une rigoureuse exactitude le territoire et les limites.

"Les Germains filtrèrent, pour ainsi dire, dans les Gaules, comme de petits ruisseaux qui s'extravasent d'un grand amas d'eau par filets; vient ensuite le flot qui inonde tout. On les voit conquérants, par conséquent en corps de nation, dès le quatrième siècle avant notre ère commune, à peu près vers le temps où Rome sortait à peine de la classe des bourgades. [Voyez la page 266.]

"Leur langue conservée, dit-on, dans la Basse-Bretagne et dans

le pays de Galles, était la celtique, qui passe pour la mère de celles qui se sont parlées et se parlent encore en Europe.”—ANQUETIL, Histoire de France.

b On a dit aussi la langue de si (l'italien) et la langue de ja (l'allemand). Ces langues d'oc, d'oil, de si, de ja, à ce que nous dit Sismondi en parlant des trouvères, ont été désignées d'après la particule affirmative.

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"IL ne nous reste," dit Voltaire, "aucun monument de la langue des anciens Welches, qui fesaient, dit-on, une partie des peuples Celtes, ou Keltes, espèces de sauvages dont on ne connaît que le nom, et que l'on a voulu en vain illustrer par des fables. Tout ce que l'on sait, c'est que les peuples que les Romains appelaient Galli, dont nous avons pris le nom de Gaulois, s'appelaient Welches; c'est le nom que l'on donne encore aux Français dans la BasseAllemagne, comme on appelait cette Allemagne Teutch. La province de Galles, dont les peuples sont une colonie de Gaulois, n'a d'autre nom que celui de Welch. Un reste de l'ancien patois s'est encore conservé chez quelques rustres dans cette province de Galles, dans la Basse-Bretagne, dans quelques provinces de France. Quoique notre langue soit une corruption de la latine, mêlée de quelques expressions grecques, italiennes, espagnoles, cependant nous avons retenu plusieurs mots dont l'origine paraît être celtique. En voici quelques-uns entr'autres que le temps n'a presque point altérés: aller, battre, blé, calme, chat, coq, danse, drap, est ainsi que ouest, nord et sud, frapper, galand, haquenée, harnois, hasard, laquais, magasin, mouton, niais, oui, parc, rat, regarder, saison, trou, troupe, valet, vassal, &c."

Langues du moyen âge.

On peut réduire à quatre les principales langues du moyen âge, dont les divers dialectes sont aujourd'hui parlés en Europe. Ces langues mères sont: 1o. la langue grecque, inconnue à l'Occident, et qui, dès le onzième siècle dégé

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