de Falkenberg, déjà condamnée pour le fond dans celle de Jean Petit. Martin V défend, comme saint Gélase, d'appeler du Pape au concile. En quel sens Martin V approuve les décisions de Constance. Fin du concile. 223-226

Martin V va de Constance à Rome. Balthasar Cossa, autrefois Jean XXIII, vient se jeter à ses pieds, et le reconnaît pour chef de l'Eglise. 226-229

Mort de Pierre de Lune. Extinction des restes de son schisme. 229-231

Derniers travaux et mort de saint Vincent Ferrier. 231-236

Le bienheureux Marcolin, du même ordre de Saint-Dominique. 236 et 237 Le bienheureux Jacques d'Ulm, item. 237-240

La bienheureuse Clara Gambacorti, item. 240-243 Le bienheureux Pierre de Palerme. 243-245 Saint Bernardin de Sienne, de l'ordre de Saint-François. 245-253 Commencement de saint Jean de Capistran, du même ordre.

253-255

Le bienheureux Mathieu d'Agrigente, item. 255 et 256 La bienheureuse Angeline de Dorbara, fondatrice du tiers-ordre régulier de Saint-François. 256-258

Les bienheureuses Lucie et Elisabeth, du tiers-ordre de Saint-François. 258 Sainte Radegonde ou Radiane, servante en Bavière. 259 Le bienheureux Bourcard, curé en Suisse. 259 Le bienheureux Oddin Barotto, curé de Fossano en Piémont. 259-262

Merveilleuse réformation dans l'ordre des Bénédictins par un monastère ruiné de Padoue. 262-267 Le bienheureux Nicolas de Prusse. 268-271

La bienheureuse Marguerite d'Ombrie, religieuse augustine. 271 et 272 La bienheureuse Lidwine, vierge en Hollande. 272-274 Le bienheureux Louis Allamani, cardinal. 274

Le bienheureux Louis Albergati,

Chartreux, cardinal et évêque de Bologne. 274-277

Martin V reçoit les ambassadeurs de l'empereur grec Paléologue pour la réunion; indique un concile à Pavie, puis à Sienne, où il est encore interrompu, et indiqué à Bâle. Le Pape confirme les universités de Rostock et de Louvain. Sa mort. 277-279

LIVRE QUATRE-VINGTDEUXIÈME.

De l'an 1431 à l'an 1447.

Du salut de la France par Jeanne d'Arc, à la réunion des chrétiens d'Orient avec l'Eglise romaine sous le pape Eugène IV. Concile de Bale. Concile œcuménique de Florence.

Crise de la France, de l'empire grec et de l'Europe. Lutté entre le mahométisme et la chrétienté. 280

Hostilité entre les princes français d'Angleterre et ceux de France, envenimée par la postérité de Philippe le Bel. La France réduite à deux doigts de sa perte. Son roi, Charles VII, en désespère. 280-282 Jeanne d'Arc. Son histoire depuis sa naissance jusqu'à son départ de Vaucouleurs. 282-296

Son voyage à travers la France. Son arrivée auprès de Charles VII. Interrogatoires qu'on lui fait subir. 296-310

Elle marche sur Orléans, et en fait lever le siége aux Anglais. 310-331 Ce que l'on pensait d'elle en Allemagne et ailleurs. 352-334 Autres exploits de Jeanne. 334-339 Elle conduit Charles VII à Reims. Sa lettre au duc de Bourgogne. 359-344 Après le sacre du roi, elle demande à se retirer, sa mission étant finie, mais ne peut l'obtenir. 344 et 345 Ce que Henri de Gorcum, théologien hollandais, écrivait alors de Jeanne d'Arc. 345 et 346 Occupations de Jeanne d'Arc depuis le sacre de Charles VII. Toujours

Révision du procès de Jeanne d'Arc et réhabilitation de sa mémoire, par ordre du Pontife romain. 403-405

Combien l'Angleterre et la France sont coupables envers Jeanne d'Arc, et qu'elles n'ont pas encore réhabilité leur propre honneur. 405-407

Lutte honorable et loyale de la confédération suisse avec les ducs d'Autriche. Victoires des Suisses à Laupen et à Sempach, qu'ils consacrent à perpétuité par un service religieux pour amis et enne408-412

mis. Vie merveilleuse du bienheureux Nicolas de Flue. 412-425 Sainte Colette, réformatrice des Clarisses. 425-428 Sagesse des saints et sagesse des hérétiques. 428 et 429 Commencement de la guerre des Hussites sous le commandement de Ziska. Cruautés effroyables de ces sectaires, divisés en Calixtins, Taborites, Orébites, Adamites ou Picards. Mort de Ziska. Secte des Orphelins. 429-435 Négligence et mauvais exemple des archevêques de Prague. 435

Martin V et Eugène IV travaillent à ramener les Hussites. Le cardinal Julien les invite au concile de Bâle. 436-438 Arrivée des députés hussites ou bohé– miens à Bâle.

438

Conférences des Bohémiens avec les commissaires du concile. Les Calixtins se réduisent à quatre articles de discipline,

plus que de croyance. Les députés s'en retournent en Bohême. 438-442

Ambassade du concile à Prague. Nouvelles conférences avec les Bohémiens. Conclusion d'un concordat. 442-445 Conduite équivoque de Roquesane, élu à l'archevêché de Prague. Le concile lui refuse sa confirmation. 445-447 Mort de l'empereur Sigismond. Les Hongrois se divisent entre deux rois. 447

Sbinko, évêque de Cracovie. Son amitié et sa sévérité pour Jagellon, roi de Pologne. 448 et 449 Etat de la Bohême après la mort de l'empereur Albert II, et sous l'administration de Georges Podiébrad. 449 et 450

Légation d'Enéas Sylvius en Bohême pour ramener les Hussites. Tableau qu'il en fait. 450-458 Saint Jean de Capistran vient y travailler également, et avec grand succès. 458 et 459 Election d'Eugène IV. Ses commen459 et 460 Vie de sainte Françoise, dame romaine. Ses vertus, ses miracles, ses révélations sur l'enfer, le purgatoire et le paradis. Elle fonde la congrégation des Oblates. 460-479 Conduite séditieuse des neveux Martin V.

cements.

de 479 et 480 Commencements un peu étranges du concile de Bâle, qui informe lui-même le pape Eugène IV du petit nombre de prélats qui s'y trouvent. 480-482

Informé par le député même du coneile, du petit nombre de prélats, et pour faciliter la réunion des Grecs, Eugène IV déclare le concile de Bâle dissous, et en convoque un autre à Bologne. 482 et 483

Les quatorze prélats de Bâle, parmi lesquels une demi-douzaine d'évêques, blâment hautement la résolution d'Eugène, se déclarent eux-mêmes concile œcuménique et supérieur au Pape, écrivent contre celui-ci de toutes parts, le somment de venir au concile, et s'emparent même du gouvernement de l'Eglise. 483-488

Le pape Eugène IV envoie des nonces pour prévenir la rupture. 488-494

Les prélats de Bâle, alors au nombre de trente, repoussent grossièrement les offres de conciliation du Pape, et par les arguments les plus pitoyables. 491–493

Les prélats de Bâle commencent des procédures contre le Pape. 493-496

Le pape Eugène IV fait de nouvelles tentatives pour prévenir la rupture. Les prélats de Bâle y répondent par des pro496-500 cédés toujours plus violents.

réunion.

la

Réconciliation telle quelle entre le Pape et les prélats de Bâle, qui font d'étranges raisonnements pour prouver la supériorité du concile sur le Pape. 500-505 Négociations avec les Grecs pour 506 et 507 Le concile de Bâle, avec quelques règlements utiles, en fait plusieurs d'intempestifs, d'indigestes, pour taquiner le Pape. 507-511 Négociations souvent contradictoires de Bâle et de Rome avec les Grecs. Ceux-ci, avec la plupart des évêques de Bâle, se rangent du côté du Pape, qui transfère le concile à Ferrare. 511-518

Le conciliabule de Bâle, où il ne restait presque plus d'évêques, se livre à des excès plus énormes les uns que les autres, jusqu'à déposer Eugène IV et faire un antipape. 518-523 Analogie entre la fête des fous et le concile de Bâle. 524

L'empereur Jean Paléologue, le patriarche de Constantinople et un bon nombre de prélats grecs se mettent en route pour venir au concile de Ferrare, qui s'ouvre au jour indiqué. 524 et 525 Vertus épiscopales du bienheureux Nicolas Albergati, président du concile. 525 et 526

Vertus et travaux apostoliques de saint Laurent Justinien, évêque de Venise. 526-529 Arrivée du pape Eugène IV à Ferrare et au concile. 529 et 530 Arrivée de l'empereur Jean Paléologue, du patriarche Joseph et des autres prélats grecs. 530-532

Session d'ouverture commune aux Latins et aux Grecs. 532 et 533 Conférence particulière sur le purgatoire, où l'on se trouve d'accord. 534 Première et seconde session, etc. Les Latins cherchent à entamer la question du Filioque. Le Grec Marc d'Ephèse cherche à l'esquiver par des questions préjudicielles. 534-537

Dans la session sixième et les suivantes, les Latins, notamment André, archevêque de Colosse, traitent à fond et admirablement bien la question du Filioque et de la procession du SaintEsprit. 537-539 Le continuateur de Fleury altère les faits pour dépriser les Latins, tandis que le célèbre Bessarion, archevêque de Nicée, les admire. 539 et 540

Dans les sessions dix, onze et douze, les orateurs latins, surtout le cardinal Julien Césarini, traitent la question du Saint-Esprit, et réfutent les objections avec un génie aussi merveilleux qu'il est peu connu. 540-544

Arrivée des ambassadeurs du duc de Bourgogne. Prodigieuse présence d'esprit avec laquelle le cardinal Julien répond à un très-long discours de Marc d'Ephèse. 544 et 545

Les Grecs se découragent, parce que, suivant Bessarion, ils ne s'étaient pas attendus à tant de science et d'esprit de la part des Latins. 545 et 546 Le concile transféré à Florence à cause de la peste.

546

De la session dix-huit à vingt-trois, Jean de Montenegro, provincial des Dominicains, prouve très-doctement par les Pères grecs, particulièrement saint Epiphane, que le Saint-Esprit procède du Père et du Fils. Les Grecs, quoique convaincus d'avoir falsifié un passage de saint Basile, finissent néanmoins par se réjouir de voir que les Latins ne disaient pas deux causes du Fils et du SaintEsprit, mais une seule, le Père. 546-550

Isidore, métropolitain de Russie, est le premier à conseiller la réunion avec les Latins. Il est appuyé par Bessarion, métropolitain de Nicée. 551 et 552

Les Grecs, ne pouvant s'accorder

entre eux, prient le Pape de leur indiquer lui-même les moyens d'opérer la réunion. Il leur en propose quatre auxquels ils ne trouvent rien à dire; cependant ils lui en demandent encore un autre. 552-554

Bessarion fait un discours mémorable en faveur de la réunion. Georges Scholarius en fait plusieurs dans le même sens, où il fait un grand éloge de la science des Latins, et un fort petit de celle des Grecs. 554-556

Les esprits se rapprochent, les doutes s'éclaircissent. Les métropolitains de Russie, de Nicée, de Lacédémone, de Mitylène, se déclarent formellement pour la réunion. Les autres s'y joignent, à l'exception de quatre. La formule proposée par les Grecs est approuvée par le Pape. On s'embrasse de part et d'autre. 556-561 Mort du patriarche Joseph, après avoir écrit son acte de réunion avec l'Eglise romaine. 561 et 562 Conférences sur les autres articles et sur la rédaction de la bulle de réunion. 562-564

Session solennelle pour consommer la réunion et en promulguer la bulle, qui est souscrite par les députés des quatre patriarches, et par les métropolitains de Grèce, de Trébisonde, d'Ibérie et de Russie. 564-568

Philothée, patriarche d'Alexandrie, accède de grand cœur à la réunion que le Pape notifie à toute la chrétienté. 568 Les députés de Constantin, patriarche des Arméniens, arrivent à Florence avant le départ des Grecs, à qui le Pape accorde plus qu'il n'avait promis. 569

Eugène IV fait une promotion de cardinaux, parmi lesquels Bessarion de Nicée, Isidore de Russie, Shinco de Cracovie. 569 et 570 Le Pape, entouré des cardinaux, est comme Moïse, entouré des septantedeux sénateurs d'Israël. 570

Le pape Eugène IV, avec l'approbation du concile œcuménique de Florence, condamne l'interprétation donnée par

Doutes mal fondés de certains théologiens sur l'œcuménicité du concile de Florence au moment de la réunion des Arméniens. Motif probable de ces doutes. 574 et 575

Ambassadeurs du patriarche des Jacobites et de l'empereur d'Ethiopie. Autres ambassadeurs éthiopiens venus de Jéru→ salem. Discours remarquables des uns et des autres au pape Eugène IV. 575-579 Plainte mémorable de l'Ethiopie au 579 et 580 Saint-Siége. Lettre de créance de l'abbé éthiopien de Jérusalem. 580 et 581 Réunion des Jacobites avec l'Eglise romaine. 581 et 582 Réunion des Syriens, des Chaldéens et des Maronites. 582-584

Le roi de Bosnie envoie un ambassadeur à Rome abjurer les erreurs des Manichéens. 584 Etat de l'Italie, de la Sardaigne, de la Corse et de l'Espagne. 585 Pragmatique sanction de Bourges. Défaut de cet acte. 585-587

Sage discours de l'ambassadeur de Charles VII à Eugène IV, sur les moyens d'éteindre le schisme de l'antipape de Ripaille. 587-589

Eugène IV crée gonfalonier ou généralissime de l'Eglise romaine, le dauphin de France. 589 et 590

648

Lettre de l'auteur à M. F. de La Mennais, 23 mars 1835, où l'on peut voir en quoi ils différaient dès-lors l'un de l'autre, et quant aux systèmes de certitude, et quant à d'autres questions. 616-620

Quelques observations au rédacteur de l'Ami de la Religion, publiées dans l'Espérance, Courrier de Nancy, et dans l'Abeille, Union catholique d'Alsace, 19 et 21 août 1845. 621-635 Lettre de M. C. C., de Metz, sur le commencement de l'Eglise catholique. 633-636

Lettre d'un Belge au Journal historique de Liége, sur ce que l'auteur de cette histoire enseigne, dans la nouvelle édition de son Catéchisme du sens commun, touchant les divers systèmes philosophiques de la certitude. 636-640 Déclaration de l'auteur. 640