Oeuvres de Walter Scott, Volume 9

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Ménard, 1837
 

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Fréquemment cités

Page 64 - ... qu'un chrétien? Si vous nous piquez, ne saignons-nous pas? si vous nous chatouillez, ne rions-nous pas? si vous nous empoisonnez, ne mourons-nous pas?
Page 276 - Ne touchez point à mes oints, et ne faites point de mal à mes prophètes. 23 TOUTE la terre, chantez à l'Eternel ; prêchez chaque jour sa délivrance.
Page 161 - Écoutez donc , mes enfants , je ne savais pas cela. Je dirai à la reine-mère : Madame , j'en suis bien fâché; mais à l'impossible nul n'est tenu , et je crois que ce que nous avons de mieux à faire est de retourner chacun chez nous.
Page 105 - Grand merci de ta courtoisie," reprit le Chevalier Déshérité, " et, pour t'en remercier, je te conseille de prendre un cheval frais et une lance neuve ; car, sur mon honneur, tu auras besoin de l'un et de l'autre.
Page 34 - ... du temps; le fou, après avoir appelé l'attention du gardien de pourceaux sur la différence qu'il ya entre swine (cochon) et pork (du porc) , poursuit ainsi : « Eh bien, je n'ai pas tout dit; il ya encore le vieux alderman le Bœuf, qui garde son nom saxon Ox, tant qu'il est conduit au pâturage par des serfs et des esclaves comme toi, mais qui devient Beef, un vif et brave Français, lorsqu'il se présente devant les honorables mâchoires destinées à le consommer. Le Veau...
Page 27 - ... au travail. Non, monsieur, tout n'est point perdu quand on met le peuple en état de s'apercevoir qu'il a un esprit. Tout est perdu au contraire quand on le traite comme une troupe de taureaux, car, tôt ou tard, ils vous frappent de leurs cornes. Croyez-vous que le peuple ait lu et raisonné dans les guerres civiles de la rose rouge et de la rose blanche en Angleterre, dans celle qui fit périr Charles I...
Page 301 - ... guerriers. Il s'élance au combat comme s'il allait s'asseoir à un banquet. Il ya en lui plus que la force du corps ; on dirait que toute l'âme, toute l'énergie du champion s'épanchent à chaque coup qu'il porte à ses ennemis. Que Dieu lui pardonne le sang qu'il a versé ! C'est un spectacle bien terrible, mais sublime, de contempler ce bras et de voir comment le cœur d'un seul homme peut triompher d'une armée entière. — Rébecca, reprit Ivanhoe, tu viens de peindre un héros.
Page 301 - Ivanhoe, tu viens de peindre un héros. Certainement les assaillants ne prennent un peu de repos que pour réparer leurs forces, ou pour se procurer les moyens de franchir le fossé. Sous un chef tel que ce chevalier, il n'ya point de lâches frayeurs, point de froides hésitations ; ils n'abandonneront pas une vaillante entreprise, puisque les obstacles qui la rendent si pénible la rendent aussi glorieuse.
Page 300 - Dieu ! ils précipitent les défenseurs du haut des remparts dans le fossé. 0 hommes ! si vous êtes véritablement des hommes, épargnez ceux qui ne peuvent plus se défendre ! — Et le pont, le pont qui communique avec le château, sont-ils également maîtres de ce passage? s'écria Ivanhoe. — Non, dit Rébecca, le templier a détruit les planches sur lesquelles on passait. Bien peu de défenseurs sont rentrés avec lui dans le château. Les cris et les hurlements que vous entendez expliquent...
Page 101 - ... Honneur aux généreux ! Gloire aux braves ! " acclamations auxquelles le peuple mêlait sa voix et que de nombreuses trompettes accompagnaient par leurs fanfares belliqueuses. Quand ce bruit eut cessé, les hérauts d'armes se retirèrent de la lice, formant une procession brillante et animée, et il n'y resta plus que les maréchaux du tournoi, à cheval, armés de pied en cap, immobiles comme des statues, chacun à une extrémité. Cependant l'enclos situé à la partie septentrionale de l'arène,...

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