Essai sur l'indifférence en matière de religion, Volume 1Tournachon-Molin et Sequin, 1817 |
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Page xxv
... Rousseau . Mais l'extrême supériorité de celui - ci , les hautes idées sur Dieu , sur sa providence et sur sa justice , sur notre nature , nos de- voirs , nos destinées , que l'auteur d'Emile mêle à ses erreurs , idées inconnues aux ...
... Rousseau . Mais l'extrême supériorité de celui - ci , les hautes idées sur Dieu , sur sa providence et sur sa justice , sur notre nature , nos de- voirs , nos destinées , que l'auteur d'Emile mêle à ses erreurs , idées inconnues aux ...
Page 25
... Rousseau , ne » fut fondé , que la Religion ne lui servît de base ' » . Et quand la philosophie récemment a voulu fonder un Etat sans religion , elle a été forcée de lui donner pour base des cadavres ; elle a établi le pouvoir sur le ...
... Rousseau , ne » fut fondé , que la Religion ne lui servît de base ' » . Et quand la philosophie récemment a voulu fonder un Etat sans religion , elle a été forcée de lui donner pour base des cadavres ; elle a établi le pouvoir sur le ...
Page 60
... Rousseau de cette vaine recherche , qui n'aboutit jamais qu'à l'intérêt particulier . Philosophe lui - même , il con- noissoit à fond ses confrères : je puis donc avec con- fiance m'appuyer de son autorité sur un point où sûrement il n ...
... Rousseau de cette vaine recherche , qui n'aboutit jamais qu'à l'intérêt particulier . Philosophe lui - même , il con- noissoit à fond ses confrères : je puis donc avec con- fiance m'appuyer de son autorité sur un point où sûrement il n ...
Page 67
... Rousseau , que « l'homme » qui pense est un animal dépravé » . I 4 ° . Que tout ce qu'il y a de plus grand et de plus noble dans l'homme , ses lumières , son génie , ses vertus , sont le produit de l'erreur ; conséquence si absurde ...
... Rousseau , que « l'homme » qui pense est un animal dépravé » . I 4 ° . Que tout ce qu'il y a de plus grand et de plus noble dans l'homme , ses lumières , son génie , ses vertus , sont le produit de l'erreur ; conséquence si absurde ...
Page 72
... homme admet toutes les opinions qui flattent ses préjugés et favorisent ses penchans . Le plus habile défenseur de la doctrine que je vais combattre , est sans contredit J.-J. Rousseau . Je 72 ESSAI SUR L'INDIFFÉRENCE CHAPITRE IV. ...
... homme admet toutes les opinions qui flattent ses préjugés et favorisent ses penchans . Le plus habile défenseur de la doctrine que je vais combattre , est sans contredit J.-J. Rousseau . Je 72 ESSAI SUR L'INDIFFÉRENCE CHAPITRE IV. ...
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Essai sur l'indifférence en matière de religion, Volume 1 Félicité Robert de Lamennais Affichage d'extraits - 1820 |
Expressions et termes fréquents
absolue absurde amour infini avoient avoit bonheur Bossuet catholique chose chrétiens Christianisme cœur connoissances connoître conscience conséquent Contrat social crime croire croyances culte déisme déistes désirs désordre devoirs Diderot Dieu divine docteur Watson doctrine dogmes doit doute Emile Ephes erreur esprit Esprit des Lois établir éternelle étoit existe foible foiblesse fond fondamentaux force genre humain gion haine hommes Ibid immuable intel intelligence intérêt jamais Jésus-Christ juge Jurieu l'amour l'athéisme l'autorité l'Ecriture l'Eglise l'erreur l'esprit l'Evangile l'homme l'indifférence l'intérêt particulier l'ordre l'orgueil législation lois maximes ment mœurs Montesquieu morale mort nations nature nécessaire nisme opinions paix passions payens penchans pensée perfection peuple philosophie politique pouvoir préceptes principe protestans qu'une rapports reconnoître Réforme règle Reli Religion naturelle Religions révélation rien Rousseau s'il sagesse sauroit sectes sentimens sentiment seroit seule siècle social société sociniens sophismes sorte souverain sublime systême tion tolérance vérité infinie vertu vice voilà volonté vraie Religion
Fréquemment cités
Page 234 - L'immortalité de l'âme est une chose qui nous importe si fort , qui nous touche si profondément, qu'il faut avoir perdu tout sentiment pour être dans l'indifférence de savoir ce qui en est. Toutes nos actions et nos pensées doivent prendre des routes si différentes , selon qu'il y aura des biens éternels à espérer ou non , qu'il est impossible de faire une démarche avec sens et jugement , qu'en la réglant par la vue de ce point, qui doit être notre dernier objet.
Page 419 - Chose admirable! la religion chrétienne, qui ne semble avoir d'objet que la félicité de l'autre vie , fait encore notre bonheur dans celle-ci.
Page 136 - Conscience ! conscience ! instinct divin, immortelle et céleste voix ; guide assuré d'un être ignorant et borné, mais intelligent et libre ; juge infaillible du bien et du mal, qui rends l'homme semblable à Dieu ! c'est toi qui fais l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions ; sans toi je ne sens rien en moi qui m'élève au-dessus des bêtes, que le triste privilège de m'égarer d'erreurs en erreurs à l'aide d'un entendement sans règle et d'une raison sans principe.
Page 490 - Saint-Esprit ; leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici que je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la consommation des siècles
Page 236 - Entre nous et le ciel, l'enfer ou le néant, il n'ya donc que la vie, qui est la chose du monde la plus fragile; et le ciel n'étant pas certainement pour ceux qui doutent si leur âme est immortelle, ils n'ont à attendre que l'enfer ou le néant.
Page 363 - Il ya quelque ordre moral partout où il ya sentiment et intelligence. La différence est que le bon s'ordonne par rapport au tout , et que le méchant ordonne le tout par rapport à lui. Celui-ci se fait le centre de toutes choses; l'autre mesure son rayon et se tient à la circonférence. Alors il est ordonné par rapport au centre commun , qui est Dieu , et par rapport à tous les cercles concentriques, qui sont les créatures.
Page 237 - ... injuste. Que s'il est avec cela tranquille et satisfait, qu'il en fasse profession, et enfin qu'il en fasse vanité, et que ce soit de cet état même qu'il fasse le sujet de sa joie et de sa vanité, je n'ai point de termes pour qualifier une si extravagante créature.
Page 500 - Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. C'est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
Page 238 - Comme je ne sais d'où je viens, aussi je ne sais où je vais; et je sais seulement qu'en sortant de ce monde je tombe pour jamais ou dans le néant, ou dans les mains d'un Dieu irrité, sans savoir à laquelle de ces deux conditions je dois être éternellement en partage.
Page 399 - ... lui fait mépriser la mort, qui lui donne un ressort prodigieux, et qu'il ne faut que mieux diriger pour en tirer les plus sublimes vertus...