Essai sur l'indifférence en matière de religion, Volume 1Tournachon-Molin et Sequin, 1817 |
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... avoit pu encore dissiper les nuages accumulés sur l'esprit humain , et le familiariser avec les hautes considéra- tions d'une métaphysique sévère et d'une théologie toute spirituelle . Sa doctrine , trop élevée au - dessus des idées ...
... avoit pu encore dissiper les nuages accumulés sur l'esprit humain , et le familiariser avec les hautes considéra- tions d'une métaphysique sévère et d'une théologie toute spirituelle . Sa doctrine , trop élevée au - dessus des idées ...
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... le christianisme avoit fait parcourir à l'esprit humain , pen- dant les siècles qui séparent les premiers adversaires de notre doctrine , du sophiste Genevois . Ainsi , difficultés et solutions , lumières et INTRODUCTION . XXV.
... le christianisme avoit fait parcourir à l'esprit humain , pen- dant les siècles qui séparent les premiers adversaires de notre doctrine , du sophiste Genevois . Ainsi , difficultés et solutions , lumières et INTRODUCTION . XXV.
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... morale à la législation , donne aux théories politiques une base fixe , n'avoit point échappé perçant génie de Pascal . Personne n'a mieux connu le pouvoir de l'opinion , qu'il appelle la reine du ESSAI SUR L'INDIFFÉRENCE ...
... morale à la législation , donne aux théories politiques une base fixe , n'avoit point échappé perçant génie de Pascal . Personne n'a mieux connu le pouvoir de l'opinion , qu'il appelle la reine du ESSAI SUR L'INDIFFÉRENCE ...
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... avoit vaincu la terre ; et c'est un fait digne de la plus sérieuse considération , que tous les empires dont l'histoire nous est connue , et que le temps et la prudence avoient affermis , ont été renversés par des sophistes . Toujours ...
... avoit vaincu la terre ; et c'est un fait digne de la plus sérieuse considération , que tous les empires dont l'histoire nous est connue , et que le temps et la prudence avoient affermis , ont été renversés par des sophistes . Toujours ...
Page 6
... avoit affermi et tempéré le pouvoir , sanctifié l'obéissance , établi les vrais rapports sociaux , épuré les mœurs , et souvent suppléé les lois . Il avoit cou- vert l'Europe d'institutions admirables , qui , rem- plissant le vide ...
... avoit affermi et tempéré le pouvoir , sanctifié l'obéissance , établi les vrais rapports sociaux , épuré les mœurs , et souvent suppléé les lois . Il avoit cou- vert l'Europe d'institutions admirables , qui , rem- plissant le vide ...
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Essai sur l'indifférence en matière de religion, Volume 1 Félicité Robert de Lamennais Affichage d'extraits - 1820 |
Expressions et termes fréquents
absolue absurde amour infini avoient avoit bonheur Bossuet catholique chose chrétiens Christianisme cœur connoissances connoître conscience conséquent Contrat social crime croire croyances culte déisme déistes désirs désordre devoirs Diderot Dieu divine docteur Watson doctrine dogmes doit doute Emile Ephes erreur esprit Esprit des Lois établir éternelle étoit existe foible foiblesse fond fondamentaux force genre humain gion haine hommes Ibid immuable intel intelligence intérêt jamais Jésus-Christ juge Jurieu l'amour l'athéisme l'autorité l'Ecriture l'Eglise l'erreur l'esprit l'Evangile l'homme l'indifférence l'intérêt particulier l'ordre l'orgueil législation lois maximes ment mœurs Montesquieu morale mort nations nature nécessaire nisme opinions paix passions payens penchans pensée perfection peuple philosophie politique pouvoir préceptes principe protestans qu'une rapports reconnoître Réforme règle Reli Religion naturelle Religions révélation rien Rousseau s'il sagesse sauroit sectes sentimens sentiment seroit seule siècle social société sociniens sophismes sorte souverain sublime systême tion tolérance vérité infinie vertu vice voilà volonté vraie Religion
Fréquemment cités
Page 234 - L'immortalité de l'âme est une chose qui nous importe si fort , qui nous touche si profondément, qu'il faut avoir perdu tout sentiment pour être dans l'indifférence de savoir ce qui en est. Toutes nos actions et nos pensées doivent prendre des routes si différentes , selon qu'il y aura des biens éternels à espérer ou non , qu'il est impossible de faire une démarche avec sens et jugement , qu'en la réglant par la vue de ce point, qui doit être notre dernier objet.
Page 419 - Chose admirable! la religion chrétienne, qui ne semble avoir d'objet que la félicité de l'autre vie , fait encore notre bonheur dans celle-ci.
Page 136 - Conscience ! conscience ! instinct divin, immortelle et céleste voix ; guide assuré d'un être ignorant et borné, mais intelligent et libre ; juge infaillible du bien et du mal, qui rends l'homme semblable à Dieu ! c'est toi qui fais l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions ; sans toi je ne sens rien en moi qui m'élève au-dessus des bêtes, que le triste privilège de m'égarer d'erreurs en erreurs à l'aide d'un entendement sans règle et d'une raison sans principe.
Page 490 - Saint-Esprit ; leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici que je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la consommation des siècles
Page 236 - Entre nous et le ciel, l'enfer ou le néant, il n'ya donc que la vie, qui est la chose du monde la plus fragile; et le ciel n'étant pas certainement pour ceux qui doutent si leur âme est immortelle, ils n'ont à attendre que l'enfer ou le néant.
Page 363 - Il ya quelque ordre moral partout où il ya sentiment et intelligence. La différence est que le bon s'ordonne par rapport au tout , et que le méchant ordonne le tout par rapport à lui. Celui-ci se fait le centre de toutes choses; l'autre mesure son rayon et se tient à la circonférence. Alors il est ordonné par rapport au centre commun , qui est Dieu , et par rapport à tous les cercles concentriques, qui sont les créatures.
Page 237 - ... injuste. Que s'il est avec cela tranquille et satisfait, qu'il en fasse profession, et enfin qu'il en fasse vanité, et que ce soit de cet état même qu'il fasse le sujet de sa joie et de sa vanité, je n'ai point de termes pour qualifier une si extravagante créature.
Page 500 - Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. C'est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
Page 238 - Comme je ne sais d'où je viens, aussi je ne sais où je vais; et je sais seulement qu'en sortant de ce monde je tombe pour jamais ou dans le néant, ou dans les mains d'un Dieu irrité, sans savoir à laquelle de ces deux conditions je dois être éternellement en partage.
Page 399 - ... lui fait mépriser la mort, qui lui donne un ressort prodigieux, et qu'il ne faut que mieux diriger pour en tirer les plus sublimes vertus...