Essai sur l'indifférence en matière de religion, Volume 1 |
À l'intérieur du livre
Page 236
Entre nous >> et le ciel , l'enfer , ou le néant , il n'y a donc que » la vie , qui est la chose du monde la plus fragile ; >> et le ciel n'étant pas certainement pour ceux ... Il n'y a rien de plus réel que cela , ni de plus » terrible ...
Entre nous >> et le ciel , l'enfer , ou le néant , il n'y a donc que » la vie , qui est la chose du monde la plus fragile ; >> et le ciel n'étant pas certainement pour ceux ... Il n'y a rien de plus réel que cela , ni de plus » terrible ...
Avis des internautes - Rédiger un commentaire
Aucun commentaire n'a été trouvé aux emplacements habituels.
Autres éditions - Tout afficher
Essai sur l'indifférence en matière de religion, Volume 1 Félicité Robert de Lamennais Affichage d'extraits - 1820 |
Expressions et termes fréquents
absolue actions avoit bonheur cause chercher chose chrétiens Christianisme cœur connoître conséquent conserve considère contraire Contrat social corps crime croire croyances culte d'autre d'être dernier désirs désordre devoirs Dieu dire divine doctrine dogmes doit donner doute effet également Emile enfin erreur esprit établir état éternelle étoit existe fond fondamentaux force forme générale genre Grecs guerre hommes humain idées infinie intelligence intérêt Jésus-Christ jour juge jusqu'à l'amour l'autorité l'Eglise l'erreur l'esprit l'homme l'indifférence l'intérêt l'ordre laisse liberté libre loin lois lui-même main ment mœurs monde montrer morale mort moyen n'en nations nature naturelle nécessaire paix parler particulier passions pensée peuple philosophie porter pouvoir premier profonde propre puisse qu'à qu'en qu'une raison rapports Réforme règle Religion Religions reste révélation rien Rousseau s'en s'il sauroit semblables sens sentiment sera seroit seule siècle social société sorte souverain systême tion trouve vérité vertu veut voilà volonté vrai
Fréquemment cités
Page 234 - L'immortalité de l'âme est une chose qui nous importe si fort , qui nous touche si profondément, qu'il faut avoir perdu tout sentiment pour être dans l'indifférence de savoir ce qui en est. Toutes nos actions et nos pensées doivent prendre des routes si différentes , selon qu'il y aura des biens éternels à espérer ou non , qu'il est impossible de faire une démarche avec sens et jugement , qu'en la réglant par la vue de ce point, qui doit être notre dernier objet.
Page 419 - Chose admirable! la religion chrétienne, qui ne semble avoir d'objet que la félicité de l'autre vie , fait encore notre bonheur dans celle-ci.
Page 136 - Conscience ! conscience ! instinct divin, immortelle et céleste voix ; guide assuré d'un être ignorant et borné, mais intelligent et libre ; juge infaillible du bien et du mal, qui rends l'homme semblable à Dieu ! c'est toi qui fais l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions ; sans toi je ne sens rien en moi qui m'élève au-dessus des bêtes, que le triste privilège de m'égarer d'erreurs en erreurs à l'aide d'un entendement sans règle et d'une raison sans principe.
Page 490 - Saint-Esprit ; leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici que je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la consommation des siècles
Page 236 - Entre nous et le ciel, l'enfer ou le néant, il n'ya donc que la vie, qui est la chose du monde la plus fragile; et le ciel n'étant pas certainement pour ceux qui doutent si leur âme est immortelle, ils n'ont à attendre que l'enfer ou le néant.
Page 363 - Il ya quelque ordre moral partout où il ya sentiment et intelligence. La différence est que le bon s'ordonne par rapport au tout , et que le méchant ordonne le tout par rapport à lui. Celui-ci se fait le centre de toutes choses; l'autre mesure son rayon et se tient à la circonférence. Alors il est ordonné par rapport au centre commun , qui est Dieu , et par rapport à tous les cercles concentriques, qui sont les créatures.
Page 237 - ... injuste. Que s'il est avec cela tranquille et satisfait, qu'il en fasse profession, et enfin qu'il en fasse vanité, et que ce soit de cet état même qu'il fasse le sujet de sa joie et de sa vanité, je n'ai point de termes pour qualifier une si extravagante créature.
Page 500 - Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. C'est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
Page 238 - Comme je ne sais d'où je viens, aussi je ne sais où je vais; et je sais seulement qu'en sortant de ce monde je tombe pour jamais ou dans le néant, ou dans les mains d'un Dieu irrité, sans savoir à laquelle de ces deux conditions je dois être éternellement en partage.
Page 399 - ... lui fait mépriser la mort, qui lui donne un ressort prodigieux, et qu'il ne faut que mieux diriger pour en tirer les plus sublimes vertus...