Geschichte der französischen literatur seit der revolution 1789, Volume 1F. L. Herbig, 1858 |
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Geschichte der Französischen Literatur seit der Revolution 1789, Volume 1 Julian Schmidt Affichage du livre entier - 1858 |
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Fréquemment cités
Page 246 - Il me manquait quelque chose pour remplir l'abîme de mon existence: je descendais dans la vallée, je m'élevais sur la montagne, appelant de toute la force de mes désirs l'idéal objet d'une flamme future; je l'embrassais dans les vents; je croyais l'entendre dans les gémissements du fleuve; tout était ce fantôme imaginaire, et les astres dans les cieux, et le principe même de vie dans l'univers.
Page 234 - La terre entière, continuellement imbibée de sang, n'est qu'un autel immense où tout ce qui vit doit être immolé sans fin, sans mesure, sans relâche, jusqu'à la consommation des choses, jusqu'à l'extinction du mal, jusqu'à la mort de la mort.
Page 280 - En me frappant, on n'a frappé qu'un dévoué serviteur du roi , et l'ingratitude est à l'aise avec la fidélité ; toutefois il peut y avoir tels hommes moins soumis et telles circonstances dont il ne seroit pas bon d'abuser : l'Histoire le prouve.
Page 53 - L'aspect d'une grande cité déserte, la mémoire des temps passés, la comparaison de l'état présent, tout éleva mon cœur à de hautes pensées. Je m'assis sur le tronc d'une colonne ; et là, le coude appuyé sur le genou, la tête soutenue sur la main, tantôt portant mes regards sur le désert, tantôt les fixant sur les ruines, je m'abandonnai à une rêverie profonde.
Page 170 - Peuple Français! peuple de braves! La liberté rouvre ses bras ; On nous disait : « Soyez esclaves! » Nous avons dit : « Soyons soldats! » Soudain Paris, dans sa mémoire, A retrouvé son cri de gloire : En avant! marchons Contre leurs canons, A travers le fer, le feu des bataillons, Courons à la victoire (bis).
Page 254 - Quelquefois en attachant mes yeux sur toi, j'allais jusqu'à former des désirs aussi insensés que coupables: tantôt j'aurais voulu être avec toi la seule créature vivante sur la terre ; tantôt, sentant une divinité qui m'arrêtait dans mes horribles transports, j'aurais désiré que cette divinité se fût anéantie, pourvu que serrée dans tes bras, j'eusse roulé d'abîme en abîme avec les débris de Dieu et du monde!
Page 107 - II voit au loin passer un bataillon. Le sang remonte à son front qui grisonne ; Le vieux coursier a senti l'aiguillon. Hélas ! soudain, tristement il s'écrie : « C'est un drapeau que je ne connais pas. Ah 1 si jamais vous vengez la patrie, Dieu, mes enfants, vous donne un beau trépas...
Page 88 - J'ai cherché dans l'absence un remède à mes maux; J'ai fui les lieux charmants qu'embellit l'infidèle, Caché dans ces forêts dont l'ombre est éternelle. J'ai trouvé le silence, et jamais le repos. Par les sombres détours d'une route inconnue J'arrive sur ces monts qui divisent la nue...
Page 226 - Cette doctrine pourra sembler paradoxale sans doute, et même ridicule, parce que l'opinion environnante en impose ; mais attendez que l'affinité naturelle de la religion et de la science les réunisse dans la tête d'un seul homme de génie : l'apparition de cet homme ne saurait être éloignée ; et peut-être même existe-t-il déjà. Celui-là sera fameux, et mettra fin au...
Page 242 - Quand la lettre me parvint au delà des mers, ma sœur elle-même n'existait plus*; elle était morte aussi des suites de son emprisonnement. Ces deux voix sorties du tombeau, cette mort qui servait d'interprète à la mort, m'ont frappé. Je suis devenu chrétien. Je n'ai point cédé, j'en conviens, à de grandes lumières surnaturelles : ma conviction est sortie du cœur; j'ai pleuré et j'ai cru.