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Charges. Dolvent-elles être vénales? 225.

CHARLES-QUINT. Sa grandeur, sa fortune, 374.

Charité. C'est une des principales vertus dans toutes les reli- CHARONDAS. Ce fut lui qui trouva le premier le moyen de ré

gions, 30.

Charlatans de plusieurs espèces, 39, 40.

-

CHARLEMAGNE. Son empire fut divisé, parce qu'il était trop grand pour une monarchie, 251. — Sa conduite envers les Saxons, 258. Est le premier qui donna aux Saxons la foi que nous avons, 438.- Faux capitulaire qu'on lui a attribué, 443. - - Quelle collection de canons il introduisit en France, 444, not. 1. Les règnes malheureux qui suivirent le sien firent perdre jusqu'à l'usage de l'écriture, et oublier les lois romaines, les lois barbares et les capitulaires, auxquels on substitua les coutumes, 445. Rétablit le combat judiciaire, 449. - Etendit le combat judiciaire des affaires criminelles aux affaires civiles, 449, 450. — Comment il veut que les querelles qui pourraient naitre entre ses enfants soient vidées, 450.- Veut que ceux à qui le duel est permis se servent du båton: pourquoi, 451.- Réforme un poin: de la loi salique: pourquoi, 452. Compté parmi les grands esprits, 478. N'avait d'autre revenu que son domaine preuves, 487. - Accorda aux évéques la grâce qu'ils lui demandèrent de ne plus mener eux-mêmes leurs vassaux à la guerre : ils se plaignirent quand ils l'eurent obtenue, 490.- Les justices seigneuriales existaient de son temps, 497.- Etait le prince le plus vigilant et le plus attentif que nous avons eu, 510. C'est à lui que les ecclésiastiques sont redevables de l'établissement des dimes, 513 Sagesse et motifs de la division qu'il fit des dimes ecclésiastiques, 514.- Eloge de ce grand prince; tableau admirable de sa vie, de ses mœurs, de sa sagesse, de sa bonté, de sa grandeur d'âme, de la vaste étendue de ses vues, et de sa sagesse dans l'exécution de ses desseins, 516 et suiv. - Par quel esprit de politique il fonda tant de grands évêchés en Allemagne, 517. Après lui, on ne trouve plus de rois dans sa race, 518. La force qu'il avait mise dans la nation subsista sous Louis le Débonnaire, qui perdait son autorité au dedans, sans que la puissance parût diminuée au dehors, 519. Comment l'empire sortit de sa maison, 526. CHARLES-MARTEL. C'est lui qui fit rédiger les lois des Frisons, 438. Les nouveaux fiefs qu'il fonda prouvent que le domaine des rois n'était pas alors inaliénable, 509.- Opprima par politique le clergé, que Pepin, son père, avait protégé par politique, 511. - Entreprit de dépouiller le clergé dans les circonstances les plus heureuses: la politique lui attachait le pape et l'attachait au pape, 512. Donna les biens de l'Église indifféremment en fiefs et en aleux : pourquoi, Trouva l'État épuisé en parvenant à la mairie, 519. A-t-il rendu le comté de Toulouse héréditaire, 523, not. 5. CHARLES II, dit le Chauve. Défend aux évêques de s'opposer à ses lois, et de les négliger, sous prétexte du pouvoir qu'ils ont de faire des canons, 444, not. 3. Trouva le fisc si pauyre, qu'il donnait et faisait tout pour de l'argent; il laissa même échapper pour de l'argent les Normands, qu'il pouvait détruire, 519. A rendu héréditaires les grands offices, les tiefs et les comtés : comblen ce changement affaiblit la monarchie, 523 et suiv, Les fiefs et les grands

B15.

offices devinrent après lui, comme la couronne était sous la seconde race, électifs et héréditaires en même temps, 524. CHARLES IV, dit le Bel. Est auteur d'une ordonnance générale concernant les dépens, 463. CHARLES VII. Est le premier roi qui ait fait rédiger par écrit les coutumes de France; comment on y procéda,' 470. Loi de ce prince, inutile parce qu'elle était mal rédigée, 476. CHARLES VIII. Connut toutes les vanités de la jeunesse dans la première jeunesse même, 624.

--

CHARLES IX. II y avait, sous son règne, vingt millions d'hommes en France, 404. Davila s'est trompé dans la raison qu'il donne de la majorité de ce prince à quatorze ans commencés, 477.

CHARLES II, roi d'Angleterre. Bon mot de ce prince, 235. CHARLES XII, roi de Suède, Sa mort. 86. Son projet de conquête était extravagant: cause de sa chute: comparé avec Alexandre,460, 461.-Étonne, et n'est pas grand dans l'histoire écrite par Voltaire, 623.

et cel

primer les faux témoins, 281. Chartres. Celles des premiers rois de la troisième race, les de leurs grands vassaux, sont une des sources de nos coutumes, 469 et suiv.

Chartres d'affranchissement. Celles que les seigneurs donné rent à leurs serfs sont une des sources de nos coutumes, 469 et suiv.

Chartreux. Leur silence rigoureux, 57.
Chasse. Son influence sur les mœurs,

210.

Chat. Pourquoi immonde suivant la tradition musulmane, 13, 14.

CHATEL TANNEGUY (du). Quitta les emplois en cédant à la voix publique, 624.

CHATELET (Madame du ). Remarque sur son goût pour la philosophie,.626.

CHAULIEU. Comparé au Parmesan, 624.

Chemins. On ne doit jamais les construire aux dépens du fonds des particuliers, sans les indemniser, 429. - Du temps de Beaumanoir, on les faisait aux dépens de ceux à qui ils étaient utiles, ibid.

Chemins publics. Bien entretenus chez les Romains, 129. CHÉRÉA. Son exemple prouve qu'un prince ne doit jamais insulter ses sujets, 292.

Chevalerie. Origine de tout le merveilleux qui se trouve dans les romans qui en parlent, 452.

Chevaliers romains. Perdirent la république quand ils quittêrent leurs fonctions naturelles pour devenir juges et financiers en même temps, 278.

Chevaux. On en élève en beaucoup d'endroits qui n'en avaient pas, 181.

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CHILDERIC. Pourquoi fut expulsé du trône, 334.

CHILPERIC. Se plaint que les évêques seuls étaient dans la grandeur, tandis que lui roi n'y était plus, 511. Chimic. Ses ravages, 71.

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Chimistes. Demeures qui leur sont propres, 92. Chine. Cause de sa population, 81. - Etablissement qui parait contraire au principe du gouvernement de cet empire, 226. -Comment on y punit les assassinats, 235.-On y punił les pères pour les fautes de leurs enfants : abus dans cel usage, 236. — On y a fermé une mine de pierres précieuses, aussitôt qu'elle a été trouvée: pourquoi, 240. Le luxe en doit être banni: est la cause des différentes révolutions de cet empire: détail de ces révolutions, 240, 241. — Fécondité prodigieuse des femmes: elle y cause quelquefois des révolutions : pourquoi, 240, 252. — L'honneur n'est point le principe du gouvernement de cet empire: preuves, 251 et suiv. Cet empire est gouverné par les lois et par le despotisme en même temps, explication de ce paradoxe, 252, 253. Son gouvernement est un modèle de conduite pour les conquérants d'un grand Etat, 263. —Quel est l'objet de ses lois, 264. Tyrannie injuste qui s'y exerce, sous prétexte du crime de lèse-majesté, 284. — L'idée qu'on y a du prince y met peu de liberté, 292. — On n'y ouvre point les ballots de ceux qui ne sont pas marchands, 296-Les peuples y sont heureux, parce que les tributs y sont en régie, 299. Sagesse de ses lois, qui combattent la nature du climat, 302.- Coutume admirable de cet empire pour encourager l'agriculture, 303. Les lois n'y peuvent pas venir à bout de bannir les eunuques des emplois civils et militaires, 315. Pourquoi les mahométans y font tant de progrès, et les chrétiens si peu, 316.- Ce qu'on y regarde comme un prodige de vertu, 318. Les peuples y sont plus ou moins courageux, à mesure qu'ils approchent plus ou moins du midi, 323. - Causes de la sagesse de ses lois

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pourquoi on n'y sent point les horreurs qui accompagnent la trop grande étendue d'un empire, 327.-Les législateurs y ont confondu la religion, les lois, les mœurs et les manières : pourquoi, 341. Les principes qui regardent ces quatre points font ce que l'on appelle les rites, ibid. - Avantage qu'y produit la façon composée d'écrire, ibid. - Pourquoi les conquérants de la Chine sont obligés de prendre ses mœurs; et pourquoi elle ne peut pas prendre les mœurs des conquérants, 342. - Il n'est presque pas possible que le christianisme s'y établisse jamais pourquoi, ibid. Comment les choses qui paraissent de simples minuties de politesse y tiennent avec la constitution fondamentale du gouvernement, 342, 343. Le vol y est défendu; la friponnerie y est permise: pourquoi, 343. - Tous les enfants d'un même homme, quoique nés de diverses femmes, sont censés n'appartenir qu'à une seule : ainsi point de båtards, 393. Il n'y est point question d'enfants adultérins, ibid. Causes physiques de la grande population de cet empire, 395. C'est le physique du climat qui fait que les pères y vendent leurs filles, et y exposent leurs enfants, 396. L'empereur y est le souverain pontife; mais il doit se conformer aux livres de la religion : il entreprendrait en vain de les abolir, 419. Il y eut des dynasties où les frères de l'empereur lui succédaient, à l'exclusion de ses enfants : raisons de cet ordre, 424. - Il n'y a point d'Etat plus tranquille, quoiqu'il renferme dans son sein deux peuples dont le cérémonial et la religion sont différents, 478. Chinois. Sont gouvernés par les manières, 337, 338.- Leur caractère comparé avec celui des Espagnols : leur infidélité dans le commerce leur a conservé celui du Japon : profits qu'ils tirent du privilége exclusif de ce commerce, 339. - Pourquoi ne changent jamais de manières, 340.-Leur religion est favorable à la propagation, 402. — Conséquences funestes qu'ils tirent de la doctrine de l'immortalité de l'âme établie par la religion de Foé, 412. Chrétiens. Cultivent les terres en Turquie, et y sont persécutés par les bachas, 14. -La plupart d'entre eux ne veulent gagner le paradis qu'au meilleur marché qu'il est possible de là l'origine des casuistes, 39. Commencent à se défaire de l'esprit d'intolérance, 41.- Ne paraissent pas si persuadés de leur religion que les musulmans, 52. — Leur mariage est un mystère, 79. — Opinion où l'on était dans l'empire grec qu'il ne fallait pas verser le sang des chrétiens, 180. Un État composé de vrais chrétiens pourrait fort bien subsister, quoi qu'en dise Bayle, 408. — Leur système sur l'immortalité de l'âme, 413. Christianisme. Comparé avec le mahomëtisme, 24.- Cette religion est une fille de la religion juive, 40. - N'est pas favorable à la propagation,77,402.-Ce qui facilita son établissement dans l'empire romain, 165.- Les païens le regardaient comme la cause de la chute de l'empire romain, 173.-Fait place au mahométisme dans une partie de l'Asie et de l'Afrique, 180.- Pourquoi Dieu permit qu'il s'éteignit dans tant d'endroits, 181. -Nous a ramené l'âge de Saturne, 310.- Pourquoi s'est maintenu en Europe, et a été détruit en Asie, 316. A donné son esprit à la jurisprudence, 402. Acheva de mettre en crédit dans l'empire le célibat, que la philosophie y avait déjà introduit, ibid. - Ses principes, bien gravés dans le cœur, feraient beaucoup plus d'effet que l'honneur des monarchies, la vertu des républiques, et la crainte des États despotiques, 408. - Beau tableau de cette religion, 410. A dirigé admirablement bien pour la société des dogmes de l'immortalité de l'âme et de la résurrection des corps, 412. Il semble, humainement parlant, que le climat lui a prescrit des bornes, 415.- Il est plein de bon sens dans les lois qui concernent les pratiques de culte : il peut se modifier suivant les climats, ibid.-Pourquoi il fut si facilement embrassé par les barbares qui conquirent l'empire romain, 416.- La fermeté qu'il inspire, quand il s'agit de renoncer à la foi, est ce qui l'a rendu odieux au Japon, 420.-Il changea les règlements et les lois que les hommes avaient faits pour conserver les mœurs des femmes, 426. - Effet qu'il produisit sur l'esprit féroce des premiers rois de France, 505. -Est la perfection de la religion naturelle: il y a donc des

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choses qu'on peut, sans impiété, expliquer sur les principes de la religion naturelle, 535, 536.

CHRISTINE, reine de Suède. Abdique la couronne, 95.
CHRISTOPHE COLOMB. Voyez COLOMB.

CICERON. Sa conduite après la mort de César, 154. - Travaille à l'élévation d'Octave, ibid. - Parallèle de Cicéron avec Caton, 155. Regarde comme une des principales causes de la chute de la république les lois qui rendirent les suffra ges secrets, 195. - Voulait que l'on abolit l'usage de faire des lois touchant les simples particuliers, 289. Quels étaient selon lui les meilleurs sacrifices, 418. A adopté les lois d'épargne faites par Platon sur les funérailles, ibid. - Pourquoi regardait les lois agraires comme funestes, 429. Trouve ridicule de vouloir décider des droits des royau mes par les lois qui décident du droit d'une gouttière, 430. Blame Verrès d'avoir suivi l'esprit plutôt que la lettre de la loi Voconienne, 436. - Croit qu'il est contre l'équité de ne pas rendre un fidéicommis, ibid. Jugement sur,

622.

CINO-MARS. Prétexte injuste de sa condamnation, 284.
Circassie. Royaume presque désert, 76.
Circassiennes. Précautions que prennent les eunuques en les
achetant pour leurs maitres, 56.

Circonstances. Rendent les lois ou justes et sages, ou injustes et funestes, 472 et suiv.

Citation en justice. Ne pouvait pas se faire à Rome dans la maison du citoyen; en France elle ne peut pas se faire ailleurs ces lois, qui sont contraires, partent du même esprit, 473.

1

Citoyen. Revêtu subitement d'une autorité exorbitante, devient monarque ou despote, 196. —Quand il peut sans dan ger être élevé dans une république à un pouvoir exorbitant, ibid. Citoyens. Il ne peut y en avoir dans un État despotique, 206 Doivent-ils être autorisés à refuser les emplois publics? 224.- Comment doivent se conduire dans le cas de la défense naturelle, 257. — Cas où, de quelque naissance qu'ils soient, ils doivent être jugés par les nobles, 268. - Cas dans lesquels ils sont libres de fait, et non de droit, et vice versa, 280.-Ce qui attaque le plus leur sûreté, 281. —Ne peuvent vendre leur liberté pour devenir esclaves, 308. Sont en droit d'exiger de l'État une subsistance assurée, la nourriture, un vètement convenable, et un genre de vie qui ne soit point contraire à la santé : moyens que l'État peut employer pour remplir ces obligations, 495.- Ne satisfont pas aux lois en se contentant de ne pas troubler le corps de l'État: il faut encore qu'ils ne troublent pas quelque citoyen que ce soit, 419.

Citoyen romain. Par quel privilége il était à l'abri de la tyrannie des gouverneurs de province, 279. Pour l'être, il fallait être inscrit dans le cens : comment se faisait-il qu'il y en eût qui n'y fussent pas inscrits? 436. Civiles (les guerres) de Rome n'empêchèrent point son agran. dissement, 152. - En général, elles rendent un peuple plus belliqueux et plus formidable à ses voisins, ibid. De deux sortes en France, 156.

Civilité. S'affranchir des règles de la civilité, c'est chercher le moyen de mettre ses défauts plus à l'aise, 341.- En quoi elle diffère de la politesse: elle est, chez les Chinois, pratiquée dans tous les états; à Lacédémone, elle ne l'était nulle part; pourquoi cette différence, ibid.

Classes. Combien il est important que celles dans lesquelles on distribue le peuple, dans les États populaires, soient bien faites, 194, 195. Il y en avait six à Rome : distinction entre ceux qui étaient dans les cinq premières et ceux qui étaient dans la dernière : comment on abusa de cette distinction pour éluder la loi Voconienne, 436.

CLAUDE, empereur. Donne à ses officiers le droit d'administrer la justice, 162. Se fait juge de toutes les affaires, et occasionne par là quantité de rapines, 230. -Fut le premier qui accorda à la mère la succession de ses enfants, 437, 438. Clémence. Fut outrée par les empereurs grecs, ibid.-Si celle d'un usurpateur heureux mérite de grands éloges, 153.

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Quel est le gouvernement où elle est le plus nécessaire, 237. CLEOPATRE. Fuit à la bataille d'Actium, 156. —Avait sans doute en vue de gagner le cœur d'Octave, ibid. Clergé. Point de vue sous lequel on doit envisager sa juridiction en France. Son pouvoir est convenable dans une monarchie; il est dangereux dans une république, 197.- Son pouvoir arrête le monarque dans la route du despotisme, ibid. Son autorité sous la première race, 336. Pourquoi les membres de celui d'Angleterre sont plus citoyens qu'ailleurs pourquoi leurs mœurs sont plus régulières : pourquoi ils font de meilleurs ouvrages pour prouver la révélation et la Providence: pourquoi on aime mieux lui laisser ses abus que de souffrir qu'il devienne réformateur, 347. — Ses priviléges exclusifs dépeuplent un État ; et cette dépopulation est très-difficile à réparer, 404, 405. La religion lui sert de prétexte pour s'enrichir aux dépens du peuple; et la misère qui résulte de cette injustice est un motif qui attache le peuple à la religion, 416. — Comment on est venu à en faire un corps séparé : comment il a établi ses prérogatives, 417, 418, 444. — Cas où il serait dangereux qu'il formât un corps trop étendu, 417, 418. Bornes que les lois doivent mettre à ses richesses, ibid. — Pour l'empêcher d'acquérir, il ne faut pas lui défendre les acquisitions, mais l'en dégoùter: moyens d'y parvenir, 418. — - Son ancien domaine doit être sacré et inviolable; mais le nouveau doit sortir de ses mains, ibid. - La maxime qui dit qu'il doit contribuer aux charges de l'État est regardée à Rome comme une maxime de maltôte, et contraire à l'Écriture, ibid. Refondit les lois des Wisigoths, et y introduisit les peines corporelles, qui furent toujours inconnues dans les autres lois barbares auxquelles il ne toucha point, 439. C'est des lois des Wisigoths qu'il a tiré en Espagne toutes celles de l'inquisition, ibid.-Pourquoi continua de se gouverner par le droit romain sous la première race de nos rois, tandis que la loi salique gouvernait le reste des sujets, 441. - Par quelles lois ses biens étaient gouvernés sous les deux premières races, 444.- Il se soumit aux décrétales, et ne voulut pas se soumettre aux capitulaires : pourquoi, ibid. — La roideur avec laquelle il soutint la preuve négative par serment, sans autre raison que parce qu'elle se faisait dans l'Église, preuve qui faisait commettre mille parjures, fit étendre la preuve par le combat particulier, contre lequel il se déchaînait, 448, 449.-C'est peut-être par ménagement pour Jui que Charlemagne voulut que le bâton fût la seule arme dont on put se servir dans les duels, 451.-Exemple de modération de sa part, 467. Moyens par lesquels il s'est enrichi, ibid. - Tous les biens du royaume lui ont été donnés plusieurs fois révolutions dans sa fortune; quelles en sont les causes, 511 et suiv. - - Repousse les entreprises contre son temporel par des révélations de rois damnés, 512. Les troubles qu'il causa pour son temporel furent terminés par les Normands, 513, 520. Assemblé à Francfort pour ☛ déterminer le peuple à payer la dime, raconte comment le diable avait dévoré les épis de blé lors de la dernière famine, parce qu'on ne l'avait pas payée, 514. - Troubles qu'il causa après la mort de Louis le Débonnaire, à l'occasion de son temporel, 519 et suiv.-Ne peut réparer, sous Charles le Chauve, les maux qu'il avait faits sous ses prédécesseurs, 520, 521.

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CLERMONT (le comte de). Pourquoi faisait suivre les Établisse

ments de saint Louis son père dans ses justices, pendant que ses vassaux ne les faisaient pas suivre dans les leurs, 460, 461.

Climat. Forme la différence des caractères et des passions des hommes raisons physiques, 300.- Raisons physiques des contradictions singulières qu'il met dans le caractère des Indiens, 302.-Les bons législateurs sont ceux qui s'opposent à ses vices, ibid. - Les lois doivent avoir du rapport aux maladies qu'il cause, 305. Effets qui résultent de celui d'Angleterre : il a formé en partie les lois et les mœurs de ce pays, 305 et 345. — Détails curieux de quelques-uns de des différents effets, 306. Rend les femmes nubiles plus tôt ou plus tard : c'est donc de lui que dépend leur esclavage ou leur liberté, 316. Il y en a où le physique a tant

319.

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de force que le moral n'y peut presque rien, 318. - Jusqu'à quel point ses vices peuvent porter le désordre: exemples, Comment il influe sur le caractère des femmes, ibid. Influe sur le courage des hommes et sur leur liberté : preuves par faits, 323. — C'est le climat presque seul, avec la nature, qui gouverne les sauvages, 337. — Gouverne les hommes concurremment avec la religion, les lois, les mœurs, etc. De là nait l'esprit général d'une nation, ibid. -- C'est lui qui fait qu'une nation aime à se communiquer; qu'elle aime par conséquent à changer, et, par la même conséquence, qu'elle se forme le goût, 338. - Il doit régler les vues du legislateur au sujet de la propagation, 396. — Influe beaucoup sur le nombre et la qualité des divertissements des peuples raison physique, 413, 414. Rend la religion susceptible de lois locales relatives à sa nature, et aux productions qu'il fait naitre, 414. Semble, humainement parlant, avoir mis des bornes au christianisme et au mahométisme, 415. - L'auteur ne pouvait pas en parler autrement qu'il n'a fait, sans courir les risques d'être regardé comme un homme stupide, 539, 540.

Climats chauds. Les esprits et les tempéraments y sont plus avancés et plus tôt épuisés qu'ailleurs : conséquence qui en résulte dans l'ordre législatif, 222. — On y a moins de besoins, il en coûte moins pour vivre; on y peut donc avoir un plus grand nombre de femmes, 316.

CLODOMIR. Pourquoi ses enfants furent égorgés avant leur majorité, 335.

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CLOTAIRE IT. Pourquoi égorgea ses neveux, les centeniers: pourquoi, 490. CLOTAIRE II. Pourquoi persécuta Brunehault, 504. C'est sous son règne que les maires devinrent perpétuels et si puissants, ibid. Ne peut réparer les maux faits par Brunehault et Frédégonde qu'en laissant la possession des fiefs à vie, et en rendant aux ecclésiastiques les priviléges qu'on leur avait ôtés, ibid. et suiv. Comment réforma le gouvernement civil de la France, 506. — Pourquoi on ne lui donna point de maire du palais, ibid. -Fausse interprétation que les ecclésiastiques donnent à sa constitution, pour prouver l'ancienneté de leur dime, 513.

CLOVIS. Comment il devint si puissant et si cruel, 335, 336. - Pourquoi lui et ses successeurs furent si cruels contre leur propre maison, 336. — Réunit les deux tribus de Franes, les Saliens et les Ripuaires, et chacune conserva ses usages, 538.- Toutes les preuves qu'apporte l'abbé Dubos, pour prouver qu'il n'entra point dans les Gaules en conquérant, sont ridicules et démenties par l'histoire, 499 et suiv. A-t-il été fait proconsul, comme le prétend l'abbé Dubos? 499, 500. — La perpétuité des offices de comte, qui n'étaient qu'annuels, commença à s'acheter peu après son règne : exemple à ce sujet de la perfidie d'un fils envers son père, 503.

1

CLOTILDE, aïeule des enfants de Clodomir, gouvernait l'État, 335.

COBENTZEL. Des ministres comme lui ranimeront le goût des lettres en Autriche, 669.

Cochon. Pourquoi immonde suivant la tradition musulmane, 13. Une religion qui en défend l'usage ne peut convenir que dans les pays où il est rare, et dont le climat rend le peuple susceptible des maladies de la peau, 414. Code civil. C'est le partage des terres qui le grossit : il est donc fort mince chez les peuples où ce partage n'a point lieu,

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lation pour régler les différends qui naissaient entre les Romains de ses États, 441.- Pourquoi il fut connu en France avant celui de Justinien, 467.

Cœur (le). Est citoyen de tous les pays, 45.
Cognats. Ce que c'était : pourquoi exclus de la succession,

435.

COINTE (le P. LE). Le raisonnement de cet historien en faveur du pape Zacharie détruirait l'histoire, s'il était adopté,

515.

Colchide. Pourquoi était autrefois si riche et si commerçante, et est aujourd'hui si pauvre et si déserte, 358.

COLIGNY, amiral. Ne put être puni que par un grand crime,

624.

College. Ce n'est point là que, dans les monarchies, on reçoit la principale éducation, 204.

Fran

COLOMB (CHRISTOPHE). Découvre l'Amérique, 374. çois Ier eut-il tort ou raison de le rebuter? 376. Colonies. Ne sont point favorables à la population, 82. - Celles que les Romains envoyaient en Sardaigne y périssaient, ibid. N'ont jamais réussi à Constantinople ni à Ispahan, ibid. Comment l'Angleterre gouverne les siennes, 346. Leur utilité, leur objet; en quoi les nôtres diffèrent de celles des anciens : comment on doit les tenir dans la dépendance, 374, 375.- Nous tenons les nôtres dans la même dépendance que les Carthaginois tenaient les leurs, sans leur imposer des lois aussi dures, 375. Colonies romaines, 132.

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Combat judiciaire. Etait admis comme une preuve par les lois barbares, excepté par la loi salique, 446. La loi qui l'admettait comme preuve était la suite et le remède de celle qui établissait les preuves négatives, ibid.

450.

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1

-

On ne pou

vait plus, suivant la loi des Lombards, l'exiger de celui qui s'était purgé par serment, 447.- La preuve que nos pères en tiraient dans les affaires criminelles n'était pas si imparfaite qu'on le pense, ibid. et suiv. -Son origine : pourquoi devint une preuve juridique cette preuve avait quelques raisons fondées sur l'expérience, 448. L'entêtement du clergé pour un autre usage aussi pernicieux le fit autoriser, ibid. et suiv. Comment il fut une suite de la preuve négative, 449. Fut porté en Italie par les Lombards, ibid. Charlemagne, Louis le Débonnaire, et les Othons, l'étendirent des affaires criminelles aux affaires civiles, 449, Sa grande extension est la principale cause qui fit perdre aux lois saliques, aux lois ripuaires, aux lois romaines et aux capitulaires, leur autorité, 450. C'était l'unique voie par laquelle nos pères jugeaient toutes les actions civiles et criminelles, les incidents et les interlocutoires, ibid. — Avait lieu pour une demande de douze deniers. 451, Quelles armes on y employait, ibid. Mœurs qui lui étaient relatives, 452. — - Etait fondé sur un corps de jurisprudence, 453. — Auteurs à consulter pour en bien connaitre la jurisprudence, 453. Règles juridiques qui s'y observaient, ibid. et suiv. — Précautions que l'on prenait pour maintenir l'égalité entre les combattants, ibid. Il y avait des gens qui ne pouvaient l'offrir ni le recevoir : on leur donnait des champions, ibid. — Détail des cas où il ne pouvait avoir lieu, 454.- Ne laissait, pas d'avoir de grands avantages, même dans l'ordre civil, ibid. Les femmes ne pouvaient l'offrir à personne sans nommer leur champion; mais on pouvait les y appeler sans ces formalités, ibid. - A quel àge on pouvait y appeler et y être appelé, ibid. L'accusé pouvait éluder le témoignage du second témoin de l'enquête, en offrant de se battre contre le premier, ibid. et suiv. De celui entre une partie et un des pairs du seigneur, 455. Quand, comment et contre qui il avait lieu, en cas de défaut de droit, 457, et suiv. Saint Louis est celui qui a commencé à l'abolir, 459. - Époque du temps où l'on a commencé à s'en passer dans les jugements, 460. Quand il avait pour cause l'appel de faux jugements, il ne faisait qu'anéantir le jugement, sans décider la question, 461, 462. Lorsqu'il était en usage, il n'y avait point de condamnation de dépens, 462. -- - Répugnait à l'idée d'une partie publique, 463. - Cette façon de juger demandait trèspeu de suffisance dans ceux qui jugeaient, 468.

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Commentateurs. Peuvent se dispenser d'avoir du bon sens, 92. Commerce. Quand on doit l'interrompre de nation à nation, 64, 65. Fleurit à proportion de la population, 80.- Raisons pourquoi la puissance où il élève une nation n'est pas toujours de longue durée, 133.-Et les arts étaient réputés, chez les Romains, des occupations serviles, 149. Comment une nation vertueuse le doit faire, pour ne pas se corrompre par la fréquentation des étrangers, 208. — -Les Grecs regardaient la profession de tout bas commerce comme infâme, et par conséquent comme indigne du citoyen, 209. Vertus qu'il inspire au peuple qui s'y adonne : comment on en peut maintenir l'esprit dans une démocratie, 213, 214. -Doit être interdit aux nobles dans une aristocratie, 216.— Doit être favorisé dans une monarchie; mais il est contre l'esprit de ce gouvernement que les nobles le fassent; il suffit que les commerçants puissent espérer de devenir nobles, 217, 355. Est nécessairement borné dans un Etat despotique, 222. — Est-il diminué par le trop grand nombre d'habitants dans la capitale? 238.-Causes, économie et esprit de celui d'Angleterre, 346, 347, 352.-Adoucit et corrompt les mœurs, 349.-Dans les pays où il règne, tout, jusqu'aux actions humaines et aux vertus morales, se trafique. Il détruit le brigandage, mais il entretient l'esprit d'intérêt, 349.-Entretient la paix entre les nations, mais n'entretient pas l'union entre les particuliers, ibid.-Sa nature doit être réglée, ou même se règle d'elle-même par celle du gouvernement, 350.-Il y en a de deux sortes; et celui de luxe et celui d'économie : à quelle nature de gouvernement chacune de ces espèces de commerce convient le mieux, ibid.-Le commerce d'économie force le peuple qui le fait à être vertueux. Exemple tiré de Marseille, 351.-Le commerce d'économie a fondé des États composés de fugitifs persécutés, ibid.-Il y a des cas où celui qui ne donne rien, celui même qui est désavantageux, est utile, ibid.—Ses intérêts doivent l'emporter sur les intérêts politiques, 352.-Moyens propres à abaisser les États qui font le commerce d'économie. Est-il bon d'en faire usage? ibid. On ne doit, sans de grandes raisons, exclure aucune nation de son commerce, encore moins s'assujettir à ne commercer qu'avec une seule nation, ibid. L'établissement des banques est bon pour le commerce d'économie seulement, ibid. — L'établissement des compagnies de négociants ne convient point dans la monarchie, souvent même ne convient pas dans les États libres, 353.-Ses intérêts ne sont point opposés à l'établissement d'un port franc dans les États libres. C'est le contraire dans les monarchies, 353. Il ne faut pas confondre la liberté du commerce avec celle du commerçant celle du commerçant est fort gênée dans les États libres, et fort étendue dans les États soumis à un pouvoir absolu, ibid. · Quel en est l'objet, ibid.- Est-il bon de confisquer les marchandises prises sur les ennemis, et de rompre tout commerce, soit passif, soit actif, avec eux? ibid.-La liberté en est détruite par les douanes, quand elles sont affermées, ibid. Il est bon que la contrainte par corps ait lieu dans les affaires qui le concernent, 354.--Des lois qui en établissent la sûreté, ibid. -Des juges pour le commerce, 355.- Dans les villes où il est établi, il faut beaucoup de lois, et peu de juges, ibid.-Il ne doit point être fait par le prince, ibid. - Celui des Portugais et des Castillans, dans les Indes orientales, fut ruiné quand leurs princes s'en emparérent, ibid. — Il est avantageux aux nations qui n'ont besoin de rien, et onéreux à celles qui ont besoin de tout, 356, 357. - Avantages qu'en peuvent tirer les peuples qui sont en état de supporter une grande exportation et une grande importation en même temps, ibid.-Pourquoi celui des Indes se fait et ne se fera jamais qu'avec de l'argent, 357.--Rend utiles les choses superflues, et les choses utiles nécessaires, ibid. — Considérá dans les révolutions qu'il a eues dans le monde, ibid.-- Pour

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quoi, malgré les révolutions auxquelles il est sujet, sa nature est irrévocablement fixée dans certains États, comme aux Indes, ibid.-Pourquoi celui qui se fait en Afrique est et sera toujours avantageux, 357.-Raisons physiques des causes qui en maintiennent la balance entre les peuples du nord et ceux du midi, ibid.— Différence entre celui des anciens et celui d'aujourd'hui, 358. - Fuit l'oppression et cherche la liberté ; c'est une des principales causes des différences qu'on trouve entre celui des anciens et le nôtre, ibid. — Sa cause et ses effets, ibid.-Celui des anciens, ibid. —Comment et par où il se faisait autrefois dans les Indes, ibid. -Quel était autrefois celui de l'Asie : comment et par où il se faisait, ibid. et suiv. - Nature et étendue de celui des Tyriens, 359. Combien celui des Tyriens tirait d'avantages de l'imperfection de la navigation des anciens, ibid. — Étendue et durée de celui des Juifs, ibid. Nature et étendue de celui des Égyptiens, ibid. De celui des Phéniciens, ibid. Nature de celui des Grecs avant et depuis Alexandre, 361. Celui d'Athènes fut plus borné qu'il n'aurait dù l'être, ibid. -De Corinthe, ibid. De la Grèce avant Homère, ibid.. · Révolution que lui occasionna la conquête d'Alexandre, 362. — Préjugé singulier qui empêchait et qui empêche encore les Perses de faire celui des Indes, ibid. De celui qu'Alexandre avait projeté d'établir, ibid.-De celui des rois grecs après Alexandre, 363 et suiv. -Comment et par où on le fit aux Indes, après Alexandre, 364. — - Celui des Grecs et des Romains aux Indes n'était pas si étendu, mais était plus facile que le nôtre, 365.—Celui de Carthage, 367 et suiv. La constitution politique, le droit civil, le droit des gens, et l'esprit de la nation, chez les Romains, étaient opposés au commerce, 370. Celui des Romains avec l'Arabie et les Indes, 371. — Révolution qu'y causa la mort d'Alexandre, 371, 372. - Intérieur des Romains, 372. De celui de l'Europe, après la destruction des Romains en Occident, ibid.- Loi des Wisigoths, contraire au commerce, ibid. — Autre loi du même peuple, favorable au commerce, ibid. Comment se fit jour en Europe à travers la barbarie, 373 et suiv. Sa chute, et les malheurs qui l'accompagnèrent dans les temps de barbarie, eurent pour cause la philosophie d'Aristote et les rêveries des scolastiques, ibid. Ce qu'il devint depuis l'établissement des Romains en Orient, ibid. —Les lettres de change l'ont arraché des bras de la mauvaise foi pour le faire rentrer dans le sein de la probité, ibid. — A qui l'on doit cet avantage, 374. Lois fondamentales de celui de l'Europe, 375. Projets proposés par l'auteur sur ce lui des Indes, 377.Dans quel cas il se fait par échange, 378. - Dans quelle proportion il se fait, suivant les différentes positions des peuples qui le font ensemble, ibid. On en devrait bannir les monnaies idéales, 379. - Croit par une augmentation successive d'argent, et par de nouvelles découvertes de terres et de mers 381.- · Pourquoi ne peut fleurir en Moscovie, 387. Le nombre des fêtes, dans les pays qu'il maintient, doit être proportionné à ses besoins, 413. Commerce d'économie. Ce que c'est dans quels gouvernements il convient et réussit le mieux, 350.-Des peuples qui ont fait ce commerce, 351. — Doit souvent sa naissance à la violence et à la vexation, ibid. — Il faut quelquefois n'y rien gagner, et même y perdre, pour y gagner beaucoup, ibid.-Comment on l'a quelquefois gêné, 352. —. Les banques sont un établissement qui lui est propre, ibid. - On peut, dans les États où il se fait, établir un port franc, 353. Commerce de luxe. Ce que c'est dans quels gouvernements il convient et réussit le mieux, 350. Il ne lui faut point de banques, 352. — Il ne doit avoir aucuns priviléges, 353. Commissaires. Ceux qui sont nommés pour juger les particuliers ne sont d'aucune utilité au monarque, sont injustes et funestes à la liberté des sujets, 290.

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COMMODE. Succède à Marc-Aurèle, 164. - - Ses rescrits ne devraient pas se trouver dans le corps des lois romaines, 478. Communauté de biens. Est plus ou moins utile dans les différents gouvernements, 244

Communes. Il n'en était point question aux assemblées de la nation sous les deux premières races de nos rois, 444. Communion. Était refusée à ceux qui mouraient sans avoir donné une partie de leurs biens à l'Église, 467. COMNÈNE (Andronic). Voyez ANDRONIC. ALEXIS. - (Jean). Voyez JEAN. NUEL.

353.

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(Alexis). Voyez (Manuel). Voyez MA

Compagnies de négociants. Ne conviennent presque jamais dans une monarchie; pas toujours dans les républiques, -Leur utilité, leur objet, ibid. — Ont avili l'or et l'argent, 377. Compagnon. Ce que Tacite appelle ainsi chez les Germains: c'est dans les usages et les obligations de ces compagnons qu'il faut chercher l'origine du vasselage, 479, 489. Compilateurs. Sont, de tous les auteurs, les plus méprisables: leurs occupations, 44, 45.

Compositions. Tarif de celles que les lois barbares avaient établies pour les différents crimes, suivant la qualité des différentes personnes, 440, 451.-Leur grandeur seule constituait la différence des conditions et des rangs, 440, 492 et suiv.- Quand on commença à les régler plutôt par les coutumes que par le texte des lois, 445. L'auteur entre dans le détail de la nature de celles qui étaient en usage chez les Germains, chez les peuples sortis de Germanie pour conqué rir l'empire romain, afin de nous conduire par la main à l'origine des justices seigneuriales, 492 et suiv.-A qui elles appartenaient pourquoi on appelait ainsi les satisfactions dues, chez les barbares, par les coupables, à la personne offensée ou à ses parents, ibid. -Les rédacteurs des lois barbares crurent en devoir fixer le prix, et le firent avec une précision et une finesse admirables, 493. Ces règle ments ont commencé à tirer les Germains de l'état de pure nature, ibid.-Étaient réglées suivant la qualité de l'offensé, ibid. - Formaient, sur la tête de ceux en faveur de qui elles étaient établies, une prérogative proportionnée au prix dont le tort qu'ils éprouvaient devait être réparé, ibid. En quelles espèces on les payait, ibid. — L'offensé était le maître, chez les Germains, de recevoir la composition ou de la refuser, et de se réserver sa vengeance : quand on commença à être obligé de la recevoir, 495. — On en trouve, dans le code des lois barbares, pour les actions involontaires, ibid. — Celles qu'on payait aux vassaux du roi étaient plus fortes que celles qu'on payait aux hommes libres, 510.

Comte. Etait supérieur au seigneur, 453. — Différence entre sa juridiction, sous la seconde race, et celles de ses officiers, 457, 458. Les jugements rendus dans sa cour ne ressortissaient point devant les missi dominici, 458. - Renvoyait au jugement du roi les grands qu'il prévoyait ne pouvoir pas réduire à la raison, ibid. — On était autrefois obligé de reprimer l'ardeur qu'ils avaient de juger et de faire juger, ibid. -Leurs fonctions sous les deux premières races, 486. — Comment et avec qui ils allaient à la guerre dans les commencements de la monarchie, 490 et suiv. —Quand menait les vassaux des leudes à la guerre, 490. Sa juridiction à la guerre, 491. C'était un principe fondamental de la mo narchie, que le comte réunit sur sa tête et la puissance militaire et la juridiction civile; et c'est dans ce double pouvoir que l'auteur trouve l'origine des justices seigneuriales, ibid. et suiv. Pourquoi ne menait pas à la guerre les vassaux des évêques et des abbés, ni les arrière-vassaux des leudes, ibid. Etymologie de ce mot, ibid. - N'avaient pas plus de droit dans leurs terres que les autres seigneurs dans la leur, ibid.-Différence entre eux et les dacs, 492. — Quoiqu'ils réunissent sur leur tête les puissances militaire, civile et fiscale, la forme des jugements les empêchait d'ètre despotiques; quelle était cette forme, ibid. Leurs fonctions étaient les mêmes que celles du gravion et du centenier, ibid. Combien il lui fallait d'adjoints pour juger, ibid. · Commencèrent peu après le règne de Clovis à se procurer par argent la perpétuité de leurs offices, qui, par leur nature, n'étaient qu'annuels: exemple de la perfidie d'un fils envers son père, 503, 504. — Quand leurs offices com

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