Œuvres complètes de Montesquieu: avec des notes de Dupin, Crevier, Mably, etc., etcFirmin Didot frères, 1854 - 770 pages |
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... guerre difficile à soutenir , et qu'il n'ait point d'argent , il n'a qu'à leur mettre dans la tête qu'un morceau de papier est de l'argent , et ils en sont aussitôt convaincus . Il va même jusqu'à leur faire croire qu'il les guérit de ...
... guerre difficile à soutenir , et qu'il n'ait point d'argent , il n'a qu'à leur mettre dans la tête qu'un morceau de papier est de l'argent , et ils en sont aussitôt convaincus . Il va même jusqu'à leur faire croire qu'il les guérit de ...
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... guerre doit être un acte de justice , dans laquelle il faut toujours que la peine soit pro- portionnée à la faute , il faut voir si celui à qui on déclare la guerre mérite la mort car , faire la guerre à quelqu'un , c'est vouloir le ...
... guerre doit être un acte de justice , dans laquelle il faut toujours que la peine soit pro- portionnée à la faute , il faut voir si celui à qui on déclare la guerre mérite la mort car , faire la guerre à quelqu'un , c'est vouloir le ...
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... guerres . Il ne faut pas prendre de la ville de Rome , dans ses commencements , l'idée que nous donnent les villes que ... guerre avec leurs voisins pour avoir des citoyens , des femmes , ou des terres ; ils revenaient dans la ville avec ...
... guerres . Il ne faut pas prendre de la ville de Rome , dans ses commencements , l'idée que nous donnent les villes que ... guerre avec leurs voisins pour avoir des citoyens , des femmes , ou des terres ; ils revenaient dans la ville avec ...
Page 126
... guerre ; sa constance dans son malheur ; une guerre de vingt ans , qu'il fit ou qu'il fit faire au peuple romain , sans royaumes et sans biens ; ses continuelles ressources , font bien voir que ce n'était pas un homme méprisable . Les ...
... guerre ; sa constance dans son malheur ; une guerre de vingt ans , qu'il fit ou qu'il fit faire au peuple romain , sans royaumes et sans biens ; ses continuelles ressources , font bien voir que ce n'était pas un homme méprisable . Les ...
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... guerre éternelle et toujours violente : or , une nation toujours en guerre , et par principe de gouvernement , devait nécessaire- ment périr , ou venir à bout de toutes les autres , qui , tantôt en guerre , tantôt en paix , n'étaient ...
... guerre éternelle et toujours violente : or , une nation toujours en guerre , et par principe de gouvernement , devait nécessaire- ment périr , ou venir à bout de toutes les autres , qui , tantôt en guerre , tantôt en paix , n'étaient ...
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Expressions et termes fréquents
Aristote armées Athènes aurait avaient barbares Carthage Carthaginois change chap CHAPITRE VII Chine choses Cicéron citoyens climat commerce conquête crime Denys d'Halicarnasse despotique dire donner empereurs enfants esclaves esprit établi États eunuques eût faisait femmes firent force fût gens gouvernement Grecs guerre Hollande hommes Ibid Indes Ispahan j'ai jamais jours juger l'argent l'empire l'Esprit des Lois l'État Lacédémone laisse législateur LETTRE Lettres persanes liberté livre loi salique lois civiles lune luxe magistrats manière marchandises mariage ment mer Rouge mille mœurs monarchie monde monnaie Montesquieu n'avait n'était nation nature parler particuliers pays peine penser père Perse personne peuple Plutarque politique Polybe porte pouvait presque prince principes puissance punir qu'un raison règle religion république richesses rien rois Romains Rome s'il seigneur sénat sent sérail serait servitude Servius Tullius seul soldats sortes Strabon sujets Tacite terre tion Tite-Live toyens trouve tyrannie USBEK vertu voulait Voyez Wisigoths
Fréquemment cités
Page 190 - Les lois, dans la signification la plus étendue, sont les rapports nécessaires qui dérivent de la nature des choses; et dans ce sens, tous les êtres ont leurs lois : la divinité a ses lois, le monde matériel a ses lois, les intelligences supérieures à 1' homme ont leurs lois, les bêtes ont leurs lois, l'homme a ses lois.
Page 265 - Lorsque dans la même personne ou dans le même corps de magistrature la puissance législative est réunie à la puissance exécutrice, il n'ya point de liberté, parce qu'on peut craindre que le même monarque ou le même sénat ne fasse des lois tyranniques pour les exécuter tyranniquement.
Page 172 - Ce n'est pas la fortune qui domine le monde ; on peut le demander aux Romains, qui eurent une suite continuelle de prospérités quand ils se gouvernèrent sur un certain plan, et une suite non interrompue de revers lorsqu'ils se conduisirent sur un autre. Il ya des causes générales, soit morales, soit physiques, qui...
Page 193 - ... au genre de vie des peuples, laboureurs, chasseurs ou pasteurs : elles doivent se rapporter au degré de liberté que la constitution peut souffrir, à la religion des habitants, à leurs inclinations, à leurs richesses, à leur nombre, à leur commerce, à leurs mœurs , à leurs manières. Enfin elles ont des rapports entre elles ; elles en ont avec leur origine , avec l'objet -du législateur, avec l'ordre des choses sur lesquelles elles sont établies. C'est dans toutes ces vues qu'il faut...
Page 197 - Abolissez dans une monarchie les prérogatives des seigneurs, du clergé , de la noblesse et des villes , vous aurez bientôt un État populaire , ou bien un État despotique.
Page 269 - Voici donc la constitution fondamentale du gouvernement dont nous parlons. Le corps législatif y étant composé de deux parties, l'une enchaînera l'autre par sa faculté mutuelle d'empêcher. Toutes les deux seront liées par la puissance exécutrice , qui le sera elle-même par la législative. Ces trois puissances devraient former un repos ou une inaction. Mais comme , par le mouvement nécessaire des choses, elles sont contraintes d'aller, elles seront forcées d'aller de concert.
Page 222 - Pour former un gouvernement modéré, il faut combiner les puissances, les régler, les tempérer, les faire agir; donner, pour ainsi dire, un lest à l'une pour la mettre en état de résister à une autre : c'est un chef-d'œuvre de législation , que le hasard fait rarement, et que rarement on laisse faire à la prudence.
Page 266 - Il faut même que les juges soient de la condition de l'accusé, ou ses pairs, pour qu'il ne puisse pas se mettre dans l'esprit qu'il soit tombé entre les mains de gens portés à lui faire violence'.
Page 267 - Il ya toujours dans un État des gens distingués par la naissance, les richesses ou les honneurs ; mais s'ils étaient confondus parmi le peuple, et s'ils n'y avaient qu'une voix comme les autres, la liberté commune serait leur esclavage, et ils n'auraient aucun intérêt à la défendre, parce que la plupart des résolutions seraient contre eux.
Page 270 - Comment dirais-je cela, moi qui crois que l'excès même de la raison n'est pas toujours désirable, et que les hommes s'accommodent presque toujours mieux des milieux que des extrémités...