Oeuvres illustrées de Balzac, Volumes 5 à 6Maresoq et compagnie, 1852 |
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Page 30
... n'avait pas effacé tout vestige de sa plébéienne origine : son oubli d'elle- même était fausseté ; ses manières , au lieu d'être innées , avaient été laborieusement conquises ; enfin sa politesse sentait la servitude . Eh bien ! ses ...
... n'avait pas effacé tout vestige de sa plébéienne origine : son oubli d'elle- même était fausseté ; ses manières , au lieu d'être innées , avaient été laborieusement conquises ; enfin sa politesse sentait la servitude . Eh bien ! ses ...
Page 45
... n'avait plus , éclatèrent des rires francs , joyeux , renaissant d'eux- mêmes comme les chants d'un oiseau . - Je suis jalouse du journal , dit - elle en essuyant les larmes que son rire d'enfant avait fait couler . N'est - ce pas une ...
... n'avait plus , éclatèrent des rires francs , joyeux , renaissant d'eux- mêmes comme les chants d'un oiseau . - Je suis jalouse du journal , dit - elle en essuyant les larmes que son rire d'enfant avait fait couler . N'est - ce pas une ...
Page 55
... n'avait plus d'âge . -Monsieur , je n'ai pas dormi , dit Raphaël à son adversaire . Cette parole glaciale et le regard terrible qui l'accompagna firent tressaillir le véritable provocateur , il eut la conscience de son tort et une honte ...
... n'avait plus d'âge . -Monsieur , je n'ai pas dormi , dit Raphaël à son adversaire . Cette parole glaciale et le regard terrible qui l'accompagna firent tressaillir le véritable provocateur , il eut la conscience de son tort et une honte ...
Page 12
... n'avait oublié ni Apollonius de Tyanes annonçant en Asie la mort du tyran et dépeignant son supplice à l'heure même où il avait lieu dans Rome ; ni Plotin qui , séparé par Porphyre , sentit l'in- tention où était celui - ci de se tuer ...
... n'avait oublié ni Apollonius de Tyanes annonçant en Asie la mort du tyran et dépeignant son supplice à l'heure même où il avait lieu dans Rome ; ni Plotin qui , séparé par Porphyre , sentit l'in- tention où était celui - ci de se tuer ...
Page 2
... n'avait ni secundo , ni terzo , ni patito . Occupée d'un sourire et d'une parole , elle admirait son jeune Vénitien au visage pointu , au nez long et mince , aux yeux noirs , au front noble , qui , malgré ses naïfs encouragements , ne ...
... n'avait ni secundo , ni terzo , ni patito . Occupée d'un sourire et d'une parole , elle admirait son jeune Vénitien au visage pointu , au nez long et mince , aux yeux noirs , au front noble , qui , malgré ses naïfs encouragements , ne ...
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Expressions et termes fréquents
aime amant âme amour ange assez avez baronne Béatrix beau Beauvouloir belle bonheur Calyste Camille chambre cher cheval chose ciel Claude Vignon cœur comte comtesse Croisic devant Dieu dit-elle don Juan douce douleur duchesse Emilio enfant êtes Etienne Félicité femme Fenice fleurs froid Gabrielle Gambara Gasselin gens Guénic Guérande heures heureux idées j'ai jamais jeta jeune fille jeune homme joie jolie jour Julie l'amour laisser Lambert larmes lord Grenville Louis Lambert lyste madame d'Aiglemont madame de Rochegude madame de Staël madame Schontz mademoiselle des Touches Mahomet main maison malheur marquise ment mère Merret mille monde monsieur mort musique paroles passer passion Pauline pauvre Peau de chagrin Pen-Hoël pendant pensée père peut-être plaisir poëte Raphaël regard répondit resta rien Rossini s'écria Sabine Saint-Nazaire sais salon secret semblait sentiment sera seul silence soir sorte souf sourire tête trouvait Vandenesse Vendramin vieillard vieille vieux visage voix yeux
Fréquemment cités
Page 12 - Son œuvre portait les marques de la lutte que se livraient dans cette belle âme ces deux grands principes, le Spiritualisme, le Matérialisme, autour desquels ont tourné tant de beaux génies, sans qu'aucun d'eux ait osé les fondre en un seul. D'abord spiritualiste pur, Louis avait été conduit invinciblement à reconnaître la matérialité de la pensée.
Page 24 - Elle parut s'amuser beaucoup en apprenant que la volonté humaine était une force matérielle semblable à la vapeur ; que, dans le monde moral, rien ne résistait à cette puissance quand un homme s'habituait à la concentrer, à en manier la somme, à diriger constamment sur les âmes la projection de cette masse fluide; que cet homme pouvait à son gré tout modifier relativement à l'humanité, même les lois absolues de la nature.
Page 21 - Là , s'arrête ma belle vie , ce sacrifice de tous les jours, ce travail de ver-à-soie inconnu au monde et dont la seule récompense est peut-être dans le travail même. Depuis l'âge de raison jusqu'au jour où j'eus terminé ma théorie, j'ai observé, appris, écrit, lu sans relâche, et ma vie fut comme un long pensum. Amant efféminé de la paresse orientale , amoureux de mes rêves, sensuel, j'ai toujours travaillé, me refusant à goûter les jouissances de la vie parisienne. Gourmand ,...
Page 23 - Hélas ! déjà ridé, déjà blanchi, enfin déjà plus de lumière dans ses yeux, devenus vitreux comme ceux d'un aveugle.