Esprit des loisLefèvre, 1820 |
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... n'étoit pas seulement l'organe . Voltaire prétend que Montesquieu prit un tour fort adroit pour mettre le ministre dans ses intérêts . Il fit faire en peu de jours , dit - il , une nouvelle édition » de son livre , dans laquelle on ...
... n'étoit pas seulement l'organe . Voltaire prétend que Montesquieu prit un tour fort adroit pour mettre le ministre dans ses intérêts . Il fit faire en peu de jours , dit - il , une nouvelle édition » de son livre , dans laquelle on ...
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... n'étoit d'un faux zèle , pour la religion et pour l'autorité , prit alors le parti de les lire lui - même , et les trouva plus agréables que dangereuses . L'admission de Montesquieu dans l'Académie n'éprouvant plus d'ob- stacles , il y ...
... n'étoit d'un faux zèle , pour la religion et pour l'autorité , prit alors le parti de les lire lui - même , et les trouva plus agréables que dangereuses . L'admission de Montesquieu dans l'Académie n'éprouvant plus d'ob- stacles , il y ...
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... n'étoit pas connu , prît intérêt à lui jusqu'à risquer » sa propre vie pour garantir la sienne , en faisant une » démarche qui pouvoit être sue d'un gouvernement » à qui rien n'échappoit , et qui ne pardonnoit rien . » D'ailleurs ...
... n'étoit pas connu , prît intérêt à lui jusqu'à risquer » sa propre vie pour garantir la sienne , en faisant une » démarche qui pouvoit être sue d'un gouvernement » à qui rien n'échappoit , et qui ne pardonnoit rien . » D'ailleurs ...
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... . Le gen- » tilhomme ordinaire de La Boine , qui étoit un fat , quoique envoyé de France en Angleterre , soutint que >> l'Angleterre n'étoit pas plus grande que la Guienne . >> >> -- " ( » Je tançai mon envoyé . DE MONTESQUIEU . xxj.
... . Le gen- » tilhomme ordinaire de La Boine , qui étoit un fat , quoique envoyé de France en Angleterre , soutint que >> l'Angleterre n'étoit pas plus grande que la Guienne . >> >> -- " ( » Je tançai mon envoyé . DE MONTESQUIEU . xxj.
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... n'étoit pas là tout - à - fait une vaine flatterie . Montes- quieu pensoit réellement que l'Angleterre étoit un grand pays , non par son territoire , mais par ses lois ; et cette opinion est suffisamment attestée par le magnifique ta ...
... n'étoit pas là tout - à - fait une vaine flatterie . Montes- quieu pensoit réellement que l'Angleterre étoit un grand pays , non par son territoire , mais par ses lois ; et cette opinion est suffisamment attestée par le magnifique ta ...
Table des matières
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De l'esprit des lois: Tome premier Charles de Secondat baron de Montesquieu Affichage du livre entier - 1772 |
Expressions et termes fréquents
affaires Aristote Athènes auroit avoient avoit CHAPITRE VII Chine choses Cicéron citoyen climat connoissances connoître conquête constitution corruption crainte crime de lèse-majesté démocratie Denys d'Halicarnasse devoit disoit doit doivent donner esclaves établi états despotiques étoient étoit faisoit falloit femmes foiblesse force fortune gens gouver gouvernement despotique grandeur Grecs guerre hommes Ibid l'aristocratie l'esclavage l'Esprit des Lois l'état l'honneur Lacédémone Lettres persanes liberté Livre 11 loi salique lois civiles lois somptuaires luxe magistrats magistrature ment modérés mœurs monarchie monarque Montesquieu n'avoit n'étoit nation nature naturelle nobles paroît particuliers patriciens pays peine Perse personne peuple Plutarque politique pourroit pouvoient pouvoir préteurs prince principe du gouvernement puissance de juger puissance exécutrice puissance législative punir qu'un raison rapport règle religion répu république rien rois Romains Rome s'il sénat sent seroient seroit servitude Servius Tullius seul société sorte sujet sûreté terre tion Tite-Live toyens tribunal tributs tyrannie vernement vertu vouloit Voyez
Fréquemment cités
Page lxxviii - Les lois, dans la signification la plus étendue, sont les rapports nécessaires qui dérivent de la nature des choses ; et, dans ce sens, tous les êtres ont leurs lois : la divinité a ses lois, le monde matériel a ses lois, les intelligences supérieures à l'homme ont leurs lois, les bêtes ont leurs lois, l'homme a ses lois.
Page 243 - La liberté politique dans un citoyen est cette tranquillité d'esprit qui provient de l'opinion que chacun a de sa sûreté ; et pour qu'on ait cette liberté », il faut que le gouvernement soit tel qu'un citoyen ne puisse pas craindre un autre citoyen...
Page 35 - L'ambition dans l'oisiveté, la bassesse dans l'orgueil, le désir de s'enrichir sans travail, l'aversion pour la vérité, la flatterie, la trahison, la perfidie, l'abandon de tous ses engagements, le mépris des devoirs du citoyen, la crainte de la vertu du prince, l'espérance de ses faiblesses, et, plus que tout cela, le ridicule perpétuel jeté sur la vertu, forment, je crois, le caractère du plus grand nombre des courtisans, marqué dans tous les lieux et dans tous les temps.
Page 241 - États modérés : elle n'y est que lorsqu'on n'abuse pas du pouvoir; mais c'est une expérience éternelle, que tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser; il va jusqu'à ce qu'il trouve des limites. Qui le diroit! la vertu même a besoin de limites. . .Pour qu'on ne puisse abuser du pouvoir, il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir.
Page 247 - Il faut même que les juges soient de la condition de l'accusé, ou ses pairs, pour qu'il ne puisse pas se mettre dans l'esprit qu'il soit tombé entre les mains de gens portés à lui faire violence'.
Page lxxi - J'ai d'abord examiné les hommes, et j'ai cru que, dans cette infinie diversité de lois et de mœurs, ils n'étoient pas uniquement conduits par leurs fantaisies. J'ai posé les principes, et j'ai vu les cas particuliers s'y plier comme d'eux-mêmes , les histoires de toutes les nations n'en être que les suites , et chaque loi particulière liée avec une autre loi , ou dépendre d'une autre plus générale.
Page lxxiii - Si je pouvais faire en sorte que tout le monde eût de nouvelles raisons pour aimer ses devoirs, son prince, sa patrie, ses lois; qu'on pût mieux sentir son bonheur dans chaque pays, dans chaque gouvernement, dans chaque poste où l'on se trouve, je me croirais le plus heureux des mortels.
Page 203 - Je parle de la république fédérative. Cette forme de gouvernement est une convention par laquelle plusieurs corps politiques consentent à devenir citoyens d'un état plus grand qu'ils veulent former. C'est une société de sociétés , qui en font une nouvelle , qui peut s'agrandir par de nouveaux associés qui se sont unis.
Page lxxx - Avant qu'il y eût des lois faites, il y avait des rapports de justice possibles. Dire qu'il n'ya rien de juste ni d'injuste que ce qu'ordonnent ou défendent les lois positives, c'est dire qu'avant qu'on eût tracé de cercle, tous les rayons n'étaient pas égaux. Il faut donc avouer des rapports d'équité antérieurs à la loi positive qui les établit...
Page xi - Quand j'ai voyagé dans les pays étrangers, je m'y suis attaché comme au mien propre ; j'ai pris part à leur fortune, et j'aurois souhaité qu'ils fussent dans un état florissant.