Le duc de Morny: prince franc̦aisHachette, 1925 - 246 pages |
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... guère , et l'on ne pouvait pourtant pas lui demander d'en être folle . En outre , Mme de Flahaut avait de l'esprit , de la culture , le goût des livres , et cette fameuse « sensibilité » sans laquelle une femme , en ce temps - là ...
... guère , et l'on ne pouvait pourtant pas lui demander d'en être folle . En outre , Mme de Flahaut avait de l'esprit , de la culture , le goût des livres , et cette fameuse « sensibilité » sans laquelle une femme , en ce temps - là ...
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... guère mieux fait qu'à soixante ans . Toutefois il avait de la grâce , et cet esprit qui « s'il ne suffit à rien , remarquait - il volontiers , sert du moins si fort à tout » . Beaucoup plus tard , il disait encore : « Avant 1789 , tout ...
... guère mieux fait qu'à soixante ans . Toutefois il avait de la grâce , et cet esprit qui « s'il ne suffit à rien , remarquait - il volontiers , sert du moins si fort à tout » . Beaucoup plus tard , il disait encore : « Avant 1789 , tout ...
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... guère son genre il traitait volontiers , quoiqu'avec tact et mesure , le petit Charles comme son fils . Il se laissait voir au besoin comme un père assez distant , un père cependant . « Cet enfant dont j'ai la certitude qu'il ne m'est ...
... guère son genre il traitait volontiers , quoiqu'avec tact et mesure , le petit Charles comme son fils . Il se laissait voir au besoin comme un père assez distant , un père cependant . « Cet enfant dont j'ai la certitude qu'il ne m'est ...
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... guère une contagion quelconque , ses enfants étaient sains . La seconde excuse que l'on puisse évoquer en faveur de Louis , c'était précisément d'avoir fait partie de la fiévreuse famille Bonaparte . Incapables d'égaler leur frère ...
... guère une contagion quelconque , ses enfants étaient sains . La seconde excuse que l'on puisse évoquer en faveur de Louis , c'était précisément d'avoir fait partie de la fiévreuse famille Bonaparte . Incapables d'égaler leur frère ...
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... guère de finesse dans son Journal d'un bourgeois de Paris , et parle tou- jours si gravement qu'on ne peut pas ne point se méfier . Les per- sonnes solennelles nourrissent un goût désolant pour les phrases toutes faites et les histoires ...
... guère de finesse dans son Journal d'un bourgeois de Paris , et parle tou- jours si gravement qu'on ne peut pas ne point se méfier . Les per- sonnes solennelles nourrissent un goût désolant pour les phrases toutes faites et les histoires ...
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Expressions et termes fréquents
affaires aimait Alphonse Daudet Anglais assez Auguste avaient beau Bismarck Bonaparte Bref c'était Chambre Charles de Flahaut charmant chevaux chose comte de Morny Corps législatif Coup d'État cour courses d'ailleurs dandy Deauville député devait diplomate dire doute duc de Morny duchesse Émile Ollivier enfin fameux femmes fièvre fût gouvernement guère guerre homme jamais Jecker jeune jolie jour journaux Jules Favre l'affaire l'Angleterre l'Assemblée l'Empereur l'Empire l'impératrice l'opposition laisser lettres libéral Louis-Napoléon Louis-Philippe Ludovic Halévy MARCEL BOULENGER ment merveille Mexicains Mexique ministre Mme de Souza Montguyon montrait Morny eût Morny s'était n'avait n'était n'eût Napoléon III officiel parisienne parlementaires parler passer pensée Persigny personnage peut-être plaisir politique pourtant pouvait président du Corps presque prince Napoléon Prusse reine Hortense républicains rien Rouher Russie sait salon savait scandale Second Empire sentait seulement sinon songeait Sophie Troubetzkoï sorte sourire souvenirs souverain surtout Talleyrand Thiers tion trouvait Tuileries Villemessant voilà vrai Walewski XVIIIe siècle
Fréquemment cités
Page 63 - ... l'objection, l'entrave et la lenteur, tandis qu'elle ne l'est que pour l'expédition et la régularisation. Si j'attache autant d'importance à ces détails, c'est que j'ai été à même de remarquer que les agents inférieurs croient souvent grossir leur importance par des difficultés et des embarras. Ils ne savent pas ce qu'ils recueillent de malédictions et d'impopularité au gouvernement central: cet esprit administratif doit être inflexiblement modifié, cela dépend de vous; entrez...
Page 6 - ... s'était laissé tutoyer par la révolution, et lui avait souri ; ironiquement il est vrai ; mais elle ne s'en était pas aperçue. Il avait approché, connu, observé, pénétré, remué, retourné, approfondi, raillé, fécondé tous les hommes de son temps, toutes les idées de son siècle, et il y avait eu dans sa vie des minutes où, tenant en sa main les quatre ou cinq fils formidables qui faisaient mouvoir l'univers civilisé, il avait pour pantin Napoléon I", empereur des Français,...
Page 101 - ... se rappelle que tant que l'Italie ne sera pas indépendante la tranquillité de l'Europe et celle de Votre Majesté ne seront qu'une chimère. « Que Votre Majesté ne repousse pas le vœu suprême d'un patriote sur les marches de l'échafaud; qu'elle délivre ma patrie, et les bénédictions de vingt-cinq millions de citoyens la suivront dans la postérité.
Page 58 - De la préfecture on me mande que quelques troupes trop faibles sont cernées. Comment fait-on cette faute, au lieu de laisser les insurgés s'engager tout à fait et des barricades sérieuses se former, pour ensuite écraser l'ennemi et le détruire ? Prenez garde d'user la troupe à des escarmouches et de ne l'avoir plus à l'heure décisive.
Page 133 - Il faut absolument écarter la créance Jecker comme cause déterminante. Il paraît bien qu'une spéculation, dont elle fournit la matière, s'est greffée sur l'expédition : on a beaucoup assuré que Morny était l'un des principaux spéculateurs. Je ne suis en mesure ni de l'affirmer ni de le nier, mais je puis donner l'assurance...
Page 63 - Faites bien comprendre à tous les fonctionnaires, y est-il dit, » qu'ils doivent s'occuper avec soin des intérêts de tous, et que celui » qu'il faut accueillir avec le plus d'empressement et de bonté, c'est le » plus humble et le plus faible. La meilleure des politiques c'est celle
Page 40 - Il ya un art des princes, et vous l'apprendrez pour faire miroiter les phrases, de manière que, par un phénomène d'optique, elles fassent voir aux peuples tout ce qui leur plaît.
Page 63 - Soyez sûrs qu'alors, au lieu de voir dans le Gouvernement et dans l'administration locale des ennemis, le peuple n'y verra qu'un appui et un secours. Et quand vous viendrez ensuite, au nom de ce gouvernement loyal et paternel, recommander un candidat au choix des électeurs, ils écouteront votre voix et suivront votre conseil.
Page 109 - ... opposition comme sur un inexpugnable Aventin. En face, renversé dans le fauteuil présidentiel, l'air endormi et las, Morny, de son œil froid de connaisseur d'hommes, guettait celui-ci : il l'avait jugé moins Romain que Grec, plus emporté par la légèreté athénienne que lesté de prudence et de froide raison latine. Il connaissait l'endroit vulnérable; il savait que sous cette toge de tribun se cachait la vanité native et sans défense des virtuoses et des poètes, et c'est par là qu'un...
Page 46 - Il en a été autrement; nos soldats ont été reçus en ennemis : notre honneur militaire est engagé; je ne souffrirai pas qu'il reçoive aucune atteinte. Les renforts ne vous manqueront pas.