Leçons de philosophie, Volume 1Brunot-Labbe, 1815 |
À l'intérieur du livre
Résultats 1-5 sur 53
Page 10
... l'éprou- vons aujourd'hui dans le plein développement de la vie , suppose l'action de toutes les facultés de l'esprit . Nos premiers désirs furent donc un faible commencement de l'action de nos facultés naissantes . Car , de même que ...
... l'éprou- vons aujourd'hui dans le plein développement de la vie , suppose l'action de toutes les facultés de l'esprit . Nos premiers désirs furent donc un faible commencement de l'action de nos facultés naissantes . Car , de même que ...
Page 19
... l'ingratitude . Nous ne serons pas ingrats non plus envers Condillac ; et nous aimons à reconnaître que nous lui devons , sur la manière dont se déve- loppe l'action de la pensée et sur la nature du raisonnement , des idées plus exactes ...
... l'ingratitude . Nous ne serons pas ingrats non plus envers Condillac ; et nous aimons à reconnaître que nous lui devons , sur la manière dont se déve- loppe l'action de la pensée et sur la nature du raisonnement , des idées plus exactes ...
Page 29
... l'analogie ́ne les abandonne jamais , ils passent sans effort d'une idée à une autre idée ; les pensées et les ... action . J'ai près de moi , Messieurs , l'exemple que je cherche ; et , en vous le présentant , j'aurai l'a- vantage de ...
... l'analogie ́ne les abandonne jamais , ils passent sans effort d'une idée à une autre idée ; les pensées et les ... action . J'ai près de moi , Messieurs , l'exemple que je cherche ; et , en vous le présentant , j'aurai l'a- vantage de ...
Page 39
... action , est surtout indispensable dans les sciences pour en assurer les progrès , en conservant l'unité d'idée . Toute science , en effet , est une suite de raisonne- mens . Une suite de raisonnemens est une suite de propositions ...
... action , est surtout indispensable dans les sciences pour en assurer les progrès , en conservant l'unité d'idée . Toute science , en effet , est une suite de raisonne- mens . Une suite de raisonnemens est une suite de propositions ...
Page 50
... l'action du feu le convertit en pain . Voilà quatre faits qui tiennent les uns aux autres ; mais de telle manière que le quatrième est une modification du troisième , comme le troisième est une modification du second , et comme le ...
... l'action du feu le convertit en pain . Voilà quatre faits qui tiennent les uns aux autres ; mais de telle manière que le quatrième est une modification du troisième , comme le troisième est une modification du second , et comme le ...
Expressions et termes fréquents
activité anté Aristote attention avons Bacon besoin Boileau Buffon capacité de sentir cause comparaison compose connaissances connaître conséquences corps cultés définir définitions dérive Descartes différentes dire donner Éaque effet ennéagone entendement esprit Euclide faculté de sentir facultés de l'âme facultés de l'entendement forme idées insépa j'ai jugemens jugement l'action l'àme l'analyse l'attention l'attribut l'esprit l'homme l'idée l'imagination l'origine langage langue lativement leçon liberté morale Locke logique lonté loppe losophie malaise Mallebranche manière matérialisme ment métaphysiciens métaphysique méthode modification Montesquieu montrer mot pensée mots mouvemens néces nécessaire nière objets odeur opérations Panaque parler Pascal passive pensée perception philosophie pourrait préférence première principe prouver qu'est-ce qu'une question raison raisonnemens rapport réflexion rétine réunion rien sations science sens sensa sensibilité serait seule signes simple proposition successivement suppose surface terminée système de Condillac système des facultés tence tention tion Traité des sensations triangle trouve vérité Voilà volonté Voltaire vrai
Fréquemment cités
Page 344 - Aimez donc la raison : que toujours vos écrits Empruntent d'elle seule et leur lustre et leur prix.
Page 398 - Mais on n'en sera pas surpris , si l'on remarque que cette admirable science ne s'attachant qu'aux choses les plus simples, cette même qualité qui les rend dignes d'être ses objets les rend incapables d'être définies ; de sorte que le manque de définition est plutôt une perfection qu'un défaut, parce qu'il ne vient pas de leur obscurité, mais au contraire de leur extrême évidence, qui est telle qu'encore qu'elle n'ait pas la conviction des démonstrations, elle en a toute la certitude.
Page 304 - D'où il paraît que les définitions sont très-libres, et qu'elles ne sont jamais sujettes à être contredites, car il n'ya rien de plus permis que de donner à une chose qu'on a clairement désignée un nom tel qu'on voudra.
Page 345 - C'est d'un scrupule vain s'alarmer sottement Et vouloir aux lecteurs plaire sans agrément. Bientôt ils défendront de peindre la Prudence, De donner à Thémis ni bandeau ni balance, De figurer aux yeux la Guerre au front d'airain, Ou le Temps qui s'enfuit une horloge à la main ; Et partout des discours comme une idolâtrie, Dans leur faux zèle, iront chasser l'Allégorie.
Page 240 - OOIT que nous nous élevions, pour parler métaphoriquement, jusque dans les cieux, soit que nous descendions dans les abîmes, nous ne sortons point de nous-mêmes, et ce n'est jamais que notre propre pensée que nous apercevons.
Page 396 - On ne peut entreprendre de définir l'être sans tomber dans cette absurdité : car on ne peut définir un mot sans commencer par celui-ci , c'est, soit qu'on l'exprime ou qu'on le sous-entende. Donc pour définir l'être, il faudrait dire c'est, et ainsi employer le mot défini dans sa définition.
Page 232 - II ya en nous un principe de nos actions , que nous sentons, mais que nous ne pouvons définir : on l'appelle force. Nous sommes également actifs par rapport à tout ce que cette force produit en nous ou au dehors. Nous le sommes, par exemple, lorsque nous réfléchissons ou lorsque nous faisons mouvoir un corps.
Page 394 - Aussi, en poussant les recherches de plus en plus, on arrive nécessairement à des mots primitifs qu'on ne peut plus définir, et à des principes si clairs qu'on n'en trouve plus qui le soient davantage pour servir à leur preuve.
Page 37 - , entre mille roseaux, Le Rhin tranquille, et fier du progrès de ses eaux. Appuyé d'une main sur son urne penchante, Dormait au bruit flatteur de son onde naissante, Lorsqu'un cri, tout à coup suivi de mille cris, Vient d'un calme si doux retirer ses esprits.
Page 135 - La comparaison n'est donc qu'une double attention : elle consiste dans deux sensations qu'on éprouve comme si on les éprouvait seules, et qui excluent toutes les autres.