La légende de Don Juan: son évolution dans la littérature, des origines au romantisme

Couverture
Hachette, 1906 - 547 pages

À l'intérieur du livre

Autres éditions - Tout afficher

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 151 - On goûte une douceur extrême à réduire, par cent hommages, le cœur d'une jeune beauté, à voir de jour en jour les petits progrès qu'on y fait, à combattre par des transports, par des larmes et des soupirs, l'innocente pudeur d'une âme qui a peine à rendre les armes, à forcer pied à pied toutes les petites résistances qu'elle nous oppose, à vaincre les scrupules dont elle se fait un honneur et la mener doucement où nous avons envie de la faire venir.
Page 134 - Y at-il une école d'athéisme plus ouverte que le Festin de Pierre, où, après avoir fait dire toutes les impiétés les plus horribles à un athée qui a beaucoup d'esprit, l'auteur confie la cause de Dieu à un valet, à qui il fait dire, pour la soutenir, toutes les impertinences du monde...
Page 182 - Dame, demoiselle, bourgeoise, paysanne, il ne trouve rien de trop chaud ni de trop froid pour lui...
Page 422 - Ambition was my idol, which was broken Before the shrines of Sorrow and of Pleasure; And the two last have left me many a token O'er which reflection may be made at leisure: Now, like Friar Bacon's brazen head, I've spoken,* 'Time is, Time was, Time's past...
Page 146 - Don Juan casts back to the original in point of impenitence ; but in piety he falls off greatly. True, he also proposes to repent; but in what terms ! " Oui, ma foi ! il faut s'amender. Encore vingt ou trente ans de cette vie-ci, et puis nous songerons a nous.
Page 252 - J'ai remarqué depuis longtemps, que si ce moyen n'est pas toujours nécessaire à employer pour séduire une jeune fille, il est indispensable, et souvent même le plus efficace, quand on veut la dépraver; car celle qui ne respecte pas sa mère ne se respectera pas elle-même...
Page 49 - Doze comedias nuevas de Lope de Vega Carpio, y otros autores. Segunda parte. Impreso con licencia. En Barcelona por Jeronimo Margarit, ano de 1630.
Page 140 - JUAN, à Sganarelle. Prends ce flambeau. LA STATUE. On n'a pas besoin de lumière, quand on est conduit par le ciel.
Page 69 - Je ne les endors pas, je les éveille : ils sont si vifs qu'ils n'ont pas le loisir d'être tendres ; leurs regards sont des désirs : au lieu de soupirer, ils attaquent ; ils ne demandent point d'amour, ils le supposent. Ils ne disent point : « Faites-moi grâce », ils la prennent. Ils ont du respect, mais ils le perdent; et voilà ce* qu'il faut.
Page 150 - Qu'on puisse voir dessous lu calotte des cieux, Un qui commet partout des crimes effroyables, Qui se moque de tout, ne craint ni dieux ni diables. Qui tue et qui viole : au reste, homme de bien.

Informations bibliographiques