Fêtes et courtisanes de la Grèce: Un almanach athénienF. Buisson, 1801 |
Expressions et termes fréquents
Abrocome Adraste Androgée Apollon Aristoph armés astres Athén Athéniens autels avaient Bacchus Brasidas bûcher Caylus célèbre cent centimètres chant char choeurs ciel citoyens Clisthène combats consacré constellations Corsini courage Court de Gébelin Craton d'Alexandre d'Apollon d'Athènes danse Danse laconique danseur décimètres décoration devant Diane dieu dieux Diodore donne dorées douze enfans étoiles Eusthat femmes festins fête filles fils flûte Grecs guerriers habitans Harpocr héros Hésiode Hésych hommes Idem iliad institutions jeunes jeux jour Jupiter l'Attique Lacédémoniens lever liberté loix Lucian lune lyre Martyrol mélophores ment mille Minerve mois mort mouvemens mulets naissance Néoménie olympiade panathénées pantomime par-tout Pausan pères péristile Perses peuples place Plut poètes Pollux pompe porte premier Ptolémée pyrrhique quatre raison représenter sacré sacrifice salt satyres Scol seul Sicyone signes soleil Sparte Suid sur-tout taureau temple terre tête thargélion Thèbes timon tion vaisseaux vases Vénus victoire vierge Vignier voûte Voyez zodiaque
Fréquemment cités
Page 409 - Le rempart le plus sûr d'un État est la justice , la modération , la bonne foi , et l'assurance où sont vos voisins que vous êtes incapable d'usurper leurs terres.
Page 411 - Leur table dont les pieds du temps marquaient l'outrage , Que couvraient, par honneur, les fleurs de la saison , Quand le maître des dieux soupa chez Philémon. Quoi ! me dit un censeur, viens-tu , par ce langage , En faveur de l'amour, prêcher le mariage, Et vanter, en t'armant d'une triste vertu , L'austérité des mœurs ? — Oui , sans doute ; et crois-tu, Pour diffamer le vice et ses noires maximes , Si je tenais...
Page 410 - ... mais prêt à s'enflammer, De quels tourmens bientôt il va se consumer ! A peine entrevoit-il ce bonheur qu'il soupçonne, Qu'il doute, espère, craint, transit, brûle, frissonne. Mais à ces prompts transports, à ces vœux effrénés, Tous les cœurs amoureux ne sont pas condamnés. Regardons ces bergers, ravis, sous ces ombrages, D'habiter du Poussin les touchans paysages : Qui de nous ne voudrait soupirer avec eux? La vertu fait surtout le plaisir de leurs feux. Oui, le ciel qui dans nous...
Page 411 - Favorisant Paris et la parjure Hélène, Loin de Sparte emportaient leurs perfides vaisseaux, Écoute ce qu'alors Nérée au sein des eaux Criait au ravisseur enchanté de sa proie : «Tu la tiens, insensé, tu pars; mais devant Troie, «Vingt peuples et vingt rois, pour la redemander « Avec mille vaisseaux sont tout près d'aborder.
Page 413 - Tu repousses mes dons, je venge mon injure. « Tu voulus vivre seul : dévore donc l'ennui « Du désert dont l'horreur t'environne aujourd'hui. « Demande à ce désert de t'aimer, de te plaindre ; « Mais tourne ici les yeux : vois doucement s'éteindre, « Sans crainte, sans remords, ce vieillard vertueux « Qu'entourent en pleurant ses fils respectueux. « II donna pour tribut aux siens, à sa patrie, « Soixante ans de travaux, de vertus, d'industrie* « II n'a point seul, à part, sur un plan...
Page 414 - Sans lui l'amour le trouble ou sa langueur l'abat. De l'affreux égoïsme est né le célibat ; Mais son joug plus pesant venge le mariage. Dans le vice une fois l'homme à peine s'engage , Qu'il n'est plus dans Ses fers qu'un esclave agité, Et , pour vivre plus libre , il perd sa liberté. Ce discours te surprend , t'embarrasse et t'attriste. Mais je vois s'avancer un autre antagoniste , Un franc célibataire, égoïste achevé, Aimable, jeune encor, dans l'aisance élevé.
Page 414 - Mais je vois s'avancer un autre antagoniste, Un franc célibataire, égoïste achevé, Aimable , jeune encor, dans l'aisance élevé. Je suis libre , dit-il; et la loi , juste et sage , N'a forcé jusqu'ici personne au mariage. Qu'un autre aime ses fers, j'y consens; mais pour moi, J'entends vivre et mourir sans engager ma foi. — Fortbien, je te comprends; sans peines, sans alarmes, Pour toi la vie est douce, et le jour a des charme?.
Page 98 - ... la philosophie, mais sans nous amollir. Si nous possédons des richesses, c'est pour les employer dans l'occasion, et non pour nous vanter d'en avoir. Il n'est honteux à personne d'avouer qu'il est pauvre ; mais ne pas chasser la pauvreté par le travail, voilà ce qui est honteux. Les mêmes hommes se livrent à leurs affaires particulières et à celles du gouvernement, et ceux qui font profession du travail manuel ne sont point étrangers à la politique. Seuls nous ne regardons pas...
Page 409 - Quand même un voisin injuste l'attaquerait, tous les autres, intéressés à sa conservation, prennent aussitôt les armes pour le défendre.
Page 412 - Et ta patrie en cendre, et ce long souvenir « Qui va, de siècle en siècle, effrayer l'avenir. » Je n'ai point, diras-tu, provoquant ta colère, Prétendu lâchement excuser l'adultère ; Mais si j'ai fui l'hymen , pour toi si précieux , Dois-je enflammer ta bile ; et serai-je à tes yeux Un mortel sans vertu, sans morale? — Au contraire...