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Une notice sur la bergerie du département de la Sarre,

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Une instruction rédigée par ordre du ministre de l'inté rieur, sur les travaux les moins coûteux auxquels on peut se livrer avec succès, pour suppléer aux semences de mars lorsqu'elles n'ont pû être faites aux époques ordinaires.

Une brochure de M. Maublanc, intitulée de l'Existence du genre neutre, dans la langue française, considérée comme un nouveau moyen de parvenir à l'analyse du langage. Cet ouvrage est purement écrit.

Une édition des œuvres de Pasumot, enrichie de notes in téressantes et d'une notice Biographique sur cet auteur, par M. Grivaud, littérateur à Paris, notre correspondant.

La première livraison d'un ouvrage sur les antiquités bre tonnes, par M. de Penhouet, notre correspondant; elle répond aux idées avantageuses qu'on s'était fait de cette production. Il est présumable que l'état de paix permettra à l'auteur de contiuuer un ouvrage qu'il a si bien commencé.

Des recherches curieuses et piquantes sur Barletto, moine jacobin qui vivait vers la fin du 15.e siècle, par M. Blanchard de la Mussel built gung

9 Une' notice par le même, stir M. Graslin, auquel la ville de Nantes est redevable d'un de ses plus beaux quartiers. Après avoir rappelé les immenses travaux de M. Graslin et tes idées libérales qui l'animaient, M. Blanchard-de-la-Musse manifeste le désir qu'un monument soit élevé en son honneur, surlat place qui porte son nom.

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Quelques pièces de poésie du meilleur goût, par le même. Un tableau satyrique, intitulé le Poëte, par M. Dufay de Livoys! versification facile; finesse dans des détails, ensemble qui donne une idée avantageuse des talens de l'auteur.

Une pièce de vers intitulée, les Derniers momens du Chevalier Bayard, par M. Ursin; on y remarque de beaux vers, du mouvement et de la vérve,

Une notice nécrologique sur M. Henry Bouteiller, litté rateur, par M. Dufeu.

Une notice sur M. Bacqua, docteur en chirurgie, par M. Fréteau.

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Une notice nécrologiqué sur M. Rollin, licencié en droit, professeur d'hydrographie, par M. le Boyer.

Une notice biographique très-étendue, sur M. Levêque membre de l'institut de France, par M. le Boyer. L'orateur vous a rappelé que vous comptiez ce savant distingué au nombre de vos compatriotes et de vos correspondans; il vous a fait connaître tous les ouvrages utiles que M. Leveque a publiés.

Ces diverses notices ont été insérées dans le journal de Nantes. Car il est de notre devoir d'entretenir la société, des hommes qui', pendant leur vie lui ont consacré leurs veillés et leurs travaux.

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EXERCICE DE 1815.01 190

La société d'encouragement pour l'industrie nationale, avait formé de veu qu'on s'occupât de retirer la potasse de quelques plantes indigènes, peu butiles aux bestiaux. Un de vos membres, M. Hersart, a entrepris quelques travaux et vons a fait part: d'expériences tentées avec la fougère fe melle. Cent divres de cette plante n'ayant donné, qu'environ une livre de salin, les bénéfices susceptibles de résulter de l'extraction de la potasse, par la fougère femelle, ont paru a M. Hersart très-incertains tanssi vous a-t-il fait observer que celui qui voudrait faire une semblable entreprise, aurait à prendre en considération le prix des potasses ordinaires, le débouché qui pourrait résulter du voisinage des verreries et savoneries, et l'utilité plus ou moins grande de la fougère femelle, comme litière des bestiauk. '

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Le même membre vous a donné lecture de quelques fragmens d'un voyage en Italie et dans les Alpes: il vous a présenté les dessins de plusieurs monumens anciens et modernes. M. Hersart a visité le tombeau d'un savant saxon, M. Eschen, qui a péri dans une des crevasses du glacier du Buet, près Servoz: il a monté au sommet de cette montagne, élevée de 9471 pieds au-dessus de la mer, et couverte à la cîme de neiges éternelles. M. Hersart a aussi parcouru le mont l'iso, cet obélisque qui a pour bâse le sommet des Alpes, Le voyage de notre collègue est sur-tout remarquable par des détails topographiques et géologiques que les autres voyageurs avaient omis de donner.

Nous devons encore à notre laborieux collègue, la communication d'un plan du monument qui devait être élevé à Quiberon, en mémoire des français qui avaient péri victimes de la guerre civile. La pyramide placée au centre de ce monument, présente une, urne funéraire, surmontée d'une croix grecque. Les faces de la pyramide doivent porter les poms des victimes; des fleurs de lis, des hermines, des inscriptions décorent aussi le monument. La société a trouvé le plan très-bien conçu et remarquable par sa simplicité. Tous les détails lui ont paru soignés avec beaucoup d'exactitude : elle a sur-tout admiré la beauté des dessins que M. Hersart a mis sous ses yeux.

M. Maréchal, docteur en médecine, vous a communiqué quelques expériences faites sur la sangsue. ( Hirudo medicinalis) dans l'intention de s'assurer si elle avait la propriété de reproduire les parties retranchées de son corps; il a coupé une sangsue en deux parties égales. Au bout de quelques jours, il a pu observer qu'une des portions s'était allongée de cinq lignes: ainsi cette réproduction lui a paru hors de doute; elle avait été déjà constatée par le docteur Thomas.

D'autres expériences ont donné à M. Maréchal, pour ré

pultat, 1. qu'une sangsue vide et à jeûn, résiste à la tem-
pérature de la congélation; tandis qu'elle meurt, si elle y
est exposée pleine de sang; 2.° que le passage de l'eau froide
à l'eau chaude, n'altère point les propriétés vitales de la
sangsue, mais qu'elle périt ordinairement dans le passage'
contraire; ce qui conduit M. Maréchal à conseiller l'usage
de l'eau froide ou glacée, dans le cas où une sangsue aurait
été avalée. Je fis, à cet égard, l'observation que, d'après des
expériences suivies dans le laboratoire du chymiste Pelletier,
le vin, l'eau-de-vie et l'eau de menthe, sont les substances
qui font le plus promptement périr les sangsues, et notre
collègue, le docteur Poulet-Duparc, nous déclara que dans
un cas de sangsue avalée, il avait, avec succès, donné le

vin.

M. Maréchal vous a aussi entretenu d'un enfant offert à la curiosité publique, en raison de son excessif embonpoint. Cet état, improprement désigné sous le nom de polysarcie, a été rarement observé dans l'enfance. Le petit garçon dont il est question, était âgé de deux ans, M. Maréchal prit les mesures exactes des diverses parties de son corps, et pensa qu'on pouvait le considérer comme étant enveloppé d'une

Xcouche de graisse ayant au moins quatre pouces d'épaisseur...

JI y a actuellement à Rennes, un chapelier, âgé d'environ 55 ans, qui est parvenu à un embonpoint si excessif, qu'il ne peut mouvoir ses membres: il est dans un état d'insen-sibilité générale qui confirme l'opinion émise par M. Maréchal, que chez les personnes âgées, la polysarcie dispose à l'apoplexie et à la paralysie.

M. de Saint-Amand, professeur de mathématiques au lycée de Nantes, vous a donné communication d'une table qu'il a calculée des apothèmes et des périmètres des polygones réguliers inscrits et circonscrits au cercle: cette table peut être utile à ceux qui auraient besoin de aires de ces sortes de polygones. Avant l'explication des usages qu'on en peut of on

voyer

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faire, M. de Saint-Amand a indiqué les procédés qu'il a suivi pour calculer cette table. Il a fait preuve de connaissances étendues, dans l'analyse trigonométrique.

M. de Saint-Amand vous a encore donné lecture d'un discours préliminaire à des commentaires très-étendus, sur le calcul différentiel et intégral de Lacroix; il y compare les méthodes de Newton, de Leybnitz et de Lagrange. Il pense que la dernière doit-être préférée aux deux autres, parce que, banissant toute idée d'infini, elle ramène le calcul intégral à l'analyse ordinaire. M. de Saint-Amand déclare que le motif qui l'a déterminé à entreprendre ce travail, a été le desir de faciliter l'étude aux jeunes gens: il a offert une simplification de la démonstration du théorème de Taylor, qui peut aussi y contribuer; sous tous ses rapports, la science devra des obligations à notre collègue.

M. Bertrand Fourmont, mécanicien en cette ville, vous a fait présenter un mortier de fer coulé et tourné; vous avez jugé que cette invention méritait d'être encouragée; et vous avez chargé M. Athenas, qui vous a fait un rapport sur cet objet, d'écrire à l'auteur que son travail avait obtenu l'approbation de la société.

Un de vos correspondans, M. de la Guerrande, est venu vous entretenir d'une construction de navires, fondée sur des principes nouveaux. Il a mis sous vos yeux un modèle exécuté en petit, et vous a donné lecture d'un mémoire explicatif, remarquable par sa clarté et sa précision.

Le même membre a donné l'éveil sur l'existence d'un minerai d'étain dans la commune de Pyriac, dont il est maire; MM. Athenas et Dubuisson se sont transportés sur les lieux. C'est à leur zèle et à leurs travaux qu'on doit particulièrement la découverte importante de cette mine d'étain; ils ont, les premiers, constaté la présence des filons de ce métal, et mis sous vos yeux plusieurs morceaux de minerai. M. Athenas vous a lu, sur cet objet, un mémoire fort inéressant dopt je regrette de ne pouvoir donner l'analyse.

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