De la prononciation française depuis le commencement du XVIe siècle: d'après les témoinages des grammairiens, Volume 2Impr. Nationale, 1883 - 4 pages |
Table des matières
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De la prononciation française depuis le commencement du XVIe ..., Volume 2 Charles Thurot Affichage du livre entier - 1883 |
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Expressions et termes fréquents
adjectifs aigu Andry Antonini aphérèse auec aussgesprochen Bèze Billecoq Boulliette Bovelles bref H bref suivant brève Buffier Cauchie ceste Chifflet Chifflet 7 ci-dessus consonne finale Corneille D'Aisy D'Olivet Demandre derniere devant une consonne devant une pause devant une voyelle diphtongue dire discours disent Domergue écrit Épenthèse escrit Estienne estre etiam excepté féminin Féraud François Gascons Gaygnard L's est muette l's finale l's se prononce l'usage langue savante Lanoue latin long H longue Martin Maupas Mauvillon Meigret Ménage mesme Milleran 11 Monet mots mouillée Mourgues nasal nonce nonciation Oudin Palsgrave Péletier pénultième personne du singulier pluriel plurier premiere première conjugaison première personne présent de l'indicatif prononce l's prononcent prononciation prosthèse quæ quoy Raillet Regnier rimer Saint-Liens sentir siècle sonum substantif suivant Hindret suivant Lanoue syllabe Sylvius syncope Tabourot terminaison Touche Trévoux Vaugelas verbes Villecomte vocali voyelle nasale Wailly worde
Fréquemment cités
Page 61 - Tout à coup le jeune homme trouve sous sa main un éventail. Madame, dit-il à la première, cet éventail est-il à vous?
Page 602 - Entre deux voyelles dont la dernière est muette, les lettres s et z allongent la syllabe pénultième : base, extase, diocèse, bêtise, franchise, rosé, épouse, etc. Mais si la syllabe qui commence par une de ces lettres est longue de sa nature, elle conserve sa quantité, et souvent l'antépénultième devient brève : il s'extasie, pesée, épousée, etc.
Page 732 - J'ai consulté, au défaut des livres, quantité de personnes qui parlent bien, et qui tiennent, soit de la réflexion, soit de l'usage, tout ce qu'il faut pour bien parler. Or ils sont tous convenus que notre langue...
Page 436 - Et bian bian, ie varron si monsieur le Doyan qui a tant de moyan, ayme les citoyans, et si, à la coustume des ancians, il leur baillera rian.
Page 736 - On ne sait plus aujourd'hui quelle étoit la proportion des accens des Latins , mais on n'ignore pas qu'ils étoient fort sensibles à la prosodie : ils avoient les accens , l'aspiration , la quantité et les repos. Nous avons aussi notre prosodie ; et quoique les...
Page 44 - Madame, pour je parloy à Madame, et mille autres semblables, qui te viendront à la plume en composant. Tu pourras aussi adjouster, par licence, une s à la premiere personne, pourveu que la ryme du premier vers le demande ainsi.
Page 13 - En lisant du français, il ne faut pas prononcer la dernière lettre de tout mot terminé en s, en t et en p, excepté lorsque le mot est suivi d'une pause; en effet, si vous prononcez un mot en l'isolant, c'est-à-dire en le faisant suivre d'une pause, il faut le prononcer entièrement*.
Page 565 - Plus la prononciation est lente, plus la prosodie devient sensible. On lit plus lentement qu'on ne parle; ainsi la prosodie doit être plus marquée dans la lecture, et bien plus encore au barreau, dans la chaire, sur le théâtre.
Page 644 - ... (grosseur et grosse, rusé et ruse) et «moins aigu ou moins bref le son aigu ou bref qui le précède. Ainsi Ya aigu d'éclat est moins aigu dans éclate et IV bref de petit est moins bref dans petite, sans que le plus ou le moins d'aiguïté, de gravité, de brièveté, de longueur, change la nature du son.