Lycée: ou Cours de littérature ancienne et moderne

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P. Pourrat frères, 1839

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Page 335 - L'aigle d'une maison n'est qu'un sot dans une autre. Je dis ici qu'Éraste est un mauvais plaisant ; Eh bien, on dit ailleurs qu'Éraste est amusant. Si vous parlez des faits et des tracasseries, Je n'y vois, dans le fond, que des plaisanteries ; Et si vous attachez du crime à tout cela, Beaucoup d'honnêtes gens sont de ces fripons-là : L'agrément couvre tout, il rend tout légitime.
Page 387 - Le bruit est pour le fat, la plainte est pour le sot : L'honnête homme trompé s'éloigne et ne dit mot.
Page 70 - D'ailleurs, pour l'enlever, ne me suffit-il pas Que mon père cruel brûle pour ses appas ? C'est un garant pour moi : je veux ici l'attendre. Daigne observer des lieux où l'on peut nous surAdieu ;.jecrois lavoir: favorisemes soins, [prendre. Et me laisse avec elle un moment sans témoins. SCENE V RHADAMISTE, ZÉNOBIE. ZÉNOBIE. Seigneur, est-il permis à des infortunées...
Page 73 - Lève-toi, c'en est trop; puisque je te pardonne, Que servent les regrets où ton cœur s'abandonne ? Va , ce n'est pas à nous que les dieux ont remis Le pouvoir de punir de si chers ennemis. Nomme-moi les climats où tu souhaites vivre ; Parle , dès ce moment je suis prête à te suivre , Sûre que les remords qui saisissent ton cœur, Naissent de ta vertu plus que de ton malheur. Heureuse si pour toi les soins de Zénobie Pouvaient un jour servir d'exemple à l'Arménie, La rendre comme moi soumise...
Page 66 - La nature marâtre en ces affreux climats Ne produit , au lieu d'or, que du fer, des soldats ; Son sein tout hérissé n'offre aux desirs de l'homme -Rien qui puisse tenter l'avarice de Rome.
Page 9 - Dieu puissant, m'écriai- je, et rends-nous au rivage : / Le premier des sujets rencontré par son roi A Neptune immolé satisfera pour moi. ...» Mon sacrilège vœu rendit le calme à l'onde : Mais rien ne put le rendre à ma douleur profonde; Et , l'effroi succédant à mes premiers transports , Je me sentis glacer en revoyant ces bords.
Page 87 - Ah ! laisse-moi , Phénice , à mes mortels ennuis ; Tu redoubles l'horreur de l'état où je suis. Laisse-moi : ta pitié , tes conseils , et la vie , Sont le comble des maux pour la triste Isménie. Dieux justes! ciel vengeur, effroi des malheureux, Le sort qui me poursuit est-il assez affreux?
Page 379 - Parbleu , la question est neuve , et me ravit : Nul amant, j'en suis sûr, jamais ne vous la fit. (A Clitandre.) Oui , tu peux exiger beaucoup, sans qu'on te blâme ; Mais ces questions-là font rougir une femme.
Page 64 - Parthes aujourd'hui la terreur des Romains? Ce peuple triomphant n'a point vu mes images A la suite d'un char en butte à ses outrages : La honte que sur lui répandent mes exploits D'un airain orgueilleux a bien vengé les rois.
Page 39 - L'horreur a suspendu l'usage de mes sens : A mille affreux objets l'âme entière livrée, Ma frayeur m'a jeté sans force aux pieds d'Atrée. Le cruel d'une main semblait m'ouvrir le flanc, Et de l'autre à longs traits m'abreuver de mon sang. Le flambeau s'est éteint, l'ombre a percé la terre, Et le songe a fini par un coup de tonnerre.

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