Séances et travaux de l'Académie des sciences morales et politiques, compte renduAu Bureau du Moniteur Universel, 1852 |
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Séances et travaux de l'Académie des sciences morales et ..., Volume 182 Académie des sciences morales et politiques (France) Affichage du livre entier - 1914 |
Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 58 - Ainsi sont tous les hommes entraînés par le plaisir des sens et par le charme de l'imagination. Il n'ya point sur la terre de véritables hommes , excepté ceux qui consultent, qui aiment, qui suivent cette raison éternelle; c'est elle qui nous inspire quand nous pensons bien ; c'est elle qui nous reprend quand nous pensons mal. Nous ne tenons pas moins d'elle la raison que la vie.
Page 57 - ... nullement; car étant en chaque moment créée, elle se trouve en chaque moment dans l'actuelle modification où Dieu la met par cette création toujours actuelle. C'est donc le choix de Dieu qui la modifie comme il lui plaît.
Page 56 - Quand nous considérons une chose universelle , nécessaire et immuable, c'est l'être suprême que nous considérons immédiatement, puisqu'il n'ya que lui seul à qui toutes ces choses conviennent. Quand je considère quelque chose de singulier, qui n'est ni vrai, ni intelligible , ni existant par soi, mais qui a une véritable et propre intelligibilité par communication , ce n'est plus l'être suprême que je...
Page 56 - ... ce genre universel n'est pas le genre suprême ; ce n'est qu'un degré fini d'être, qui peut être communiqué à l'infini aux individus que Dieu voudrait produire dans ce degré.
Page 58 - Mentor de cette première puissance qui a formé le ciel et la terre ; de cette lumière simple, infinie et immuable, qui se donne à tous sans se partager; de cette vérité souveraine et universelle qui éclaire tous les esprits, comme le soleil éclaire tous les corps.
Page 51 - Nous avons déjà remarqué que l'entendement a pour objet des vérités éternelles. Les règles des proportions , par lesquelles nous mesurons toutes choses, sont éternelles et invariables. Nous...
Page 55 - Il faut donc trouver dans la nature quelque chose d'existant et de réel qui soit mes idées, quelque chose qui soit au dedans de moi et qui ne soit point moi, qui me soit supérieur, qui soit en moi lors même que je n'y pense pas , avec qui je croie être seul , comme si je n'étais qu'avec moi-même; enfin qui me soit plus présent et plus intime que mon propre fond.
Page 55 - ... que pour n'être plus dans quelques moments. Où êtesvous donc, ô mes idées, qui êtes si près et si loin de moi, qui n'êtes ni moi. ni ce qui m'environne; puisque ce qui m'environne et ce que j'appelle moi-même est si imparfait?
Page 55 - ... de moi et qui ne soit point moi , qui me soit supérieur , qui soit en moi lors même que je n'y pense pas, avec qui je croie être seul, comme si je n'étois qu'avec moi-même ; enfin qui me soit plus présent et plus intime que mon propre fonds.
Page 58 - Où est cette raison parfaite, qui est si près de moi et si différente de moi? Où est-elle? Il faut qu'elle soit quelque chose de réel ; car le néant ne peut être parfait, ni perfectionner les natures imparfaites? Où est-elle, cette raison suprême? N'est-elle pas le Dieu que je cherche?