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oing, graisse.

ont (ils), du verbe avoir. oublie, pâtisserie légère. ouïe, un des cinq sens.

peint (il), verbe et participe passé.. pin, arbre.

paire, compte.

père, qui a des enfants.

palais, demeure d'un prince.

palais, partie de la bouche. paon, oiseau.

part, partie. partie, portion.

pène, partie d'une serrure. panse, ventre; verbe panser. peut (il), du verbe pouvoir. peinte, féminin de peint. plait (il), du verbe plaire. plein, rempli.

plant, plantation.

plut (il), verbes plaire et pleuvoir.

point, adverbe de négation.

poids, pesanteur.

pause, repos.

pouls, battement des artères.

précédant, participe présent de précéder..

premisse, première proposition.

présidant, participe présent de présider. prêt, préparé.

prét, chose prêtée.

prit (il), du verbe prendre.

pousse, rejeton.

puis, conjonction et verbe.

Caen, nom de ville.

camp d'une armée.

queue, prolongement de la colonne ver

tébrale.

coi, tranquille.

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Son moyen.

vou, promesse

votre, adjectif possessif..

Son long.

veux (je, tu), du verbe vouloir.
vautre (il), du verbe vautrer.
votre (là), pronom possessif.

Nous ne donnons ici que les homonymes et les paronymes simples; quelques grammairiens ont poussé l'exactitude jusqu'à dresser une liste complète des homonymes composés : c'est tomber dans le ridicule dont Antoine Duverdier s'est rendu coupable au seizième siècle. Voici un curieux fragment d'une pièce publiée par lui, en 1572, sous ce titre : les Omonimes.

L'homme, ouvrage de Dieu, dès le jour qu'il nasquit,
En ce monde vivant rien que peine n'acquit;

Rempli d'iniquité, en douleur tresamère,

Du ventre, le produit piteusement sa mère.

La mort vint par péché sur les enfants d'Adam,
Généralement nez pour soubmis estre à dam.

C'est pourquoi tous les jours tant de corps on enterre,
Dès que calamitez fit son entrée en terre;

Car on ne voit aucun qui ne tombe en péché,

Tant que dans sa prison l'esprit est empesché,

Qui, deslivré du corps, abandonnant d'homme haine,
Vient à son origine au céleste domaine;

Ou si, en désespoir, se dit par force né,
Du tourment de sa peine il devient forcené.

DES MOTS.

On donne le nom de mots à chaque tout syllabique exprimant une idée.

La nature, fertile en esprits excellents,

Sait entre les auteurs partager les talents.

(Boileau.)

Ces vers renferment treize mots, cinq d'une seule syllabe et huit de plusieurs syllabes combinées entre elles.

Les mots peuvent donc, comme on le voit, être formés d'une seule syllabe ou d'une combinaison de syllabes; d'où leur division en monosyllabes (1) et en polysyllabes (2).

Ainsi, bon, ver, camp, ciel, Dieu, roi, sont des monosyllabes; Bonté, verre, campement, céleste, divinité, royauté, sont des polysyllabes.

(1) Du grec, povós, unique; cúlλaổn, syllabe.
(2) Hús, beaucoup, plusieurs; cúllan, syllabe; gr.

On donne quelquefois le nom de dissyllabes (1) aux mots de deux syllabes, et celui de trissyllabes (2) aux mots de trois syllabes; mais on désigne plus généralement sous le nom de polysyllabes tous les mots qui ne sont pas monosyllabiques.

Des mots simples, des mots dérivés, des mots composés,
des mots juxtaposés.

Les mots simples sont ceux qui ne renferment qu'un radical, et qui servent eux-mêmes de racine à un ou plusieurs autres mots. Les dérivés sont ceux qui sont formés par l'intermédiaire d'un mot simple.

Mots simples.

mur,
histoire,

roi,
ami,

mort,

an,

arbitre,

raison,

Mots dérivés.

murer, muraille.

historien, historique, historiette.
royal, royaume, royauté.
amical, amitié.

mortel,

mortalité.

année, annal, annales.

arbitrage, arbitral, arbitraire.

raisonner, raisonnable, raisonnement, raisonneur.

Nous avons beaucoup de dérivés qui ne se forment pas de leur simple correspondant, mais du mot latin dont le simple s'est luimême formé; ainsi nous avons fait air d'aer, et de celui-ci aérer, aérien; mort de l'adjectif mortuus, et de celui-ci mortuaire; c'est par une semblable dérivation que vénéneux s'est formé de venenum, et non de venin.

Les composés sont ceux qui sont formés de plusieurs mots, d'une partie invariable exprimant l'idée accessoire, et d'un mot simple ou dérivé exprimant l'idée principale.

Les mots juxtaposés (3) sont ceux dans la formation desquels entrent deux ou plusieurs mots qui gardent en s'unissant la forme et la valeur qu'ils avaient séparément.

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(3) Du latin juxtapositus, formé de juxta, auprès, à côté de, et posilus, placé.

Nous avons emprunté au grec et au latin beaucoup de composés dont le simple n'existe pas en français; tels sont : agronome (¿ypós, champ, et vous, loi; gr.); économie (oixía, maison; vou, distribution; gr.); philosophie (piós, qui aime; copía, sagesse; gr.); législateur (lex, legis, loi; lator, qui porte; lat.).

Des propositions et des phrases.

Les mots combinés forment des propositions et des phrases.
La proposition est l'expression d'un jugement.

Elle se compose de trois termes essentiels : d'un sujet, d'un verbe et d'un attribut.

Le Sujet exprime l'idée principale, celle d'un être ou d'un objet quelconque indépendant par lui-même.

L'Attribut exprime l'idée secondaire, celle de la qualité ou de l'état du sujet.

Le Verbe enfin affirme que l'attribut appartient, convient au sujet, et lie toujours ces deux termes.

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La phrase est un assemblage de mots ou de propositions qui forment un sens complet; en voici des exemples:

La phrase française a de la clarté. (Académie.)

L'homme est un dieu tombé qui se souvient des cieux.

(Lamartine.)

Le besoin de trouver l'aliment le plus convenable, ou le désir d'échapper à la poursuite d'un ennemi dangereux, déterminent les voyages irréguliers des oiseaux.

L'honneur est comme une île escarpée et sans bords;
On n'y peut plus rentrer dès qu'on en est dehors.

Des différentes espèces de mots.

(Lacepède.) (Boileau.)

On divise les mots en deux grandes classes: les mots variables et les mots invariables.

Les mots variables sont ceux dont la finale ou terminaison change selon les idées différentes qu'ils expriment, les relations qu'ils ont avec les différents mots de la phrase.

Les mots invariables sont ceux dont l'orthographe ne varie jamais, et dont la forme ne subit aucun changement résultant de son emploi particulier dans la phrase.

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