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LA

REVUE OCCIDENTALE

PHILOSOPHIQUE

SOCIALE ET POLITIQUE

VERSAILLES.

IMPRIMERIE AUBERT

6, avenue de Sceaux, 6

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SOCIÉTÉ POSITIVISTE

10, RUE MONSIEUR-LE-PRINCE, 10

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1897

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724.27732

LES SOUVENIRS DE M. JOSEPH BERTRAND

SUR AUGUSTE COMTE

La grave Revue des Deux-Mondes vient de publier, sous ce titre, un article aussi surprenant que perfide. A en juger par la presse quotidienne, l'opinion s'est fort peu émue des insinuations malveillantes et des révélations de M. Bertrand. Il faut reconnaître que cette attaque porte sur des faits tellement secondaires qu'il ne pouvait en être autrement.

Pour le public, de plus en plus nombreux, qui suit avec attention la marche du Positivisme, il y aurait eu quelque chose d'infiniment plus intéressant la discussion sérieuse de l'œuvre philosophique et sociale de Comte. Le secrétaire perpétuel de l'Académie des Sciences a mieux aimé initier ses contemporains à quelques détails sur la prime jeunesse et sur les malheurs domestiques du grand philosophe. Les lectures qui ont eu ses préférences sont les Lettres à Valat et le Testament; M. Bertrand n'a cherché, là comme ailleurs, que des renseignements propres à satisfaire un genre de curiosité excusable chez une portière, inexplicable pour le successeur (où en sommes-nous, hélas!) de Fontenelle et de Condorcet. Une curiosité plus relevée était pourtant de mise; mais M. Bertrand n'a lu, vraisemblablement, que le premier volume de la Philosophie positive, et encore avec le dessein bien arrêté d'y trouver l'occasion d'exercer sa verve critique avec autant de mesquinerie que de puérilité. Nous en reparlerons tout à l'heure.

Quant à l'œuvre capitale d'Auguste Comte, la Politique

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