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21. DE MONSIEUR WALEWSKI À SON EXCELLENCE MONSIEUR
GUIZOT, MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES, etc. etc.,
Alexandrie, 16 novembre 1840...

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- DE MONSIEUR GUIZOT À MONSIEUR LE COMTE WALEWSKI,

À ALEXANDRIE. Paris, 17 novembre 1840....

SOMMAIRE: Le gouvernement est satisfait de la façon
dont il a accompli sa mission. — Cependant il y
aurait inconvénient à la prolonger dans les circonstances
actuelles. Il doit donc se préparer à quitter Alexan-
drie.

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23. DE PARIS À MONSIEUR COCHELET CONSUL GÉNÉRAL DE

FRANCE EN ÉGYPTE. Paris, 17 novembre 1840.........

SOMMAIRE: On peut douter que le Vice-roi ait les moyens
de se maintenir en Syrie. Il est difficile de lui don-

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ner des conseils dans la situation actuelle. Cependant
il faut qu'il sache que tout ce qu'il jugera devoir faire
aura notre entière approbation. Il ne peut pas se
douter de l'intérêt que nous lui portons. Mais il

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y a de ses demandes auxquelles nous ne pouvons pas
satisfaire: ainsi nous ne pouvons pas lui garantir un
emprunt, ni lui envoyer un amiral, puisque nous ne
pensons pas qu'il doive faire sortir la flotte; cela d'ail-
leurs ne pourrait qu'exposer Alexandrie à une action
hostile de la part de ses ennemis. Par contre, on
lui enverra les trois ingénieurs qu'il demande.

24. DE MONSIEUR GUIZOT À MONSIEUR COCHELET CONSUL
GÉNÉRAL DE FRANCE EN ÉGYPTE. Paris, 19 novembre
1840

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SOMMAIRE: Impression de mécontentement causée par
la réponse anglaise à la note française du 8 octobre.
Pour atténuer l'effet ainsi produit lord Palmerston a
communiqué à la France les démarches qui vont être
faites auprès de Mohamed-Aly, pour amener la révo-
cation de la déchéance prononcée par la Porte contre
lui. Le gouvernement du Roi reconnaît que la
démarche projetée tend à prévenir les complications
et les dangers signalés par la note du 8 octobre.

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COPIE D'UNE LETTRE ADRESSÉE PAR MONSIEUR LE CAPI-
TAINE DE VAISSEAU W. WALDEGRAVE, À MONSIEUR
LE CONSUL GÉNÉRAL DES PAYS-BAS, CHARGÉ DES
AFFAIRES BRITANNIQUES, à Alexandrie.....

SOMMAIRE: Retrait des mesures qui avaient été ordonnées
par l'amiral Stopford pour établir le blocus commer-
cial d'Alexandrie.

M. VATTIER DE BOURVILLE À SON EXCELLENCE MONSIEUR
LE MINISTRE Et Secrétaire d'État du Département
DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES À PARIS. Caire, 23 novem-
bre 1840.

SOMMAIRE: Un soulèvement à Gaza a obligé M. le baron
de Veimars à s'y arrêter. - Le gouvernement a envoyé
des renforts à El-Arych. Quelques arrestations or-

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SOMMAIRE: Nouvelles de la plus grande importance.
Préparatifs militaires pour une expédition dans le pays
du Sind. Bruits de l'alliance entre l'Angleterre et la
Russie. Aussitôt armements dans toutes les régions
de l'Inde, sans qu'on en sache bien la destination.
Pour lors, deux armées anglaises sont concentrées dans
le nord et le nord-ouest del'Inde: elles forment ensem-
ble au moins 50.000 hommes. On conclut l'An-
que
gleterre vient de jouer à sa rivale la Russie, en récom-
pense du traité de Londres, le tour de politique perfide
le plus hardi, le plus vigoreux et le plus heureux dont
les annales des perfidies civilisées offrent l'exemple.
Cela explique aussi les affaires turques et certaines
combinaisons politiques.

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30. M. COCHELET À SON EXCELLENCE MONSIEUR GUIZOT

MINISTRE SECRÉTAIRE D'ÉTAT DES AFFAIRES ÉTRAN-

GÈRES. Alexandrie, 23 novembre 1840...

SOMMAIRE: La lettre du Vice-roi au Roi permettra au

nouveau gouvernement français de prendre ses résolu-

tions: il est bien souhaitable pour notre prestige que la

solution qui interviendra ne soit pas trop désavanta-

geuse pour Mohamed-Aly. Cochelet lui a donné

l'assurance que le nouveau gouvernement se tiendrait

sur le terrain de la note du 8 octobre. La lettre du
Commodore Napier. La réponse de Mohamed-Aly.
Son intention serait de laisser à la France le soin
de défendre ses intérêts. Décision de l'amiral anglais
que le blocus commercial n'aura pas lieu. — On y voit
un acheminement vers les solutions pacifiques. On
est sans nouvelles d'Ibrahim-pacha. — Un mouve-
ment séditieux a été réprimé dans la région d'El-Arych.
Toutes mesures sont prises pour faciliter la retraite
d'Ibrahim. Départ du comte Walewski; Mohamed-
Passage du marquis

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Aly en éprouve un vif regret.
de Beaufort d'Hautpoul.

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SOMMAIRE: Le Vice-roi veut voir dans le rappel de Wa-
lewski un changement dans la politique française:
« Je vois bien, dit-il, que la France m'abandonne; je re-
prends donc ma liberté, et je finirai mes affaires comme

Pages.

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je l'entendrai ». Walewski en le quittant lui conseille
d'attendre les décisions que prendra le nouveau mi-
nistre au reçu de sa lettre au Roi.

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32. DE BOGHOS BEY AU COMMODORE NAPIER. Alexandrie,
24 novembre 1840.....
SOMMAIRE: Les chefs Druses sont partis par terre: ils ne
peuvent donc pas profiter des moyens de transport
que le Commodore met à leur disposition. Le Vice-
roi rendra l'escadre turque et fera évacuer la Syrie dès
qu'il aura reçu la garantie officielle et positive des avan-
tages qui lui sont promis en retour de ces concessions.
Pour le reste il y a convenance à attendre la déci-
sion que vont prendre les Puissances par suite de la
médiation du gouvernement français. Le Vice-roi
répète que les troupes à El-Arych n'ont pas d'autre
objet que d'assurer les voies de communication.

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MONSIEUR COCHELET À SON Excellence Monsieur Guizot
MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES. Alexandrie,
25 novembre 1840.....

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Pages.

SOMMAIRE: La nouvelle lettre du commodore Napier.
Mohamed-Aly a appelé Cochelet et Walewski, celui-ci
descendu du bateau. Il se déclare disposé à se con-
tenter de l'Égypte héréditaire. Cochelet lui rappelle
qu'il s'est mis à la disposition du Roi par sa lettre du
7 novembre. Tout ce que nous devons désirer
maintenant, c'est qu'il fasse ses concessions à la France,
et non à l'Angleterre. Mais il va falloir résister à la
pression du Commodore Napier.

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MONSIEUR NESSELRODE À SON EXCELLENCE MONSIEUR
LE COMTE PAHLEN, etc. etc., Saint Pétersbourg, 25
novembre 1840....

SOMMAIRE: Satisfaction de l'Empereur au sujet des pre-
mières conversations engagées avec le nouveau minis-
tère français, qui veut faire cesser dans les esprits une
effervescence dangereuse. La Russie avait tou-

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