INTRODUCTION HISTORIQUE SOMMAIRE Importance capitale de cette période: elle décide de l'existence politique de Mohamed Aly et de l'avenir de l'Égypte. Aly. La note fran çaise du 3-8 octobre : l'ultimatum de la France; le salut de Mohamed Le « secret de Walewski » et la lettre de Mohamed Aly au Roi des Français (7 novembre): Mohamed Aly se confie à La chute de Thiers et le ministère Soult-Guizot Le ministère de la paix, mais sur la base de la France. du 29 octobre. la note Thiers. I. LA CONVENTION D'ALEXANDRIE (27 NOVEMBRE 1840). La réponse de Palmerston à la note Thiers (2 novembre). Les instructions de Metternich (8 novembre): pour un arrangement << conservatif »>; Mohamed Aly sauvé par la France. La chute de St Jean d'Acre; la fin de la mission Walewski. — Le Memorandum de Londres (14 novembre): communication à la France. Les instructions de Nesselrode (25 novembre). Le revirement de la politique russe. Le commodore Napier devant Alexandrie: les pourparlers. Signature de la convention d'Alexandrie (27 novembre). La fin des hostilités : la convention d'Alexandrie d'abord désavouée, puis confirmée par l'amiral StopLa retraite de l'armée de Syrie. ford. populations. munications. L'agitation des Tentatives des Anglo-Turcs pour couper les comLa manœuvre d'Ibrahim sur le Jourdain. Les renforts égyptiens à Gaza. Le retour des chefs druses du Liban. L'anarchie turque après l'ordre égyptien. LE HATTI-SHERIF OU FIRMAN IMPÉRIAL DU 13 FÉVRIER 1841. 4 janvier 1841: la mission de Mazloum-bey à Alexandrie. La nouvelle carrière de l'Égypte dans les travaux de la paix. Le rappel de Cochelet; les instructions au nouveau Consul géné ral de France. En Arabie. L'agence consulaire de France à Massouah. La note de Londres du 30 janvier. Le firman impérial du 13 février. Les conditions de l'hérédité. — Moha med Aly et Muhib effendi. Les « remontrances» de Mohamed Aly. - Nouvelle crise. Le protocole de Londres (5 mars): la solution de la crise diplomatique. Le projet de protocole pour une convention des Détroits, avec intervention de la France. 13 mars: la note des Puissances à la Porte. Fin de la crise: l'arrangement définitif n'est plus qu'une affaire intérieure. Le bilan de l'intervention européenne: Les espoirs nés de Nézib. - Le traité de Londres du 15 juillet 1840 et la reconstitution de la Sainte-Alliance. L'Orient encore « malade », livré aux ambitions et aux convoitises de l'Europe. Les historiens de cette crise d'Orient l'ont généralement traitée comme un épisode, comme un accident, et non comme un chapitre essentiel de l'histoire générale de la Méditerranée, c'est-à-dire de la grande histoire, dont l'intérêt dépasse largement les limites de temps et d'espace où on l'a enfermée. En cette conception étroite, celle d'une querelle diplomatique entre la France et les quatre cours, on s'est le plus souvent arrêté à la chute de Thiers, octobre 1840; et, le danger de guerre dès lors écarté, le reste, qui n'est que de l'Égypte, a paru n'avoir plus qu'une importance secondaire, n'être qu'un appendice sur lequel on pouvait passer vite. (1) (1) M. M. SABRY, le dernier historien de Mohamed-Aly: L'Empire égyptien sous Mohamed-Aly et la question d'Orient (1811-1849), ouvrage d'ailleurs fort remarquable à divers titres, n'échappe pourtant pas à cette critique. |