Revue de Bretagne et de Vendée, Volume 3

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J. Forest ainé, 1858
 

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Page 145 - Qu'un ami véritable est une douce chose! Il cherche vos besoins au fond de votre cœur; II vous épargne la pudeur De les lui découvrir vous-même : Un songe, un rien, tout lui fait peur, Quand il s'agit de ce qu'il aime.
Page 122 - Jésus dit à ses disciples : en vérité, je vous le dis, il est difficile à un riche d'entrer dans le royaume des cieux.
Page 92 - Si sous un nom d'emprunt autrefois si charmant Maillard brilla sur le Parnasse, Aujourd'hui sous le sien encor plus dignement II sait y conserver sa place.
Page 99 - Rome vous apparaît tout à coup au milieu de ses royaumes vides, mania regna, et qu'elle a l'air de se lever pour vous de la tombe où elle était couchée. Tâchez de vous figurer ce trouble et cet étonnement qui saisissaient les prophètes lorsque Dieu leur envoyait la vision de quelque cité à laquelle il avait attaché les destinées de son peuple : Quasi aspectus splendoris. La multitude des souvenirs, l'abondance des sentiments vous oppressent ; votre âme...
Page 256 - Ma réputation, si étendue, si populaire, descendue où peut-être jamais en France réputation d'auteur n'a pu atteindre, ma réputation, dis-je, n'a pas fait varier le jugement que je porte de mes productions. Je suis un bon petit poète, habile ouvrier, travailleur consciencieux, à qui de vieux airs et le coin où je me suis confiné ont porté bonheur, et voilà tout! D'après cela, vous devez juger, monsieur, combien je suis reconnaissant envers ceux qui veulent bien jeter d'en haut quelques...
Page 90 - Toi dont la voix brillante a volé sur nos rives, Toi qui tiens dans Paris nos muses attentives, Qui sais si bien associer Et la science et l'art de plaire, Et les talents de Deshoulière...
Page 239 - À couplets, Changez en gobelets Vos larges écritoires. Le vin charme tous les esprits : Qu'on le donne Par tonne. Que le vin pleuve dans Paris, Pour voir les gens les plus aigris Gris.
Page 136 - Non, mes amis, non, je ne veux rien être ; Semez ailleurs places, titres et croix. Non, pour les cours Dieu ne m'a pas fait naître : Oiseau craintif, je fuis la glu des rois. Que me faut-il ? maîtresse à fine taille, Petit repas et joyeux entretien. De mon berceau près de bénir la paille, En me créant Dieu m'a dit : Ne sois rien.
Page 241 - Il voit au loin passer un bataillon. Le sang remonte à son front, qui grisonne ; Le vieux coursier a senti l'aiguillon. Hélas ! soudain tristement il s'écrie : « C'est un drapeau que je ne connais pas. Ah! si jamais vous vengez la patrie, Dieu, mes enfants, vous donne un beau trépas...

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