34. Le Diaphragme étoit fait de bois de fapin. C'étoit un affemblage de panneaux minces, enchaffés dans des rainures pratiquées à quatre principaux montans, difpofés felon la longueur du Diaphragme, & emboëtés dans un pareil nombre de traverses. Les montans avoient quatre pouces de large, fur un pouce d'épais vers leurs extrémités ; mais ils groffiffoient infenfiblement en approchant du milieu, où ils avoient un demi-pouce de plus, afin de leur donner plus de force. Les traverfes placées aux deux extrémités, avoient chacune dix pouces de large. C'est à ces traverfes & à environ fix pouces de l'extrémité du Diaphragme qu'étoient attachées les Verges de fer Z R, (Fig. 2.) Elles y étoient arrêtées par le moyen d'une Ecrouë, & d'une Vis, & foutenues deffus & deffous par des plaques de fer, qu: avoient quatre pouces de large, afin d'empêcher que le bois de la traverse ne s'ufât, & ne fatiguât trop. Les Vers , ges de fer RZ, (Fig. 2.) qui étoient applaties par leurs extrémités fupérieures, où elles avoient un pouce & demi de large fur un demi-pouce d'épais, & où elles étoient percées de plufieurs trous, pour pouvoir les arrêter d'une maniere fixe dans les mortaises RR du Levier FG, avoient au-deffous de ce Levier, & jufqu'en Z, environ trois quarts de pouce en quarré. Elles s'emboëtoient dans un trou quarré TZ, où elles étoient, arrêtées par le moyen d'une clef de 2 fer I. En ôtant cette clef, on peut enlever tout-à-la-fois, & lorfqu'on veut, les Verges de fer RR, avec le Levier FG, & fon fupport O; moyennant quoi il ne refte rien à la furface des Ventilateurs, ou fur le plancher du Franc Tillac, fi ce. n'eft environ deux pouces de haur de la branche de fer Z où font les trous quarrés, dans lefquels on remet, quand on veut, les Verges RR, avec leur Levier FG, qui avoit douze pieds de long. La partie inférieure de la Verge de fer TZ, doit avoir une jointure auprès du Diaphragme faite par deux chaînons, ou bien par deux yeux, par le moyen defquels la Verge ZR puiffe s'ajufter facilement dans cette jointure, par le double mouvement caufé par l'élévation & l'abbaiffement, tant du Diaphragme que du Levier. Les gonds fur lefquels fe mouvoient les Diaphragmes à leurs autres extrémités, étoient faits ainfi qu'il a été dit au Num. 5. 35. Les Planches de fapin qui formoient les corps des Ventilateurs, avoient un pouce & demi d'épais, de même que celle qui les féparoit l'un de l'autre, & qui étoit commune aux deux. La Planche cambrée C, D, étoit auffi de fapin, & très-forte. Les ouvertures des Soupapes 1, 2, 3, 4, &c. avoient fix pouces de haut fur vingt-deux de large. Les Soupapes qui étoient fufpendues par des charnieres de cuivre jaune pour prévenir la rouille, avoient un pouce de plus que les ouvertures; & leurs bords ainfi que ceux des ouvertures, étoient garnis d'une bande d'étoffe de laine autant pour empêcher qu'elles ne fiffent trop de bruit, que pour les garantir des trop grands chocs qui auroient pû les briser. 36. Les ouvertures des Soupapes ayant chacune fix pouces de hauteur, étant à 4 pouces les unes des autres, & à trois pouces des bords fupérieur & inférieur, ce qui fait en tout vingt-deux pouces; il étoit néceffaire de donner une pareille hauteur à cette partie des Ventilateurs, fur environ deux pieds de long, afin de trouver l'efpace néceffaire pour placer des Soupapes de cette hauteur; & que celles qui donnent entrée à l'air, & qui font marquées 1,3,6,8,puffent fe mouvoir intérieurement fans obftacle. Et pour que les valvules fupérieures, 6, euffent affez d'efpace pour fe mouvoir librement dans la cavité des Ventila teurs, il falloit placer les deux Diaphragmes, de maniere qu'il y eût une distance de huit pouces entre leur furface fupérieure, & celle de l'ais fupérieur des Ventilateurs, laiffant feulement quatre pouces entiers pour le paffage de l'air entre les Diaphragmes, & l'ais inférieur des Ventilateurs. 37. Il falloit auffi que la boëte QMM eût vingt-deux pouces de hauteur, & dix-huit de large de Q en N, non feulement pour qu'elle pût recevoir les Soupapes 2, 4, 5, 7, & que ces Soupapes puffent s'ouvrir dans fa cavité, mais encore afin qu'il y eût au-delà de la portée des Soupapes un espace affez grand, pour que l'air pût paffer fans peine par le trou marqué L, (parce que dans le cas dont il s'agit, il n'y avoit pas le tuyau P), & enfiler un conduit d'environ un pied en quarré, qui le portoit le long du flanc du Vaiffeau, à travers le Franc Tillac, & le Tillac, foit au dehors par un trou |