Petit tableau littéraire de la France, extr. suivis de notes. Servant de suite au 'Traducteur'. [Ed. by] P.F. MerletPierre François Merlet 1833 |
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... peuple avait pris l'habitude des émotions vives et sentait le besoin d'être occupé . Cette habitude et ce besoin devaient tour- ner au profit du développement ; l'activité ne pouvant plus trouver d'aliments dans les événements ...
... peuple avait pris l'habitude des émotions vives et sentait le besoin d'être occupé . Cette habitude et ce besoin devaient tour- ner au profit du développement ; l'activité ne pouvant plus trouver d'aliments dans les événements ...
Page 18
... peuple vif jusqu'à la pétulance , et qui est dans un mouvement continuel , prête peut - être plus au ridicule qu'un peuple flegmatique , qui n'a souvent d'autre ridicule que son flegme même ; et ce même peuple doit saisir les ridicules ...
... peuple vif jusqu'à la pétulance , et qui est dans un mouvement continuel , prête peut - être plus au ridicule qu'un peuple flegmatique , qui n'a souvent d'autre ridicule que son flegme même ; et ce même peuple doit saisir les ridicules ...
Page 25
... peuple , et qu'il n'eût pas mis les autres dans l'ombre , mais on ne saurait lui disputer le mérite de l'exécution ... peuples qui se heurtent , se confondent et s'effacent , il semble le maîtriser ; il assigne leur rang aux nations , et ...
... peuple , et qu'il n'eût pas mis les autres dans l'ombre , mais on ne saurait lui disputer le mérite de l'exécution ... peuples qui se heurtent , se confondent et s'effacent , il semble le maîtriser ; il assigne leur rang aux nations , et ...
Page 32
... peuple et du caractère de son génie . Rien n'annonce et ne prouve mieux l'opulence nationale d'un état , et ne donne une plus haute idée de sa puissance , que les créations des arts . Aucun siècle , si ce n'est celui des Médicis , n ...
... peuple et du caractère de son génie . Rien n'annonce et ne prouve mieux l'opulence nationale d'un état , et ne donne une plus haute idée de sa puissance , que les créations des arts . Aucun siècle , si ce n'est celui des Médicis , n ...
Page 36
... peuple frondeur , sans esprit public , et un gouvernement sans con- sidération , prétendant à tous les droits du despotisme sans pouvoir réprimer la licence . C'est d'abord comme poète tragique que Voltaire se présente à nos yeux ...
... peuple frondeur , sans esprit public , et un gouvernement sans con- sidération , prétendant à tous les droits du despotisme sans pouvoir réprimer la licence . C'est d'abord comme poète tragique que Voltaire se présente à nos yeux ...
Expressions et termes fréquents
AGAMEMNON AMPHITRYON Antoine ATHALIE avez beau belle bras BUFFON c'était cabriolet Cantillon caractère chante charme cher chose ciel Clém Clémentine Cléo cœur Danser Desr Diaf Dieu dire Don Juan enfans esprit êtes faisait femme fille force Franç Fros génie Gér gloire goût Grèce Guib Harp Harpagon homme j'ai j'étais jamais jeune jour Jourd Jules Kremlin l'empereur l'esprit l'homme laisse langue Leblanc Léon littérature Louis XIV Madame Madame de Staël Mademoiselle Mademoiselle Marie main maître Marp Marq marquis marquise Masc MEME ment MERCURE Molière monde monsieur mort Moscou n'avait Napoléon nature Norville ORGON ouvrage Panc parler passer pensée père peuple Phil philosophie plaisir poésie poëte premier prose Qu'est-ce qu'un raison regarde reste rien Riflard Russes Saint-Vallier sais SCENE semble sentiment seul Sgan Sganarelle siècle sort SOSIE talent Talma tems trouve Vermenil veux vicomte Victor Hugo voilà voix Voltaire voulais yeux
Fréquemment cités
Page 445 - Un mal qui répand la terreur, Mal que le Ciel en sa fureur Inventa pour punir les crimes de la terre, La Peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom) Capable d'enrichir en un jour l'Achéron, Faisait aux animaux la guerre.
Page 447 - A ces mots on cria haro sur le baudet. Un loup, quelque peu clerc, prouva par sa harangue Qu'il fallait dévouer ce maudit animal, Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout leur mal. Sa peccadille fut jugée un cas pendable. Manger l'herbe d'autrui ! quel crime abominable ! Rien que la mort n'était capable D'expier son forfait. On le lui fit bien voir. Selon que vous serez puissant ou misérable, Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.
Page 433 - Dès qu'on voit qu'on nous mêle avec tout l'univers : Sur quelque préférence une estime se fonde, Et c'est n'estimer rien qu'estimer tout le monde.
Page 337 - L'orage a brisé le chêne Qui seul était mon soutien ; De son inconstante haleine Le zéphyr ou l'aquilon Depuis ce jour me promène De la forêt à la plaine, De la montagne au vallon . Je vais où le vent me mène; Sans me plaindre ou m'effrayer ; Je vais où va toute chose, Où va la feuille de rose, Et la feuille de laurier.
Page 182 - ... il ne fait point rire : il applaudit , il sourit à ce que les autres lui disent , il est de leur avis ; il court, il vole pour leur rendre de petits services; il est complaisant, flatteur, empressé: il est mystérieux sur ses affaires, quelquefois menteur ; il est superstitieux , scrupuleux , timide ; il marche doucement et légèrement , il semble craindre de fouler la terre ; il marche les yeux baissés, et il n'ose les lever sur ceux qui passent. Il n'est jamais du nombre de ceux qui forment...
Page 371 - Tremble, m'at-elle dit, fille digne de moi ; «Le cruel Dieu des Juifs l'emporte aussi sur toi. «Je te plains de tomber dans ses mains redoutables, «Ma fille.» En achevant ces mots épouvantables, Son ombre vers mon lit a paru se baisser ; Et moi je lui tendais les mains pour l'embrasser ; Mais je n'ai plus trouvé qu'un horrible mélange D'os et de chairs meurtris, et traînés dans la fange, Des lambeaux pleins de sang, et des membres affreux Que des chiens dévorants se disputaient entre eux.
Page 382 - A travers les rochers la peur les précipite; L'essieu crie et se rompt : l'intrépide Hippolyte Voit voler en éclats tout son char fracassé ; Dans les rênes lui-même, il tombe embarrassé.
Page 430 - Qui, brûlants et priants, demandent chaque jour, Et prêchent la retraite au milieu de la cour; Qui savent ajuster leur zèle avec leurs vices, Sont prompts, vindicatifs, sans foi, pleins d'artifices, Et, pour perdre quelqu'un, couvrent insolemment De l'intérêt du ciel leur fier ressentiment; D'autant plus dangereux dans leur âpre colère Qu'ils prennent contre nous des armes qu'on révère , Et que leur passion , dont on leur sait bon gré , Veut nous assassiner avec un fer sacré: De ce faux...
Page 383 - Mon père, Cessez de vous troubler, vous n'êtes point trahi. Quand vous commanderez, vous serez obéi. Ma vie est votre bien. Vous voulez le reprendre : Vos ordres sans détour pouvaient se faire entendre.
Page 382 - Cependant sur le dos de la plaine liquide S'élève à gros bouillons une montagne humide; L'onde approche, se brise, et vomit à nos yeux, Parmi 1 des flots d'écume, un monstre furieux.