Les origines de la troisième république: Étude et documents historiquesBossard, 1921 - 331 pages |
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Les origines de la Troisième République: étude et documents historiques Auguste Callet Affichage du livre entier - 1889 |
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Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page xv - J'ai pris comme modèle les institutions politiques qui déjà, au commencement de ce siècle, dans des circonstances analogues, ont raffermi la société ébranlée et élevé la France à un haut degré de prospérité et de grandeur. J'ai pris comme modèle les institutions qui, au lieu de disparaître au premier souffle des agitations populaires, n'ont été renversées que par l'Europe entière coalisée contre nous. En un mot, je me suis dit: Puisque la France ne marche, depuis cinquante ans,...
Page 162 - Ils seront élus dans l'ordre suivant : le ministre de l'intérieur, le ministre de la guerre, le ministre des contributions publiques, le ministre de la justice, le ministre de la marine, le ministre des affaires étrangères.
Page 245 - L'Assemblée, qui devait être le plus ferme appui de l'ordre, est devenue un foyer de complots. Le patriotisme de trois cents de ses membres n'a pu arrêter ses fatales tendances. Au lieu de faire des lois dans l'intérêt général, elle forge des armes pour la guerre civile; elle attente...
Page xxiii - ... liberté totale : point d'autorisation préalable, point de restrictions, point de salaire du clergé, point d'alliance avec Rome, point de concordat. Quelle doit être la théorie de l'école sur l'origine des fonctions? le suffrage universel; sur l'organisation de la îustice? l'élection des juges, la généralisation du jury; sur l'impôt? l'impôt unique ; sur les douanes, sur l'octroi? abolition ; sur les patentes? abolition; sur le livret?
Page 170 - ... circonstances, les plus vives sympathies, je sais que la Touraine est pleine de courage et de dévouement à la République. J'appelle tous les départements libres à nous soutenir de leur patriotique appui. Souvenons-nous que nous étions, il ya deux mois à peine, le premier peuple du monde : si le plus odieux et le plus inepte des gouvernements a fourni à l'ennemi les moyens d'envahir notre territoire, malgré les prodiges d'héroïsme de nos armées qu'il était impuissant à conduire...
Page 224 - Mais l'Europe a besoin qu'on l'éclaire. Il faut qu'elle connaisse par d'irrécusables témoignages que le pays tout entier est avec nous. Il faut que l'envahisseur rencontre sur sa route, non seulement l'obstacle d'une ville immense résolue à périr plutôt que de se rendre, mais un peuple entier...
Page 19 - Non, ce n'est qu'au point de vue vraiment socialiste que je poursuis l'œuvre révolutionnaire, mais vous devez bien comprendre que nous ne pouvons rien faire, comme réforme sociale, si le vieil état politique n'est pas anéanti ! N'oublions pas qu'en ce moment l'Empire n'existe plus que de nom et que le gouvernement est l'injure des partis. Si, dans ces circonstances graves, le parti socialiste se laissait endormir par la théorie abstraite de la science sociologique, nous pourrions bien nous...
Page 160 - ... de Tours et de Bordeaux en ont inspiré l'idée. En vérité, c'est là qu'est notre grande erreur; et je suis, à l'heure qu'il est, surpris que nous n'ayons pas eu cette idée qui était juste, et qui aurait bien servi peut-être les intérêts de la défense. A moi, qui m'en étais chargé, le soin d'y pourvoir comme je l'aurais pu; au Gouvernement le soin d'aller suivre en province les affaires politiques. Je me serais probablement bien trouvé de ce partage qui m'aurait affranchi de toute...
Page 169 - ... pouvoirs au garde des sceaux, ministre de la Justice, le chargeant de veiller au gouvernement du pays que l'ennemi n'a pas foulé. Entouré des délégations de tous les ministères, c'est aux sentiments de notre peuple de France que j'adresse ces premières paroles. Chacun de vous tient dans ses mains les destinées de la patrie.
Page 169 - L'ennemi marche sur Paris. Le Gouvernement de la Défense nationale, livré dans ce moment suprême aux travaux et aux préoccupations que lui impose la capitale à sauver, n'a pas voulu, dans l'isolement où il va se trouver momentanément, que sa légitime influence manquât à nos patriotiques populations des départements. Pendant qu'il dirige sa grande œuvre, il a remis tous ses pouvoirs au garde des sceaux, ministre de la Justice, le chargeant de veiller au gouvernement du pays que l'ennemi...