Poèmes patriotiquesE. Leroux, 1883 - 204 pages |
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... linceul , ton corps battu par les vagues , lorsque , ô mon père , les étrangers sans entrailles , à genoux , lé- chaient en secret ton sang dans les ongles de tes bourreaux ... Maintenant la mer te revoit , ô père ! et tu es un géant ...
... linceul , ton corps battu par les vagues , lorsque , ô mon père , les étrangers sans entrailles , à genoux , lé- chaient en secret ton sang dans les ongles de tes bourreaux ... Maintenant la mer te revoit , ô père ! et tu es un géant ...
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... linceul , il a la robe de bure de son évêque , et , brûlant météore , il s'envole dans le ciel et s'ensevelit tout vivant ..... Sur son passage , les astres qui le regar- daient , épouvantés s'écartent humblement devant lui ... Il n'est ...
... linceul , il a la robe de bure de son évêque , et , brûlant météore , il s'envole dans le ciel et s'ensevelit tout vivant ..... Sur son passage , les astres qui le regar- daient , épouvantés s'écartent humblement devant lui ... Il n'est ...
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Aristotélis Valaorítis. la neige recouvre les cadavres comme un blanc linceul ... Partout le désert , et ta corde serre la gorge du loup qui ne veut pas mourir ... Le monde s'émeut ... et , ses crocs arrachés , le monstre s'engouffre ...
Aristotélis Valaorítis. la neige recouvre les cadavres comme un blanc linceul ... Partout le désert , et ta corde serre la gorge du loup qui ne veut pas mourir ... Le monde s'émeut ... et , ses crocs arrachés , le monstre s'engouffre ...
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... linceul ... Les vers courent sur ton visage . Vois , maudit , ils sautent , jusque sur moi pour me dévo- rer . Dis - moi , d'où viens tu par une pareille tempête ? Entends - tu ce qui se passe ? C'est horrible . Pourquoi sortir de ta ...
... linceul ... Les vers courent sur ton visage . Vois , maudit , ils sautent , jusque sur moi pour me dévo- rer . Dis - moi , d'où viens tu par une pareille tempête ? Entends - tu ce qui se passe ? C'est horrible . Pourquoi sortir de ta ...
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... linceul , - Soudain , au - dessus de moi j'ai entendu le hibou qui m'appelait : « Thanase Vaghia , lève - toi ; des milliers de morts sont là qui t'attendent ; ils te prendront pour les accompagner là - bas . » nom . « J'entendis ces ...
... linceul , - Soudain , au - dessus de moi j'ai entendu le hibou qui m'appelait : « Thanase Vaghia , lève - toi ; des milliers de morts sont là qui t'attendent ; ils te prendront pour les accompagner là - bas . » nom . « J'entendis ces ...
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Poèmes patriotiques: avec notice sur la vie et les oeuvres d'A. Valaoritis Aristotélis Valaorítis Affichage du livre entier - 1883 |
Expressions et termes fréquents
1er mars ailes Albanais Ali-Pacha âme amour Aristote VALAORITIS Armatole armes Astrapojannos Athènes baiser bras bruit cadavre chansons chant ciel cœur compagnons Corfou crie cruelle d'Ali-Pacha Diakos Dieu Dimitrios dis-leur Dis-moi doucement enfant ennemis entendu entrailles épée Epire fleurs flots fusil fustanelle gorge Grèce moderne grecque hellénique héros îles Ioniennes j'ai Janina jeune joie jour Katzantonis Klephte Kounghi l'Epire l'Olympe l'Ossa Lambros Lampétis larmes laurier Leucade lèvres linceul Madouri main malédiction malheur mars ment mère Missolonghi montagnes mort nani-nani neige nuages nuit oiseaux passe patriarche Grégoire patrie patriotisme pauvre pendant père peuple peur Phrosyne pieds Pinde pitié platane pleurer poème poésie poète premier regarde reste réveillé Réveille-toi Rhigas rocher rosée de l'aurore rossignol rouge-gorge Sainte-Maure Samuel sang satrape secret sent Sept Iles serre seul Solomos sommeil Souli Souliotes tempête terre tête Thanase Vaghia Thessalie tion tombe tombeau tressaille Turcs veux viens Vlakhavas vois yatagan yeux
Fréquemment cités
Page 200 - C'est ainsi que tu égares les esprits; nous sommes des profanateurs? Je reconnais à ce discours l'agent des évéques, qui appellent les Russes pour nous asservir. Nomme tes complices. — D. Mes complices sont ma conscience et mon devoir, qui m'obligent de consoler les chrétiens, et de les rendre dociles à vos lois. — A. Dis aux tiennes, chien de. chrétien. — D. Ce nom fait ma gloire! — A. Tu portes une image de la Vierge, à laquelle il ya, dit-on, des prestiges attachés? — D. Dites...
Page 200 - ... renversent aux pieds du tyran, qui lui crache à la figure. On lui arrache la sainte image, on enfonce lentement des roseaux aigus sous les ongles de ses mains et de ses pieds, on en perce ses bras; et, au fort des douleurs, on n'entend de sa bouche que ces paroles : Seigneur, aye\ pitié de votre serviteur; reine des deux, priej pour nous.
Page 200 - ... crache à la figure. On lui arrache la sainte image; on enfonce lentement des roseaux aigus sous les ongles de ses mains et de ses pieds ; on en perce ses bras, et au fort des douleurs, on n'entend de sa bouche que ces paroles d'amour: Seigneur, ayez...
Page 199 - L'image vénérable de sa sainte mère. — A. Je veux la voir. — D. Elle ne peut être profanée ; ordonnez qu'on me rende la liberté d'une de mes mains, et je vous la présenterai. — A. C'est ainsi que tu égares les esprits ; nous sommes des profanateurs ! Je reconnais à ce discours l'agent des évêques, qui appellent les Russes pour nous asservir. Nomme tes complices. — D. Mes complices sont ma conscience et 1 mon devoir, qui m'obligent de consoler les chrétiens et de les rendre dociles...
Page 197 - Blacavas, que j'avais autrefois rencontré à Milias dans le Pinde avec ses soldats. Les rayons d'un soleil brûlant frappaient sa tête bronzée qui défiait la mort, et une sueur abondante coulait de sa barbe épaisse. Il connaissait son sort; et plus tranquille que le tyran qui savourait l'idée de répandre son sang, il leva vers moi ses yeux remplis de sérénité , comme pour me prendre à témoin de son heure suprême.
Page 202 - ... étonna l'Epire; on cita aussitôt Démétrius comme un saint. Un mahométan de Castoria, témoin de ses souffrances, demanda le baptême, qui lui mérita, quelque temps après, la couronne du martyre '. On parla, dans le temps, des miracles I.
Page 197 - ... tête bronzée qui défiait la mort, et une sueur abondante coulait de sa barbe épaisse. Il connaissait son sort; et plus tranquille que le tyran qui savourait l'idée de répandre son sang, il leva vers moi ses yeux remplis de sérénité , comme pour me prendre à témoin de son heure suprême. Il la vit approcher , cette heure redoutable pour le méchant, avec le calme du juste. Il sentit sans frémir et sans se plaindre, les coups des bourreaux; et ses membres, traînés à travers les rues...
Page 198 - Vlachavas préparaient le triomphe d'un faible mortel, qui n'avait pour armes que la prière et la douceur ; d'un de ces confesseurs de J.-C., destinés à soutenir les timides dans la tempête, dont le sang, confondu avec celui du guerrier, réhabilita , par son martyre, l'honneur des chrétiens.
Page 201 - Démétrius, éprouvé par les roseaux , par le feu et l'estrapade, est scellé dans un mur , en laissant sa tête libre au milieu de la maçonnerie ; on l'y nourrit pour prolonger ses douleurs, et il n'expire que le dixième jour, en invoquant le nom du Tout-Puissant.
Page 196 - Vlachavas, trompé dans ses espérances, veut en vain résister; il se retire, comme un lion terrible, de montagnes en montagnes; et quand la terre manque sous ses pieds, l'île de Trikéri lui offre encore un asile, d'où il pouvait se réfugier dans l'Archipel... Mais il entend les cris des chrétiens; il se reproche d'avoir compromis leur existence ; et pour racheter tout un peuple, il accepte une capitulation, par laquelle il se remet, avec promesse de la vie sauve, entre les mains du fils