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livres de la Sainte Écriture depuis leur première publication jusqu'au concile de Trente. Paris, 1703, in-12. L'ouvrage fut réimprimé en 1747, et la continuation en 1719.

(4) Les Essais de littérature pour la connaissance des livres, depuis le mois de juillet 1702 jusqu'au mois de juillet 1704, 4 vol. in-12, étaient rédigés par l'abbé Tricaud. Faydit en fit une critique amère sous le titre de Supplément aux Essais, 1703-4, 6 part. 12.

(5) Pelhestre, sous-bibliothécaire du grand couvent des Cordeliers de Paris, publia cette année, in-12, ses Remarques critiques sur les Essais de littérature de l'abbé Tricaud.

(6) Les Mémoires de Trévoux de février 1703 avaient annoncé que Montfaucon songeait à publier les Lettres et les opuscules de Pétrarque trouvés à S.-Germain-des-Prés. Voici avec quelle aigreur s'expriment à ce sujet les Mémoires: « Le public saurait plus de gré au P. Montfaucon d'imprimer plusieurs Homélies de S. Chrysostome cachées jusqu'ici dans les Bibliothèques...La simplicité noble et l'éloquence solide de S. Chrysostome sont fort du goût d'un siècle sensé et revenu de la bagatelle; il aura peu d'empressement pour les pointes et la morale guindée du singe de Sénèque.» Montfaucon réclama sèchement en juin contre le projet qu'on lui avait attribué, et exposa qu'il ne s'occupait que de sa nouvelle Collection des Pères Grecs. Il déclara que c'était Dom Anselme Banduri qui se chargeait de l'édition des opuscules inédits de Pétrarque qu'il devait réunir à des Lettres de Coluccius Salutatus et d'autres écrivains du xive siècle. « Les Épîtres de Pétrarque, dit-il, ne contiennent pas seulement des moralités, mais aussi bien des choses qui servent pour l'histoire de ce temps-là, et qui font connaître les ouvrages de plusieurs auteurs célèbres dont nous ne savions rien. »>

(7) La nouvelle Collection des Pères Grecs de Montfaucon parut à Paris, 1706, 2 vol. in-fo.Le 1er vol. est dédié au pape Clément XI; le 2me, à l'abbé Bignon. « L'éditeur, dit Dupin, sait parfaitement le grec, il est très-versé dans les manuscrits, il écrit bien en latin et en français, et est bon critique et habile antiquaire. »

(8) V. la lettre de Montfaucon à Gattola de (1699), note 4.

(9) L'édition des œuvres posthumes du modeste et savant domi

nicain Combefis, n'a pu être donnée par le P. Lequien, ses notes ayant été perdues par la négligence de ceux qui furent chargés de recueillir ses papiers.

(1) Le S. Jean Damascène du P. Lequien ne parut qu'en 1712, 2 vol. in-fo.Les ouvrages faussement attribués à saint Jean Damascène devaient former un troisième volume qui n'a point été publié.

(") La Bibliotheca sancta de Sixte de Sienne est dédiée au pape Pie V, qui,commissaire général de l'Inquisition, avait courageusement sauvé la vie à l'auteur condamné au feu, et l'avait tiré de son cachot pour le faire dominicain. Sixte fut directeur spirituel de l'Arétin quand cet infâme bouffon jouait la dévotion et lui écrivait: << Per grado della natura gli è padre per gli anni, e in quanto al merito del Sagramento figliuolo nello spirito. » La Bibliothèque sainte, œuvre capitale, a mérité le suffrage de Dupin et de Richard Simon. «< Son dessein, dit le dernier, a été principalement de faire connaître les auteurs des livres sacrés, les anciennes versions et les commentaires; et, bien qu'il n'ait pas su parfaitement la critique de l'Écriture, on peut dire qu'il y a peu d'ouvrages sur cette matière où il y ait tant d'érudition et de bon sens; il explique même souvent sa pensée avec beaucoup de liberté. » L'édition du P. Alexandre annoncée par Montfaucon n'a point paru; la meilleure est celle de Naples, 1742, 2 vol. in-fo, avec des notes estimées du P. Millante, dominicain.

Ma de la Bibliot. royale.

LETTRE CCCLXXV.

GATTOLA à MABILLON.

Casini, 10 aprilis 1703.

Promissi mei in præcedentibus litteris elapso februario a me directis haud immemor, ecce Ichnographiam sacri hujus Monasterii, P. R., mitto, auctore Archangelo Guglielmello Neapoli'ano, auctio

rem in vetustis ædificiis, castigatioremque in mensuris et aliis, quam prior jam transmissa; additis etiam novis ædificiis designatis, quibus construendis brevi manus admoveri, Deo dirigente, spero. Non inanem quidem operam,' nec ingenium frustra meum impendisse arbitror, dum sic cupio tum Monasterii magnificentiam, tum historiæ veritatem elucere, ut posteri idem oculis legant mentis, quod corporeis aliquando cernunt. Excipe igitur, P. R., hoc qualecunque tandem mei erga te obsequii specimen, nec ita fecisse me satis desiderio meo magis magisque obsequendi P. V. R. censeat quin plura facere me promptum experiatur, si clara mandata imponere mihi dignaretur. Separatim mitto indiculum ut P. S. R. post correctionem adhibitam, illud exscribi faciat in albo vacuo ipsius Ichnographiæ.

Accepi jam duos tomos Actorum SS.; gratias ex animo ago P. S. R pro tanto talique munere ; nondum tamen accepi alios libros, quos R. P. V. mittere ad me volebat, ut innuit suis litteris mihi mense julio transacti anni directis, scilicet tertium tomum P. Martene de Ritibus ecclesiasticis, Defensionem Martyrii S. "Placidi, et Missionem S. Mauri in Gallias, ac librum de Cultu Sanctorum, et sat fuit id innuisse P. V. R., quam non nescio valde pronam ad ditandum opibus litterariis, nedum me servum suum, 'sed orbem etiam totum,' si posset. Vale nostri seculi decus; saluto carissimos. meos Patres Amicos et Dominos P. Ruinart, P. Martene, P. Montfaucon, cæterosque.

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Arch.du Mont-
Cassin.

LETTRE CCCLXXVI.

MABILLON à GATTOLA.

Parisiis, 14 maii 4703.

Gaudeo quod acceperis duo volumina postrema Actorum nostrorum, quæ in grati animi in te nostri testimoninm ego, et noster Th. Ruinartus tibi in primis cæterisque sacri Montis colendissimis alumnis destinavimus. Unum volumen edendum superest, quod nostro Ruinarto perficiendum assignavi, dum ego Annales nostros scribere pergo. Primus tomus, qui in anno Christi 700 desinit, intra breve tempus e typis emerget. Reservare visum est in secundum tomum iconem sacri vestri Monasterii cujus elegantissimum specimen tuo munere accepimus. Qua de re maximas tibi gratiarum actiones iterum rependo. Accepi quidem primum istud specimen, quod jam dudum nostro in Urbe Procuratori consignaveras at secundum, de quo in postremis tuis litteris mentionem facis, nec dum in manus nostras pervenit. Hæc altera fuit causa, cur ejus editionem in secundum tomum Annalium nostrorum distulerim, ubi opportuna erit ejus exhibendi occasio, quando de instauratione sacri vestri Monasterii agatur. Ibi locum habebit elogium, quod de illo Baronius ad id tempus in suis Annalibus retulit. Non miror, quod nondum libros D.

Ed. Martene, Apologiam S. Mauri, et alium libellum meum de Morte Christiana acceperis; siquidem nec dum eorum exemplaria Romam pervenerunt, ut ex postremis litteris nostri Gullielmi La Parre intellexi.

Vereor ne in manus Piratarum inciderint. Id cum tempore resciemus. Plurimam tibi, tuisque omnibus salutem impertit mecum noster Ruinartus. Vale, meique in tuis S. sacrificiis memor esse perge. Iterum Vale.

Ma de M. le dooteur Dom Alexandre Muratori Soli, rec teur du séminaire de MoJene.

LETTRE CCCLXXVII.

MONTFAUCON à MURATORI, bibliothécaire du duc de Modène.

Paris, 13 juil. 4703.

Comme je vous compte au nombre de mes meilleurs amis, j'ai recours à vous dans une occasion où j'ai un besoin très-pressant de votre aide. Il y a dans la bibliothèque de S. A. le duc de Modène, un manuscrit in-folio en papier qui contient un ouvrage de saint Athanase qui occupe tout le manuscrit. C'est celui dont j'ai parlé à la page 32 du Diarium Italicum, qui commence ainsi : Alavaσi8 αρχιεπισκοπο Αλεξανδρειας, περι 1ης αλγιας ενυποςατο και ομοουσια τριαδος. Le commencement de la pièce est ουκ επί μικρός ήμας. Comme j'imprime un volume infolio qui contiendra les ouvrages anecdotes de saint

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