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ne gravere. Hoc mecum una petunt D. Stephanotius, D. Guillelmus et D. Paulus socius itineris. Jam ut optatui tuo P. Rev. faciam satis, quædam rem litterariam spectantia enarrabo.

Est hic quidam ex Ordine Minimorum, qui in bibliothecam Vaticanam frequenter contendit, qui historiæ Narbonensi conscribendæ dat operam. Ut autem urbs isthæc prima Romanorum colonia in Galliis fuit, occurrunt isthic ingenti numero inscriptiones antiquæ; et, quod scitu dignum est; muri civitatis a Francisco I°, rege Galliæ ex veteribus monumentis constructi sunt; ita ut ibi compareant innumeræ antiquæ figuræ, inscriptiones et cætera id genus. Ea omnia antiqua monumenta edet ille et profanam una atque sacram Narbonæ historiam conscribet. Nuperrime Romam advenit Cl. V. Federicus Rostgaard nobilis Danus, vir eruditus, qui in variis bibliothecis ineditas epistolas Libanii collegit. Is jam ad 1,300 numero habet, et novas in dies ex tenebris eruit, brevi ab se in Batavia edendas (').

Hæc mihi ex Gallia nuper transmissa sunt. D. Cuper, senator Amstelodamus, cimeliarchium veterum numismatum emit, in quibus exstant complura nova, et inobservata. Is ipse parat annolationes in scriptores Historia Augustæ. In Batavia Critici Sacri haud ita pridem in lucem prodiere ('); similiterque Lexicon Hoffmanni 4 tomis, multis auctum denuo cusum fuit (). Secundum tomum operum divi Hieronymi brevi absolvent Fratres nostri; jam postrema folia sub prælo sudant. Hic vero tomus multis ineditis auctus erit. Qui post dominum de Sacy commentariis in scripturas lingua

Gallica operam dabat, haud ita pridem obiit; ipsi nomen erat D. du Fossé.

Operibus SS. PP. eruendis quotidie haud invita Minerva operam damus; nova quotidie occurrunt exscribenda. Baluzio opellam et lucubrationem vestram transmisi, et cum primum responsum ejusdem accepero, statim tibi, vir clarissime, transmittam.

Litteras, quas observantissimo Tanulo tradidisti deferendas, reddidi D. Lucenti, et R. Abbati del Miro cum adjunctis obsignatis. Contigit ut multa in itinere Romano, Casino profectus, amiserim, et inter alia numismata illud Ferdinandi de Medicis, quod a te, vir humanissime, dono acceperam. Verum nihil ita molestum accidit, ut jactura epistolarum variarum, quas nobis absentibus accepit D. Stephanotius, et, ut ipse ait, Neapolim, aut in Montem Casinum transmisit. Hæ, si in manus inciderint tuas, quæso ut quamprimum mittas nobis. Vale, vir carissime, et Bernardi tui amantissimi memineris.

() Les lettres de Libanius recueillies par Rostgaard, furent publiées à Amsterdam, en 1738, par Jean Chrétien Wolf.

(2) Le titre de ce recueil, imprimé à Amsterdam, 1698, 9 vol. in-folio, est Critici sacri sive annotata doctiss. virorum in V. et N. Testamentum.

() Le Lexicon universale, historico-geographico-chronologico poetico-philologicum, principal ouvrage d'Hoffmann, avait paru à Bâle, 1677, 2 vol. in-folio et deux volumes de supplément, 4683.

Arch. du Mont
Саввін.

LETTRE CCCXXIV.

MONTFAUGON à GATTOLA.

(4698.)

Il sig. vescovo de Noyon ha fatto stampare le vite de certi santi, che pretende essere della sua famiglia ('). Se vede a Parigi una risposta terribile contra di lui, che senza dubio li darà un grandissimo fastidio. Il ultimo Abbate de la Trappa è stato vedere il Padre della Chaise confessore del Re, e lui ha ditto que l'abbatia de la Trappe era un ricovero de' Jansenisti (2). Il sig. vescovo de Montpellier ha avuto un nuovo affare con li Padri Jesuiti. Questi buoni Padri enseignabano in Montpellier il Peccato Philosophico; il sig. vescovo ha creduto che era del suo debito de impedire questa cattiva dottrina. Li Jesuiti hanno scritto al Padre de la Chaise, che erano strapassati dal sig. vescovo. Questo Padre ha parlato al Re, e Sua Maestà li rispose, che non sapeva niente di questo negotio; certi jorni doppo il Re vedendo il sig. de Torcy, fratello de monsig. de Montpellier li dice, che affare era succeduto tra li Jesuiti et suo fratello; questo ministro d'Estato rispose al Re, che non aveva inteso dire niente, ma che scriberebbe al suo fratello per sapere l'affare. Il vescovo de Montpellier, sopra l'avviso del suo fratello, M. de Torcy, ha scritto una bellissima lettera al Re, et lui ha explicato la cattiva dottrina di questi santi Padri; il Re è stato scanda

lisato assai, e dice che se stupiva che una tanta cattiva dottrina fosse enseignata nel suo regno. Poi chiamò il Padre de la Chaise, e lui dice, che l'aveva ingannato e che aveva detto una bugia parlandoli del affare tra li Jesuiti e il vescovo de Montpellier. Non se sa ancora come questo s'è terminato (*).

Se stampa en Fiandra un libro curiosissimo intitulato Arnaldina; questo libro sarà la deffesa del sig. doctore Arnaud (*). Se vede un libro curioso in Parigi, che ha per titolo: Il sig. Pascal guadaniato e corrupto per li Jesuiti. Questo libro è un addimento alle Lettere Provinciali del sig. Pascal, e l'autore dice che veramente bisogna, che il sig. Pascal sia estato corrupto per li Jesuiti perchè poteva dire questo e questo sopra questa e questa materia (5).

Non essendo prattico a bastanza della lingua italiana per scriver a V. R. P. queste nuove de letterari, ho pregato il Padre Guillelmo de farmi la grazia de scriverle per mandarle a V. R. P. Le lettere, che mi mandava il padre Estiennot, sono perdute. Non posso dire quanto sono obligato a tutte le sue grande cortesie delle quale non mi scorderò mai. Bascio le mani al R. P. Arrigo de Gand, ed al P. Giuseppe Porras.

(') L'Histoire de plusieurs saints de la maison de Tonnerre et de Clermont, Paris, 1698, in-12, fut rédigée par le président Cousin sur les Mémoires que lui fournit l'évêque de Noyon, ClermontTonnerre, prélat cité pour ses ridicules et sa vanité.

(3) Cet Abbé de la Trappe était Dom Gervaise. Il s'était rendu à Fontainebleau, afin de retirer sa démission qui fut maintenue. M. de Chateaubriand contredit, par de bonnes raisons, le scandale de ses mœurs, peint énergiquement par Saint-Simon, qui

obtint contre lui une lettre de cachet, par laquelle il ne pouvait approcher de la Trappe de plus près de trente lieues et de vingt de Paris. Ce religieux, d'une si douteuse renommée, mourut, âgé de 91 ans, à l'abbaye des reclus, près de Troyes, où l'avait fait reléguer la manière dont il traite les supérieurs de l'ordre de Cfteaux dans son Histoire de la Réforme de cet ordre en France. Rancé, dans sa lettre à l'archevêque de Paris, du 13 novembre 1668, proteste ainsi contre la dénonciation de la Trappe comme foyer de jansénisme : « Il m'est revenu qu'on répandait par le monde, qu'il y avait des gens qui ne faisaient point difficulté de publier que la Trappe était pleine de jansénistes, et que c'était une cabale de jansénistes qui pensaient à l'établissement de Dom Malachie. Je puis vous assurer qu'il n'y a point de lieu qui en soit plus exempt que celui-ci; et que c'est une calomnie, une imposture si aisée à justifier, que je ne comprends pas qu'on ait osé l'avancer. » Mais il était loin d'attribuer cette dénonciation à Dom Gervaise; il s'intéressait à ses démarches, et il traite de libelles diffamatoires les écrits répandus contre lui; libelles avec esquels Saint Simon aura, encore cette fois, composé un portrait. Au milieu des partis religieux qui agitèrent son siècle, Rancé prétendait à une sorte de neutralité; sa grande lettre là-dessus à M. de Brancas, du 13 août 1676, est admirable, quoi qu'elle incline fortement au jansénisme qui, à la vériié, ne s'était pas encore aussi compromis avec Rome et le gouvernement de Louis XIV.

(3) L'évêque de Montpellier était Charles-Joachim Colbert, neveu du ministre, si opposé depuis à la constitution Unigenitus, et flétri par une bulle contre laquelle le parlement rendit un arrêt.

(*) L'Arnaldina, dirigée en partie contre le P. Langlois, jésuite, déguisé sous le nom d'un abbé allemand, est du savant et laborieux bénédictin Dom Gesvres. Le livre fut imprimé à Rheims, sous la rubrique d'Anvers, 1700, 4 vol. in-12; son titre est : Defensio Arnaldina, seu analytica synopsis de correptione et gratia, ab Antonio Arnaldo doctore et socio sorbonico, anno 1664, edita, ab omnibus reprehensorum calumniis vindicata. Une nouvelle édition, imprimée à Genève, chez Fabri et Barillot, est due à Dom Magnin, disciple de Dom Gesvres, rigide supérieur de la congrégation de Saint-Maur, au milieu du dernier siècle, lequel confiait à ses amis le désir de mourir, afin de ne pas voir le relâchement qui gagnait la congrégation. Dom Magnin ne se trompait point. Par une requête adressée au Roi, à la fin de juin 1765,

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