A. Thiers. Paris 1889Hachette et cie, 1889 - 218 pages |
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Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 62 - CLÉONTE. Il est vrai ; mais elle a grâce à tout cela ; et ses manières sont engageantes, ont je ne sais quel charme à s'insinuer dans les cœurs. COVIELLE. Pour de l'esprit... CLÉONTE. Ah! elle en a, Covielle, du plus fin, du plus délicat. COVIELLE. Sa conversation... CLÉONTE. Sa conversation est charmante. COVIELLE. Elle est toujours sérieuse. CLÉONTE.
Page 115 - Eh bien, quant à moi, je n'ajoute plus qu'un mot, il n'ya que deux pouvoirs aujourd'hui dans l'État, le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif. Si l'Assemblée cède aujourd'hui, il n'y en a plus qu'un ; et quand il n'y en aura plus qu'un, la forme du gouvernement est. changée. Le mot, la forme viendront...
Page 29 - Quant au roi de ce gouvernement fondé sur la ruine de la monarchie de droit divin ou personnel, qui pouvait accepter, aimer les principes de la Révolution française, assez grand seigneur pour ne point trouver d'égaux et de rivaux, assez séparé de la maison de Bourbon pour ne s'en rapprocher jamais, il était aisé d'en discerner les traits dans un prince placé sur les marches du trône. Ce prince, sans prévoir que son avènement serait le résultat logique des combinaisons politiques d'un...
Page 147 - Quand il s'agit de politique intérieure, qu'on dise qu'il ya une politique nouvelle, on a bien raison. Il a fallu, en effet, obliger les rois à partager leur autorité avec les nations. Il a fallu obliger les classes supérieures à partager leur influence avec les classes moyennes ou inférieures. Et pour cela, les formes nouvelles étaient indispensables.
Page 159 - S'il ya eu un jour, une heure où l'on puisse dire, sans exagération, que l'histoire nous regarde, c'est cette heure et cette journée, et il me semble que tout le monde devrait y penser sérieusement. Quand la guerre sera déclarée, il n'y aura personne de plus zélé, de plus empressé que moi à donner au Gouvernement les moyens dont il aura besoin pour la rendre victorieuse.
Page 160 - Oui, quant à moi, je suis tranquille pour ma mémoire, je suis sûr de ce qui lui est réservé pour l'acte auquel je me livre en ce moment; mais pour vous, je suis certain qu'il y aura des jours où vous regretterez votre précipitation...
Page 69 - ... commence. Voilà, messieurs, les grandeurs auxquelles nous avons assisté. Quel que soit ici notre âge , nous en avons tous vu une partie, et beaucoup d'entre nous les ont vues toutes. Quand on nous enseignait , dans notre enfance, les annales du monde, on nous parlait des orages de l'antique Forum , des proscriptions de Sylla, de la mort tragique de Cicéron ; on nous parlait des infortunes des rois , des malheurs de Charles...
Page 63 - Albert, entre autres, disant que c'était le seul instinct un peu désintéressé, un peu héroïque, qui restât au pays, montrant cet Atlas comme une sorte de séminaire guerrier où se formaient aux périls, à la vigilance, au sang-froid, tous les officiers de notre armée, démontrant par tous ses souvenirs militaires qu'il n'y avait pas de meilleures troupes que celles qui avaient combattu longtemps contre la cavalerie légère. On voyait dans ses discours les Arabes descendre, bride abattue,...
Page 96 - Mais entendez bien mon sentiment; je suis du parti de la révolution, tant en France qu'en Europe; je souhaite que le gouvernement de la révolution reste dans les mains des hommes modérés; mais quand ce gouvernement passera dans les mains d'hommes...
Page 147 - États vigilants, qui ont l'œil sans cesse ouvert sur ce qui les entoure pour empêcher les petits de devenir grands, les grands de devenir plus grands, de se rendre inquiétants en un mot ! C'est toujours, dis-je, la même prudence et la même vigilance...