La science du gouvernement: ouvrage de morale, de droit et de politique, qui contient les principes du commandement & de l'obéissance; où l'on réduit toutes les matieres de gouvernement en une corps unique, entier dans chacune de ses parties; & où l'on explique les droits & les devoirs des souverains ceux des sujets, ceux de tous les hommes, en quelque situation qu'ils se trouvent, Volume 3Libraires Associés, 1761 |
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Expressions et termes fréquents
actions affurer ainfi ainſi auffi auſſi avoit befoins bonheur c'eft c'eſt c'eſt-à-dire caufe cauſe ceffe chofes choſes civiles cœur conféquent conferver confiderée confifte connoiffance connoître conſervation corps crime De-là défenſe défirs devoirs devons Dieu Divinité doit efprit enfans eſt étoient étoit Etre fage fans fatisfaction fçait fçauroit fe trouve fecond fecours felon fens fentimens fentiment feroit fervir feul fimple fociété foi-même foient foin foit fommes font fource fous fouvent fuivre fujet hommes humain injufte jufqu'à jufte Juſtice l'ame l'amour propre l'efprit l'eſprit l'exiſtence l'homme l'uſage laiffer Loi naturelle Loix lorfque lorſqu'il lumiere maniere mauvaiſe ment mifere mort n'eft n'eſt n'étoit Nations nature néceffaire néceffité néceſſaire nous-mêmes obligé paffions particuliere penfe penſée penſées perfonne perfuadé Philofophes plaifir plaiſirs plufieurs pluſieurs poffede premiere principe puiffe raiſon reconnoître regle Religion richeſſes rien s'il ſes ſon Souverain ſur tems uſage vérité vertu vûe
Fréquemment cités
Page 302 - le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton ame , de
Page 371 - humain, ne peut que n'être pas l'ami d'un autre homme, mais il n'eft jamais fon ennemi. L'humanité eft par rapport aux autres affections fociales, ce qu'eft par rapport à un tableau .cette première couche de couleur que le Peintre appelle impreflion, & dont il couvre la toile avant d'y tracer un fujet. Ceft une table
Page 87 - moins l'équité naturelle que la médifance * par la raifon que celui qu'elle attaque étant préfent, eft pour l'ordinaire à portée de fe défendre. Mais fi elle eft moins criminelle , elle eft fouvent plus offenfante., parce qu'elle porte* deux coups à la fois ; l'un à- l'honneur, & l'autre à l'amour propre ; elle flétrit & déconcerte^
Page 369 - s'enflamme par celui des autels, qui réunit ainfi tous les motifs divins & humains, pour nous lier enfemble inféparablement, fous les idées les plus touchantes , les Rois à leurs peuples, comme à leurs enfans; les peuples à leurs Rois comme à leurs pères, les peuples entre eux, comme les enfans d'une même famille.
Page 61 - quelquefois à propos de tenir couvertes. Vous êtes devant un Grand à qui chacun s'empreffe de faire honneur, conformez-vous à l'ufage, honorez-le comme les autres l'honorent. Vous ne voulez le confidérer qu'à proportion de fa vertu, de fes talens, & de fon mérite perfonnel \ tout l'éclat dont il
Page 61 - le peuple, au moins en public, nhonoroit jamais les Grands qu'à proportion de ce qu'ils valent. Il faut quelque forte d'efprit, ou du moins du jugement, pour être capable d'égards. L'ufage du monde peut rendre un homme civil; la bonté de fon cœur peut le rendre
Page 61 - Les hommes fe doivent réciproquement des égards, c'eft-àdire , des ménagemens & des confidérations fondées fur les circonftances ou fur le génie, ou la qualité des perfonnes. N'allez point, par exemple , faire en préfence d'un homme de robe la fatyre des gens de Loi, furtout fi la probité
Page 90 - fardeau qu'un fecret pour un homme fans jugement ! Il n'a garde d'oublier ce que vous lui avez confié. Peut-on porter, fans y fonger, un poids fi accablant ? Il croit que chacun s'apperçoit de l'embarra,s qu'il éprouve au-dedans, qu'on pénétre au fond de fon ame , & qu'on y lit votre
Page 88 - auffi ceux qui font au-deffous, fi vous n'avez fur eux aucun droit de correction. 'Votre fupériorité leur imprimant un refpect timide, vous les livre fans défenfe. C'eft attaquer avec trop d'avantage ; c'eft tirer des coups de feu fur un homme nud & fans armes ; c'eft terrafler un enfant
Page 74 - Curieux de grandeur, fans fçavoir ce qui eft véritablement grand , l'ambitieux rampe pour s'élever à la manière des ferpens, qui ne s'élancent qu'en preffant la terre de leur ventre. Il étudie les voies de parvenir à fes fins, & ne fe donne aucun relâche. De fuccès