Théâtre complet de J.-B. Poquelin de Molière, Volume 7

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Librairie des bibliophiles, 1883

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Page 345 - C'est par là que Molière, illustrant ses écrits, Peut-être de son art eût remporté le prix, Si, moins ami du peuple, en ses doctes peintures II n'eût point fait souvent grimacer ses figures, Quitté, pour le bouffon, l'agréable et le fin, Et sans honte à Térence allié Tabarin. Dans ce sac ridicule où Scapin s'enveloppe, Je ne reconnais plus l'auteur du Misanthrope.
Page 37 - Non, vous dis-je ; je ne veux que ces seules paroles-là dans le billet, mais tournées à la mode, bien arrangées comme il faut. Je vous prie de me dire un peu, pour voir, les diverses manières dont on les peut mettre. Le Maître de Philosophie. On peut les mettre premièrement comme vous avez dit : Belle marquise, vos beaux yeux me font mourir d'amour.
Page 37 - Par ma foi, il ya plus de quarante ans que je dis de la prose, sans que j'en susse rien; et je vous suis le plus obligé du monde de m'avoir appris cela. Je voudrais donc lui mettre dans un billet : Belle marquise vos beaux yeux me font mourir d'amour ; mais je voudrais que cela fût mis d'une manière galante, que cela fût tourné gentiment.
Page 35 - Et l'R, en portant le bout de la langue jusqu'au haut du palais ; de sorte qu'étant frôlée par l'air qui sort avec force, elle lui cède, et revient toujours au même endroit, faisant une manière de tremblement : R, RA.
Page 171 - Pour vouloir d'un œil sec voir mourir ce qu'on aime; L'effort en est barbare aux yeux de l'univers. Et c'est brutalité plus que vertu suprême.
Page 191 - Mais je n'ai point encor senti ce que je sens. Je ne sais ce que c'est ; mais je sais qu'il me charme, Que je n'en conçois point d'alarme. Plus j'ai les yeux sur vous, plus je m'en sens charmer. Tout ce que j'ai senti...
Page 36 - Non, monsieur. Tout ce qui n'est point prose est vers, et tout ce qui n'est point vers est prose.
Page 73 - Oui ; mais on y voit des grâces qu'on ne voit point aux autres bouches ; et cette bouche, en la voyant, inspire des désirs, est la plus attrayante, la plus amoureuse du monde.
Page 196 - Je le suis, ma Psyché, de toute la nature. Les rayons du soleil vous baisent trop souvent; Vos cheveux souffrent trop les caresses du vent; Dès qu'il les flatte, j'en murmure : L'air même que vous respirez Avec trop de plaisir passe par votre bouche; Votre habit de trop près vous touche; Et, sitôt que vous soupirez, Je ne sais quoi qui m'effarouche Craint, parmi vos soupirs, des soupirs égarés.
Page 14 - Tous les malheurs des hommes, tous les revers funestes dont les histoires sont remplies, les bévues des politiques, et les manquements des grands capitaines, tout cela n'est venu que faute de savoir danser.

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