Sa femme en secret lors se rendit son vrai sang (Dép. Am. V, 4). C'est lors que plus il m'aime (D. Garcie II, 1). La curiosité qu'on fait lors éclater (Ec. d. Maris II, 3). Ce serait lors que je prendrais plaisir à triompher pleinement de sa vanité (Princ. III, 5). Le roi commanda au duc de Saint-Aignan, qui se trouva lors en fonction du premier gentilhomme de sa chambre (Les Plaisirs, I. Journée). Lors un coup de tonnerre, suivi de plusieurs éclairs, marque la destruction du palais (Les Plaisirs, Ballet). tout de suite. Wurde früher oft in diesem Sinne ge Quand on viendra tantôt, c'est une affaire faite (Etourdi II, 7). i) tôt = Dis-moi ton ordre, tôt (Fâch. II, 3). Hé! parlez. Dépêchez, vite, k) plutôt = plus tôt ist nur selten zu betreffen. Vous n'avez pas été plutôt hors du logis, Que... J'ai vu dans ce détour un jeune homme paraître (Ec. d. Maris II, 3). 1) soudain. Pour en pouvoir juger et répondre soudain (Etourdi II, 8). Il se rabat soudain (Fâch. II, 6). Soudain il me refait une autre révérence (Ec. d. Femmes II, 5). Et chez moi, sans éclat, je retourne soudain (Ec. d. Femmes V, 2). Soudain son visage a changé (Am. Méd. III, 6). Dans son lit bien chaud il se mit tout soudain (Tart. I, 4). Un serpent dont soudain vous seriez dévorée (Psyché, V, 2). m) vitement. n) ici De grâce achevez vitement (Dép. Am. II, 6). Donnez-moi vitement quelques coups de bâton (Dép. Am. I, 4). Va vitement chercher un licou pour te pendre (Dép. Am. V, 1). Ça, payez-nous vitement (Préc. Rid. 7). Faites entrer vitement (Préc. Rid. 10). maintenant. In diesem Sinne sehr häufig. = Je n'ai pas eu le temps de vous pouvoir répondre; Mais je vous veux ici parler et vous confondre (Dép. Am. V, 1). Mais de son Mascarille et de mon Gros-René, Par qui doit Marinette être ici possédée? (Dép. Am. V, 8). Voyez le bel hélas qu'elle nous donne ici! (Sganar. 1). D'où lui vient ce désir? Mais je m'avise ici... Sganar. 9). Ah! qu'ici tu sais bien, traître, dissimuler! (Sganar. 21). Je dois ici vous rendre un témoignage Qu'à mon coeur cet écrit n'a point donné d'ombrage (D. Garcie I, 3). Hélas! je suis ici bien plus à plaindre qu'elle (D. Garcie III, 2). Votre chagrin, dans un moment d'ici Du sort de done Ignès peut se voir éclairci (D. Garcie IV, 2). Mais ici le temps presse, et Léon nous appelle (D. Garcie V, 6). Il en faut rire, et confesser ici Que vous êtes bien fou de vous troubler ainsi (Fâch. I, 5). Voyez quel contretemps prend ici leur visite! (Fâch. III, 3). Mes amis, c'est ici que j'implore votre aide (Ec. d. Femmes IV; 9). Ce n'est pas ici que je veux vous prendre, et le lieu ne le souffre pas (D. Juan V, 3). S'il ne se repent ici, sa perte est résolue (D. Juan V, 5). Efforcez-vous ici de paraître fidèle (Mis. IV, 3). Elle est devenue muette, sans que jusques ici on en ait pu savoir la cause (Méd. m. lui II, 4). Ces mêmes rapports qu'ici vous rejetez Peut-être une autre fois seront-ils écoutés (Tart. III, 7). Jusqu'ici j'ai cru la chose claire (Amphitr. I, 2). Certes, ce rapport admirable Suspend ici mon jugement (Amphitr. III, 5). Cette douleur si cuisante, Dont je souffre ici le tourment (Psyché II, 1). 2. Die Adverbien der Aussage. Folgende Adverbien der Aussage sind veraltet : a) possible. (Génin, S. 307. Chassang § 213.) Possible que, malgré la cure qu'elle essaie, Mon âme saignera longtemps de cette plaie (Dép. Am. IV, 3). Son heure doit venir, et c'est à vous, possible, Qu'est réservé l'honneur de la rendre sensible (Princ. I, 4). Si tu veux te résoudre à marcher la première. Possible que je te suivrai (Relation). b) mon certainement. (Génin, S. 47). Ça mon, vraiment! il y a fort à gagner à fréquenter vos nobles (B. Gent. III, 3). Ça mon; ma foi, j'en suis d'avis, après ce que je me suis fait (Mal. Imag. I, 2). c) si, in der älteren Sprache Adv. der Affirmat., kommt heute nur als Antwort auf eine negative Frage oder Behauptung vor. Si ferai bien, je meure (Sganar. 7). Si faut-il pourtant tenter toute chose (Princ. III, 5). Si faut-il bien pourtant trouver quelque moyen ... pour attraper notre brutal (Sicil. 5). d) nenni. venir? Nenni, madame, il est en de trop belles mains (Avare III, 7). Hé! que nenni! J'y ai déjà été attrapée (G. Dand. II, 1). Veux-tu Nenni, ma foi (G. Dand. III, 4). Te moques-tu de Nenni, monsieur (B. Gent. III, 2). C'est sur les miennes (épaules) qu'il a frappé. Nenni, monsieur, c'était sur mon dos qu'il frappait (Fourb. de Scap. III, 2). moi? 3. Die Adverbien des Grades und der Quantität. a) Si = nfrz. aussi vor Adj. u. Adv. im positiven Satze. (Génin, S. 373.) Je vous félicite ... d'avoir une femme si belle; si sage et si bien b) tant vor prädik. Adjektiven findet sich 2 Mal. (Génin, S. 390). c) Il n'en faut plus qu'autant ist veraltet. On la croyait morte, et ce n'était rien. Il n'en faut plus qu'autant, elle se porte bien (Sganar. 6). d) du tout, heute nur zur Verstärkung der Negation dienend, kam in der älteren Sprache auch im positiven Satze vor, wie noch im 17. J. Et d'un homme de bien il sait trop bien l'office Pour se vouloir du tout opposer à justice (Tart. V, 4). e) prou, bis auf das familiäre peu ou prou verschwunden, lässt sich ganz vereinzelt betreffen. (Génin, S. 328 ff.). J'ai prou de ma frayeur en cette conjoncture (Etourdi II, 4). f) beaucoup, konnte auch zur Verstärkung von Adj. dienen. Leur savoir à la France est beaucoup nécessaire (F. Sav. IV, 3). g) davantage, wurde im 17. J. ganz allgemein wie plus gebraucht. (Génin, S. 95. Chassang § 377.) Vous ne pourriez pas lui dire davantage Que ce que je lui dis pour le faire sage (Etourdi I, 7). Va-t'en me servir sans davantage attendre (Etourdi II, 8). Je crois que notre coeur doit donner son suffrage A qui fait éclater du respect davantage (Fâch. II, 4). Il fallait s'excuser avec respect envers le roi, ou demander du temps davantage (Impromptu 1). Entrons sans davantage attendre (Amphitr. II, 1). Il n'y a rien assurément qui chatouille davantage que les applaudissements que vous dites. (B. Gent. I, 1). h) Plus fehlt in einem Gliede des komparativen Satzgefüges, wo es nach nfrz. Sprachgebrauch erforderlich wäre. Qui s'attache à nous, Nous aime d'autant plus qu'il se montre jaloux (Fâch. II, 4). i) la plupart mit singul. Kollektivum. Son bien la plupart n'est point en ces quartiers (Etourdi k) trop hatte früher oft den Sinn von „sehr“, so noch im 17. J. 1) un petit = un peu. (Génin, S. 407.) Qu'avez-vous? Vous grondez, se me semble, un petit (Ec. d. (Amphitr. I, 2). m) quasi, nur noch selten zu finden. (Génin, S. 321.) C'est une ville, en vérité, Aussi grande quasi que Thèbe (Amphitr. n) du moins au moins. Je vais gager qu'en perruques et rubans il y a du moins vingt pistoles (Avare I, 4). o) grandement. Un grand secret ... qui, sans doute, importe à tous deux grandement (Dép. Am. III, 2). Je veux bien que mon fils y trempe grandement (Dép. Am. III, 4). 4. Die Adverbien der Negation. A. Non wurde früh durch das verkürzte ne so beschränkt, dafs es fast nur in Antworten wo die Negation stark betont ist, vor dem Verb. vicar. faire erscheint, wie einmal noch bei Molière. (Génin, S. 173.) Ne Non ferai, de par tous les diables (Avare V, 3). - que. non plus que nicht mehr als" statt ne pas plus Il ne sera pas dit qu'en un fait qui me touche, Je ne me sois non plus remué qu'une souche (Etourdi III, 6). Voilà de mes damoiseaux fluets, qui n'ont non plus de vigueur que des poules (Avare I, 4). Ces gens qui ... ne font non plus de conscience homme que d'avaler un verre de vin (Fourb. de de tuer un Der verneinte Imperativ von vouloir mit dem Inf. zur Umschreibung des Imperativ. Auch affirmative Imperative konnten durch vouloir umschrieben werden. a) Ne veuillez point nier les choses davantage (Méd. m. lui I, 5). b) Veuille me conseiller (Etourdi II, 7). Veuillez la soutenir! (Sganar. 3). Dans un tel martyre, Veuillez être témoin de ce que je vais dire (D. Garcie V, 4). Veuillez m'en dispenser (Mis. I, 2). Veuillez être obéi: c'est tout ce que je veux (F. Sav. V, 2). Mal diente früher zur Negation von Adj. u. Adv., kam aber im 17. J. immer mehr ab. Mal propre = „nicht geeignet" ist veraltet. (Vgl. Génin, S. 235.) Je suis mal propre à décider la chose (Mis. I, 2). B. Ne genügte im Altfrz. zur Negierung in Fällen, in welchen dem Nfrz. pas u. point unentbehrlich sind. Im 17. J. ist der moderne Gebrauch zur Regel geworden. Wie im Altfrz. negiert ne bei Molière ein Subst., welches durch einen Relativsatz näher bestimmt wird, oder Obj. ist. Aber auch sonst tritt einfaches ne auf, besonders in Bedingungssätzen. (Chassang § 384.) a) Il n'est à la cour oreille qu'il ne lasse (Mis. I, 1). Encore faut-il si vous n'étiez aimé (Méd. Vol. 1). Enfin, si tu ne mets Célie entre mes mains, Songe au moins de Léandre à rompre les desseins (Etourdi I, 4). Si le don de mon coeur ne couronne sa flamme, au moins dois-je ce prix à ce qu'il fait pour moi (Etourdi V, 7). Si je ne vous croyais l'âme trop occupée (Ec. d. Maris I, 3). Je ne vous écoute point |