Œuvres de Jean Racine..: IphigénieDe l'Imprimerie de A. Belin., 1810 |
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... : l'aimable Iphigénie D'une amitié sincère avec vous est unie , Elle vous plaint , vous voit avec des yeux de sœur , Et vous sericz dans Troie avec moins de douceur : 1 Vous vouliez voir l'Aulide où son père l'appelle ; Et ACTE SECOND. ...
... : l'aimable Iphigénie D'une amitié sincère avec vous est unie , Elle vous plaint , vous voit avec des yeux de sœur , Et vous sericz dans Troie avec moins de douceur : 1 Vous vouliez voir l'Aulide où son père l'appelle ; Et ACTE SECOND. ...
Page 35
Jean Racine. Vous vouliez voir l'Aulide où son père l'appelle ; Et l'Aulide vous voit arriver avec elle : Cependant , par un sort que je ne conçois pas , Votre douleur redouble et croît à chaque pas . ÉRIPHILE . Hé quoi ! te semble - t ...
Jean Racine. Vous vouliez voir l'Aulide où son père l'appelle ; Et l'Aulide vous voit arriver avec elle : Cependant , par un sort que je ne conçois pas , Votre douleur redouble et croît à chaque pas . ÉRIPHILE . Hé quoi ! te semble - t ...
Page 78
... appelle ? Pour qui , sourd à la voix d'une mère immortelle , Et d'un père éperdu négligeant les avis , Vais je y chercher la mort tant prédite à leur fils ? Jamais vaisseaux partis des rives du Scamandre Aux champs thessaliens osèrent ...
... appelle ? Pour qui , sourd à la voix d'une mère immortelle , Et d'un père éperdu négligeant les avis , Vais je y chercher la mort tant prédite à leur fils ? Jamais vaisseaux partis des rives du Scamandre Aux champs thessaliens osèrent ...
Page 101
... appelle foiblesse la pas- sion qu'il ressent malgré lui pour Aricie , qui est la fille et la sœur des ennemis mortels de son père . Cette Aricie n'est point un personnage de mon invention . Virgile dit qu'Hippolyte l'épousa , et en eut ...
... appelle foiblesse la pas- sion qu'il ressent malgré lui pour Aricie , qui est la fille et la sœur des ennemis mortels de son père . Cette Aricie n'est point un personnage de mon invention . Virgile dit qu'Hippolyte l'épousa , et en eut ...
Page 165
... appelle : A nos amis communs portons nos justes cris ; Ne souffrons pas que Phèdre , assemblant nos débris , Du trône paternel nous chasse l'un et l'autre , Et promette à son fils ma dépouille et la vôtre . L'occasion est belle , il la ...
... appelle : A nos amis communs portons nos justes cris ; Ne souffrons pas que Phèdre , assemblant nos débris , Du trône paternel nous chasse l'un et l'autre , Et promette à son fils ma dépouille et la vôtre . L'occasion est belle , il la ...
Expressions et termes fréquents
ABNER ACHILLE ÆGINE affreux AGAMEMNON AMAN amour ARCAS ARICIE ASSUÉRUS ATHALIE autels avoit bras cacher Calchas CENONE chante charmes cher chercher CHOEUR ciel cieux CLYTEMNESTRE cœur courroux craint crime cruel Daignez David dessein Dieu dieux discours DORIS douleur ÉLISE enfant ennemis époux ÉRIPHILE Esprit saint ESTHER éternel étoit EURYBATE fatal fille fils foible foiblesse funeste fureur gloire grace Grecs Hélas heureux HIPPOLYTE HYDASPE hymen innocent IPHIGÉNIE ISMÈNE ISRAELITE j'ai jamais Jéhu Jézabel JOAD JOAS JOSABET jour Juifs l'amour l'autel l'innocence l'univers laisse larmes Lesbos lévites lieux long-temps madame mains malheureux Mardochée MATHAN mère moi-même mort mortels Mycène Ochozias OEnone paix par-tout père perfide peuple PHÈDRE pleurs prêtres prince princesse profane reine rois sacrés saint sais SALOMITH sang SCÈNE VII secours secret seigneur seule sœur soin songe superbe temple THÉRAMÈNE THÉSÉE tragédie tremble Trézène triste trône trouble ULYSSE veux vœux vois voix vous-même yeux ZACHARIE zèle
Fréquemment cités
Page 133 - Oui , prince , je languis , je brûle pour Thésée : Je l'aime, non point tel que l'ont vu les enfers, Volage adorateur de mille objets divers , Qui va du dieu des morts déshonorer la couche; Mais fidèle, mais fier, et même un peu farouche, Charmant , jeune , traînant tous les cœurs après soi , Tel qu'on dépeint nos dieux , ou tel que je vous voi.
Page 161 - Misérable! et je vis! et je soutiens la vue De ce sacré Soleil dont je suis descendue ! J'ai pour aïeul le père et le maître des dieux ; Le ciel , tout l'univers est plein de mes aïeux : Où me cacher?
Page 162 - Hélas ! Du crime affreux dont la honte me suit, Jamais mon triste cœur n'a recueilli le fruit.
Page 195 - Cependant mon amour pour notre nation A rempli ce palais de filles de Sion , Jeunes et tendres fleurs par le sort agitées, Sous un ciel étranger comme moi transplantées. Dans un lieu séparé de profanes témoins, Je mets à les former mon étude et mes soins ; Et c'est là que, fuyant l'orgueil du diadème, Lasse des vains honneurs et me cherchant moi-même, Aux pieds de l'Éternel je viens m'humilier, Et goûter le plaisir de me faire oublier.
Page 75 - Non, je ne l'aurai point amenée au supplice, Ou vous ferez aux Grecs un double sacrifice. Ni crainte, ni respect ne m'en peut détacher . De mes bras tout sanglants il faudra l'arracher. Aussi barbare époux qu'impitoyable père, Venez, si vous l'osez, la ravir à sa mère ! Et vous, rentrez, ma fille, et du moins à mes lois Obéissez encor pour la dernière fois.
Page 283 - Sa vue a ranimé mes esprits abattus ; Mais lorsque, revenant de mon trouble funeste, J'admirais sa douceur, son air noble et modeste, J'ai senti tout à coup un homicide acier Que le traître en mon sein a plongé tout entier.
Page 143 - Vont prendre la parole, et prêts à m'accuser, Attendent mon époux pour le désabuser. Mourons. De tant d'horreurs qu'un trépas me délivre. Est-ce un malheur si grand que de cesser de vivre? La mort aux malheureux ne cause point d'effroi.
Page 173 - Hippolyte Voit voler en éclats tout son char fracassé ; Dans les rênes lui-même il tombe embarrassé. Excusez ma douleur ; cette image cruelle Sera pour moi de pleurs une source éternelle. J'ai vu, seigneur, j'ai vu votre malheureux fils, Traîné par les chevaux que sa main a nourris.
Page 113 - Ah ! s'il vous faut rougir, rougissez d'un silence Qui de vos maux encore aigrit la violence...
Page 274 - De ce jour à jamais auguste et renommé , Quand, sur ton sommet enflammé, Dans un nuage épais le Seigneur enfermé Fit luire aux yeux mortels un rayon de sa gloire. Dis-nous pourquoi ces feux et ces éclairs , Ces torrents de fumée, et ce bruit dans les airs, Ces trompettes et ce tonnerre : Venait-il renverser l'ordre des éléments ? Sur ses antiques fondements Venait-il ébranler la terre?