Histoire de France jusqu'au XVIe siècle, Volume 13L. Hachette et cie, 1860 |
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Page ii
... s'il se garde ainsi , il a pour ré- compense de voir surgir de l'océan confus la chaîne des grandes causes vivantes . Connaissance généralement refusée aux contempo- rains qui ont vu jour par jour , et qui , trop près des choses , se ...
... s'il se garde ainsi , il a pour ré- compense de voir surgir de l'océan confus la chaîne des grandes causes vivantes . Connaissance généralement refusée aux contempo- rains qui ont vu jour par jour , et qui , trop près des choses , se ...
Page xv
... s'il eût eu ici un écho , s'il n'eût été dispersé dans l'Europe par la jalousie des puissances , eût rapporté la délivrance commune . Ce qu'il ne fit pour sa patrie , du moins il aida puissamment à le faire pour le monde . La folie des ...
... s'il eût eu ici un écho , s'il n'eût été dispersé dans l'Europe par la jalousie des puissances , eût rapporté la délivrance commune . Ce qu'il ne fit pour sa patrie , du moins il aida puissamment à le faire pour le monde . La folie des ...
Page 4
... S'il eût su un peu , il aurait douté . Il eût hésité quel- quefois . Mazarin y pourvut . Sauf quelques mots de l'Europe au sujet du mariage , quelques conseils in extremis , il ne lui apprit rien . Il dut se former lui - même , et de ce ...
... S'il eût su un peu , il aurait douté . Il eût hésité quel- quefois . Mazarin y pourvut . Sauf quelques mots de l'Europe au sujet du mariage , quelques conseils in extremis , il ne lui apprit rien . Il dut se former lui - même , et de ce ...
Page 7
... s'il se maintint sous Mazarin , malgré Colbert , c'est que Mazarin ne pouvait le prendre qu'en se prenant lui - même , en ouvrant au grand jour le gouffre de la ruine publique . Même après Mazarin , la ruine de Fouquet , effrayant la fi ...
... s'il se maintint sous Mazarin , malgré Colbert , c'est que Mazarin ne pouvait le prendre qu'en se prenant lui - même , en ouvrant au grand jour le gouffre de la ruine publique . Même après Mazarin , la ruine de Fouquet , effrayant la fi ...
Page 8
... S'il pense à l'Occident , ce sera tout au plus pour s'en- tendre avec le plus fort , et retenir part dans les vols . Où sont donc aujourd'hui les colosses du sei- zième siècle , les Charles - Quint , les Philippe II , les Soliman , et ...
... S'il pense à l'Occident , ce sera tout au plus pour s'en- tendre avec le plus fort , et retenir part dans les vols . Où sont donc aujourd'hui les colosses du sei- zième siècle , les Charles - Quint , les Philippe II , les Soliman , et ...
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Expressions et termes fréquents
allait Anglais armée avaient Bossuet Brinvilliers brûla c'était catholiques cent Cévennes Charles chose clergé cœur Colbert confesseur Cosnac coup cour couvent craignait croyait cruelle crut d'Orange dame dévot Dieu donner dragonnades dragons Élie Benoît enfants eût évêques faisait famille femme Fénelon fille firent Fouquet frappa frère galères garde général gens guerre guerre de Hollande Guiche Guillaume hardi Hollande homme Jean de Witt jésuites jeune jour Jurieu l'Angleterre l'École des Femmes l'Église l'Espagne l'Europe laisser Louis XIV Louviers Louvois madame de Maintenon main maison malade mari Mazarin ment mère mille ministres mœurs Molière monde Monsieur Montespan mort mourir n'avait n'en n'était n'eût noble Parlement partout passer pauvre Penautier père persécuté personne petite peuple pleurer pouvait prêtres prince prit protestants Quiétisme reine religieuse reste Révocation Rhin Richelieu rien Ruyter saint sauver semble sent seul siècle soldats Tartufe terrible tion trouva Turenne Vallière Vardes venait Versailles voulait voulut vrai Witt
Fréquemment cités
Page 365 - Poussons jusqu'au ciel nos acclamations ; et disons à ce nouveau Constantin, à ce nouveau Théodose, à ce nouveau Marcien, à ce nouveau Charlemagne, ce que les six cent trente pères dirent autrefois dans le concile de Chalcédoine. « Vous avez affermi la foi ; vous avez exterminé les hérétiques : c'est le digne ouvrage de votre règne ; c'en est le propre caractère.
Page 365 - Mais nos pères n'avaient pas vu, comme nous, une hérésie invétérée tomber tout à coup; les troupeaux égarés revenir en foule, et nos églises trop étroites pour les recevoir, leurs faux pasteurs les abandonner sans même en attendre l'ordre, et heureux d'avoir à leur alléguer leur bannissement pour excuse ; tout calme dans un si grand mouvement ; l'univers étonné de voir dans un événement si nouveau la marque la plus assurée comme le plus bel usage de l'autorité, et le mérite du...
Page 366 - Eglise! et que redoutable est le glaive que le Fils de Dieu lui a mis dans la main ! Mais c'est un glaive spirituel , dont les superbes et les incrédules ne ressentent pas le
Page 366 - Semblable à une épouse désolée, l'Église ne fait que gémir, et le chant de la tourterelle délaissée est dans sa bouche. Enfin elle est étrangère et comme errante sur la terre, où elle vient recueillir les enfants de Dieu sous ses ailes ; et le monde, qui s'efforce de les lui ravir, ne cesse de traverser son pèlerinage. Mère affligée, elle a souvent à se plaindre de ses enfants qui l'oppriment...
Page 352 - ... loyauté et de sincérité, c'est l'horreur du mensonge, c'est le respect de la parole. Il est glorieux pour la nature humaine qu'un si grand nombre d'hommes, aient, pour ne pas mentir, tout sacrifié, passé de la richesse à la mendicité, hasardé leur vie, leur famille, dans les aventures périlleuses d'une fuite si difficile. On a vu là des sectaires obstinés; j'y vois des gens d'honneur qui par toute la terre ont montré ce qu'était l'élite de la France.
Page v - Le déplorable dénoûment du règne de Louis XIV ne peut cependant nous faire oublier ce que la société, la civilisation d'alors, avaient eu de beau et de grand. Il faut le reconnaître. Dans la fantasmagorie de ce règne, la plus imposante qui ait surpris l'Europe depuis la solide grandeur de l'empire romain, tout n'était pas illusion! Nul doute qu'il n'y ait eu là. une harmonie qui ne s'est guère vue avant ou après. Elle fit l'ascendant singulier de cette puissance qui ne fut pas seulement...
Page 257 - Soubise n'était pas fière; elle ne voulait que de l'argent, enrichir son mari. Elle n'avait d'enfants qu'avec lui, et point avec le roi. Il n'allait pas chez elle, mais elle chez lui, et la nuit. Aux plafonds de l'hôtel Soubise, elle a fait peindre dans l'histoire de Psyché ce beau mystère. Mandée au moment du caprice, attendue par Bontemps qui la menait, elle se levait d'auprès de son mari, dormeur heureusement, le premier ronfleur du royaume. Une fois, ainsi pressée, elle ne trouvait pas...
Page 243 - Elle avait beau dire qu'elle avait écrit dans un accès de fièvre. Elle sentait qu'on ne s'arrêterait pas à son dire. Elle s'adressa à un archer et crut l'avoir gagné. Il lui donna papier et encre, et elle écrivit deux fois à Penautier d'agir pour elle. Ces lettres n'arrivèrent pas, et servirent au procès. Elle était fort légère et se confiait à cet archer, qui la faisait parler. « Penautier, disait-il, est donc intéressé à l'affaire? — Autant que moi-même, et il doit avoir encore...
Page vi - J'étais tout jeune que je lisais cet honnête Boileau, ce mélodieux Racine ; j'apprenais la fanfare, peu diversifiée, de Bossuet. Corneille, Pascal, Molière, La Fontaine, étaient mes maîtres. La seule chose qui m'avertit et me fit chercher ailleurs, c'est que ces très grands écrivains achèvent plutôt qu'ils ne commencent.
Page 317 - ... les moyens de police, par l'effroi même des supplices infamants. Obstinément ils fuyaient l'Hôpital, comme la maison de la mort. Elle y était en permanence. Les sains et les malades couchaient pêle-mêle quatre, six, dans un lit. Cette promiscuité hideuse avec les galeux et les vénériens, des gens couverts d'ulcères, faisait frémir.